Commissaire Jean-Baptiste Adamsberg Tome 7 L'armée furieuse
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l’avis des lecteurs
Certaines notes ici, ont peut-être pu faire découvrir un auteur, un roman, un univers. Celle-ci est absolument inutile. Sans aucun doute la plus inutile de toutes celles que j’ai pu écrire. Car franchement, qui va découvrir, sur actu du noir, que Fred Vargas vient de publier un nouveau roman, et qu’il s’appelle L’armée furieuse ? Personne. Est-ce une raison pour ne rien publier ? Certes non, après tout, qui a dit qu’il ne fallait faire que des choses utiles ?
Par cet été caniculaire Valentine Vendermot, petite femme si frêle et discrète qu’elle semble sur le point de s’envoler, vient trouver Adamsberg. Dans sa campagne normande des drames se préparent. Sa fille Lena a vu passer l’Armée Furieuse, toute sa famille est en danger. Adamsberg ne comprend rien, mais l’érudition de Danglard vient un fois de plus à son secours : Une vieille légende du Moyen-âge que cette Armée Furieuse ; armée de damnés parmi lesquels celui, ou celle, qui a été choisi « voit » également des vivants. Des vivants qui mourront dans les jours à venir, en punition de leurs pêchers. Et si Lena a reconnu trois des prochaines victimes, elle n’a pas pu identifier la quatrième ce qui met tout le village en émoi, et risque d’attirer la colère et la vengeance sur la famille Vendermot.
Adamsberg n’a aucune envie d’aller fouiller dans ces vieilles croyances, d’autant plus qu’il veut trouver quel est l’enfant de Marie qui a attaché les deux pattes d’un pigeon pour le faire mourir à petit feu, qu’il vient de résoudre un meurtre commis avec des miettes de pain, et qu’un grand patron d’industrie est mort dans l’incendie de la belle et grosse voiture.
Mais voilà, ses méthodes peu orthodoxes et sa façon de refuser des évidences un peu trop … évidentes dans l’affaire de l’incendie le mettent en danger à Paris. Et le voilà donc parti pour Ordebec, petit bourg normand, pour affronter la Grande Chasse du Seigneur Hellequin, ainsi que quelques haines, mesquineries et vengeances qui, elles, n’ont rien de surnaturel. Sans oublier de s’occuper du pigeon et de l’incendie parisien …
Les romans de Fred Vargas sont comme les grands crus. Il n’y en a jamais de mauvais, ils sont toujours bons, et certaines années excellents. L’armée furieuse est une grande année, une des meilleures. On y retrouve tout ce qu’on aime chez elle.
Des personnages inimitables, comme la famille Vendermot ou la vieille Leo ; une écriture poétique, légère et imagée ; une intrigue pleine d’étrangetés et en même temps totalement cohérente ; des dialogues savoureux ; une érudition jamais pesante qui est là, posée comme une évidence ; le plaisir de revoir Adamsberg et ses errances, l’encyclopédique Danglard, Veyrenc et ses alexandrins, l’impressionnante Retancourt et les autres … Bref du pur plaisir.
Mais pas seulement. Car, comme toujours, sous le vernis faussement rassurant et le style léger, c’est une nature humaine pas franchement engageante qu’elle nous dépeint, avec ses rancœurs, ses petites mesquineries qui peuvent se muer en grosses saloperies, sa tyrannie des forts sur les faibles, sa justice (ou devrait-on dire son injustice ?) de classe (et oui, ça aussi) …
Alors certes, comme toujours, ça finit bien, ou à peu près bien, mais pas avant d’avoir soulevé quelques bien vilains voiles et non sans laisser une certaine amertume. Comme toujours, on referme le livre désolés de l’avoir lu aussi rapidement et déjà impatient d’ouvrir le prochain.
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