Le protectorat de l'ombrelle
  • Date de parution 12/01/2011
  • Nombre de pages 324
  • Poids de l’article 405 gr
  • ISBN-13 9782360510269
  • Editeur ORBIT
  • Format 215 x 140 mm
  • Edition Grand format
Steampunk Vampires & Loup-Garou Bit lit Urban Fantasy Fantasy parodique Ouvrage de référence de l'auteur Romance fantasy - bit lit - SF

Le protectorat de l'ombrelle Tome 1 Sans âme

4.05 / 5 (741 notes des lecteurs Babelio)

Résumé éditeur

Miss Alexia Tarabotti doit composer avec quelques contraintes sociales.Primo, elle n’a pas d’âme. Deuxio, elle est toujours célibataire. Tertio, elle vient de se faire grossièrement attaquer par un vampire qui, ne lui avait pas été présenté ! Que faire ? Rien de bien, apparemment, car Alexia tue accidentellement le vampire. Lord Maccon – beau et compliqué, écossais et loup-garou – est envoyé par la reine Victoria pour enquêter sur l’affaire. Des vampires indésirables s’en mêlent, d’autres disparaissent, et tout le monde pense qu’Alexia est responsable. Mais que se trame -t-il réellement dans la bonne société londonienne ?

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  • Date de parution 12/01/2011
  • Nombre de pages 324
  • Poids de l’article 405 gr
  • ISBN-13 9782360510269
  • Editeur ORBIT
  • Format 215 x 140 mm
  • Edition Grand format

l’avis des lecteurs

Considérant que je m’étais enfin décidé à tenter la lecture du roman qui nous intéresse aujourd’hui dans une humble forme d’hommage à la regrettée Anne Fakhouri, je dois avouer que son abandon est assez amer. D’autant plus aigre que cela fait des années que je m’étais promis de l’écouter, elle, cette personnalité si singulière ; au point qu’un vague conseil énoncé au fil d’une conversation dont je ne me rappelle pas vraiment, m’est resté gravé dans le cortex pendant une dizaine d’années avant que je ne le suive finalement. J’aurais pu, il est vrai – et c’est toujours prévu – m’attaquer plus foncièrement à son travail à elle, comme j’ai pu le faire avec le formidable Clairvoyage ou l’excellent American Fays (co-écrit avec Xavier Dollo), bien avant l’ouverture de ce blog ; mais j’avais un peu trop peur d’une sorte de pression auto-infligée gâchant ma perception pour passer le cap directement.

Et c’est peut-être un peu de ça – allié à un mauvais timing mal anticipé par mes soins – qui m’a précisément empêché d’apprécier la lecture qui nous intéresse aujourd’hui, au point de renoncer une fois arrivé à la moitié. Mais pas que ; voyons voir ça.

Le truc fondamental, je pense, ce sont les attentes que mes souvenirs de cette fameuse discussion ont créés ; en dehors de ça, je ne crois pas avoir eu le moindre écho sur cette série de romans, en tout cas aucun qui me soit resté en tête : je m’attendais à un récit centré autour d’une protagoniste badass, distribuant tartes et punchlines bien senties à des créatures surnaturelles dans un contexte rendant encore plus brillante son excellence. Et si dans une certaine mesure, je crois que ç’aurait toujours été possible au sein de l’univers dépeint par Gail Carriger, j’ai très vite déchanté. Encore et toujours avec moi, le souci a surtout été une question de cadrage et d’intentions.

Comprenons nous bien : Alexia Tarabotti a toute ma sympathie, comme toutes les héroïnes victimes d’un statut social pourri au sein d’une société faisant trop grand cas d’idées rétrogrades et réactionnaires. Une jeune femme considérée comme une vieille fille sans avenir à cause d’un père né au mauvais endroit et d’une peau de la mauvaise couleur, que ce soit dans un Londre uchronico-fantastico-steampunk, ou ailleurs ; mais qui compense sa relative mauvaise fortune par un intellect stimulant et un certain sens de l’initiative, mettant en exergue les absurdités injustes du monde dans lequel elle évolue par sa simple existence ; cette jeune femme là ne peut qu’être un personnage attachant selon mes critères.

Le souci derrière, c’est : qu’est ce qu’on en fait, exactement ? Parce qu’après une introduction généreuse en action et en adrénaline où notre héroïne démontre autant sa débrouillardise que son sens de l’à-propos, j’avoue que j’étais assez enthousiaste ; je voyais se dessiner les promesses d’un récit nerveux et décomplexé, usant des tropes les plus communs de l’urban fantasy et du steampunk avec malice et inventivité. Ce qui n’était pas faux, en soi, mais pas assez vrai pour que je demeure aussi enthousiaste au fil de ma découverte.

Parce que le truc, c’est que malgré les idées vraiment cools déployées par Gail Carriger, cherchant clairement à créer des dynamiques singulières autour de ses espèces surnaturelles ou paranaturelles, ses efforts créatifs et conceptuels m’ont très vite semblé se diluer dans des dynamiques génériques complètement différentes. Et très vite, j’ai eu l’impression de lire un roman de mœurs plus qu’autre chose. Ce qui, en soi, franchement, aurait pu ne pas vraiment me déranger. Les romans de mœurs, bien faits, je trouve ça assez captivant : quelques bons personnages, une dynamique sociale claire et discutable, un peu de commentaire caché plus ou moins subtilement dans la narration, et je suis partant.

Sauf qu’ici, après un départ pareil, j’ai trop vite eu l’impression de lire deux romans en un, avec une autrice ne sachant pas réellement faire un choix entre les deux genres qu’elle voulait écrire, ou plutôt, ne sachant pas réellement ménager un équilibre satisfaisant. Et ça donne donc une enquête fantastique aux implications trop nébuleuses pour parvenir à être réellement captivante, trop régulièrement parasitée par une romance un peu cousue de fil blanc et par conséquent plus lourde qu’autre chose. Et de fait, une lecture plus frustrante qu’autre chose, où tout le sens de l’initiative de l’héroïne prometteuse des premières pages est écrasé par des considérations secondaires niant l’urgence que suggère la situation initiale ; avec des tunnels d’exposition lourdingue dont on ne sait pas trop quoi retenir au vu du reste de l’histoire, avançant un peu toute seule. Une suite de bonnes surprises avortées par un sens des priorités incompatible avec leurs implications potentielles, et donc un continuel, bien que relatif, gâchis.

Alors je ne dis pas qu’une fois passés ces quelques obstacles le roman n’aurait pas pu trouver son rythme ; mais comme toujours se pose une question de conservation d’énergie et de motivation à avancer en dépit d’un manque de réelle envie de savoir de quoi il est finalement question. Après une énième scène jouant sur l’empêchement de la promesse d’un événement que je savais devoir fatalement arriver sans viscéralement le souhaiter, je me suis dit que franchement, non, je n’étais pas le client idéal pour ce genre d’histoire ; en tout cas pas racontée comme ça, ou pas selon ce cadrage précis. Je ne voulais pas passer des jours à avancer par petits bouts pour aboutir à une chronique dépitée, autant arrêter les frais le plus tôt possible, et simplement accepter que ce roman est arrivé trop tard dans mon parcours de lecteur pour que je puisse le considérer autrement que comme tristement convenu à mes yeux.

Il m’aurait fallu plus d’explorations des concepts développés par l’autrice, plus d’initiatives audacieuses de son héroïne, et beaucoup moins de focus sur ses aventures romantiques ; j’en suis venu à me dire, à un moment, que les vampires et les loups-garous que je lisais étaient plus là pour proposer un folklore différent des romans sociaux du XIXe que pour eux-mêmes. Ils faisaient un peu trop partie du décor ; et ce décor comme ses implications m’intéressaient plus que l’histoire qui m’était raconté. À partir de là, c’est compliqué d’être enthousiaste.

Tant pis, donc. À charge de revanche.


Alexia Tarabotti doit composer avec quelques contraintes sociales. Primo, elle n’a pas d’âme. Deuxio, elle est toujours célibataire et fille d’un père italien, mort. Tertio, elle vient de se faire grossièrement attaquer par un vampire qui, défiant la plus élémentaire des politesses, ne lui avait pas été présenté. Que faire ? Rien de bien, apparemment, car Alexia tue accidentellement le vampire. Lord Maccon – beau et compliqué, Écossais et loup-garou à ses heures – est envoyé par la reine Victoria pour enquêter sur l’affaire. Des vampires indésirables s’en mêlent, d’autres disparaissent, et tout le monde pense qu’Alexia est responsable. Découvrira-t-elle ce qui se trame réellement dans la bonne société londonienne ? Qui sont vraiment ses ennemis, et aiment-ils la tarte à la mélasse ?

Ce livre était exactement ce que j’attendais qu’il soit. Je n’ai donc pas été surprise, ni par le ton ni par le style d’histoire ni par l’humour. Un peu comme si je l’avais déjà lu et je ne m’en souvenais pas, j’avais une espèce de familiarité avec l’univers et l’humour pince sans rire. 

Donc d’un coté c’était super parce que je me sentais vraiment à l’aise dans ce livre, comme à la maison, mais d’un autre coté j’ai regretté cette absence de surprise, elle m’a manqué.

Ce livre se passe pendant le règne de la reine Victoria, dans un Londres alternatif steampunk-fantasy, dans lequel les vampires et autres loups garous on trouvé refuge car c’est l’un des rares pays ou ils sont acceptés pour ce qu’ils sont, sans être chassés ni obligé de se cacher.

L’humour est très présent, il a une foultitude de passages qui m’ont bien fait sourire.

Melle Tarabotti, le personnage principale est le vilain petit canard de sa famille, issu du premier mariage de sa mère elle a vécu toute sa vie avec sa belle famille. A 26 ans elle a dépassé depuis longtemps l’age du mariage, bien trop intelligente pour son bien elle a tendance à se faire remarquer pour ses « excentricités », chose que l’on attribut à son sang italien.

Alexia fait pourtant tout pour s’intégrer, elle connais le battage social bien mieux que tout le monde, est toujours à la dernière mode et parfaitement comme il le faut, mais inexorablement il arrive toujours des événements dont elle n’est pas responsable mais qui la mettre au ban de la société.

D’un coté on pourrait croire que ce personnage pourrait faire pitié, mais ce n’est pas du tout le cas, elle n’est pas du tout du genre à se plaindre, et prend les choses avec philosophie, se satisfaisant tout à fait de sa position qui lui donne un peu de liberté, chose qu’elle n’aurait pas si elle était mariée. (Mais malgré tout, malgré l’humour on est des fois triste pour elle)

Alexia est aussi très aventurière, elle n’hésite pas à se lancer à l’assaut de tous les problèmes qui se présentent.

Lord Maccon de son coté est aussi dissonant dans la bonne société londonienne qu’elle. Il est aussi étranger, depuis peu dans le pays, et en plus il est un Loup Garou, donc quoi qu’il fasse ses manières sont toujours jugées trop violentes.

C’est vraiment marrant de regarder comment cet homme si sur de lui et si puissant arrive à se faire vraiment mener par le bout du nez par Alexia.

J’ai vraiment adoré leur relation, la façon qu’ils avaient d’interagir ! 

Le scénario est classiquement une enquête, des surnaturels disparaissent et Lord Maccon et Alexia enquêtent pour les retrouver. C’est sur ce point que je n’ai pas été surprise, j’avais deviné la fin bien avant et donc j’ai regretté le manque de surprise. Néanmoins la deuxième partie du récit comporte la majorité des éléments steampunk du livre, et j’ai vraiment bien aimé ces passages. J’ai trouvé que c’était vraiment très visuel, je me représentais tout les éléments avec plaisir !

En résumé c’est un bon roman, avec des personnages et leurs interaction très divertissant, dans un univers steampunk anglais, avec un humour pince sans rire, très agréable à lire. J’ai passé un super moment, je regrette juste que l’intrigue soit si classique et ne m’ai pas apporté la surprise que j’aurais aimé avoir !

16/20

Gail Carriger est une autrice américaine qui se plait à écrire des récits se déroulant sous le règne de la reine Victoria. 


Composé de cinq tomes, Le protectorat de l'ombrelle est l'une de ses trois sagas qui mêlent harmonieusement romance, fantasy et uchronie.


Avec Sans âme, on fait la connaissance d'Alexia Tarabotti, une jeune Anglaise, née d'un père Italien. Une combinaison qui explique sans doute son caractère indépendant et autoritaire. Âgée de 26 ans, toujours célibataire, Alexia est le désespoir de sa mère qui ne manque jamais une occasion de l'humilier. Fille de bonne famille, cette situation est intolérable. Mais il y a longtemps que la jeune femme en a pris son parti. Son problème se situe à un tout autre niveau. En effet, elle n'est pas une jeune femme ordinaire, elle est une "paranaturelle". Dépourvue d'âme, sa proximité annule chez les surnaturels les caractéristiques les rendant si spéciaux. De fait, elle représente un réel danger pour eux qui la traitent comme une pestiférée. Alors lorsqu'elle se fait attaquer par un jeune vampire au cours d'une soirée mondaine qui l'oblige à le tuer, elle sent bien que les choses pourraient dégénérer. Se retrouver dans le collimateur de la ruche de Westminster gouvernée par une très ancienne et puissante vampire ou dans celui du BUR, tenu par le séduisant mais non moins horripilant lord Maccon, accessoirement loup alpha de la meute du coin, vont lui promettre quelques moments inconfortables pour ne pas dire dangereux. Mais peut-elle décemment se tenir en retrait face au danger qui l'assaille ? N'en déplaise à certains, Alexia n'est pas femme à se laisser faire. Qu'ils se le tiennent pour dit, les méchants n'auront qu'à bien se tenir. 


Dans Le protectorat de l'ombrelleGail Carriger insère son récit dans un Londres du XIXe siècle dystopique. Les êtres surnaturels côtoient les humains. Ils occupent même parfois de hautes fonctions auprès du pouvoir. Pour preuve, la reine Victoria dispose d'un cabinet fantôme dans lequel siègent un représentant de la cour vampirique et un autre de la meute des Loups-Garous. Par son entrefaite, elle garde ainsi un œil sur tout ce qui se passe au sein de l'Empire britannique. Ainsi, en suivant les aventures d'Alexia Tarabotti, on fréquente autant les salons mondains que la société surnaturelle. Entre dentelle, dents longues et fourrure, notre intrépide héroïne devra se la jouer effrontée si elle espère avoir le dernier mot. 


Outre cet univers mystérieux et feutré, on prend plaisir à passer du temps aux côtés des héros de Gail Carriger. Alexia Tarabotti est une femme très attachante. Aristocrate et bavarde, elle dissimule son manque de confiance en elle derrière une culture et une conversation débordante. Elle a le chic pour se mettre dans des situations compromettantes, burlesques et drôles.  Elle est un personnage rafraîchissant qui réussit à faire régulièrement sortir de ses gonds l'impassible lord Maccon. Chef de meute, il n'en est pas moins un noble et à ce titre, représente un parti très en vue. Notre vieille fille n'est d'ailleurs pas insensible à son charme malgré ses manières bourrues. D'ailleurs, le duo qu'ils vont former pour résoudre cette série disparitions promet de nombreuses étincelles. 


Cluedo littéraire dans l'univers des romans de Jane Austen, Sans âme m'a embarquée au sein d'une aventure captivante et atypique mêlant enquête et fantastique. 


Avec ce premier volet, j'ai poussé la porte d'une saga passionnante que je compte retrouver bientôt.


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