Commissaire Jean-Baptiste Adamsberg Tome 1 L'Homme aux cercles bleus

Le pitch

Depuis plusieurs mois, les journaux relatent un événement qui intrigue les Parisiens. Pendant la nuit, les trottoirs sont décorés de grands cercles dessinés à la craie autour d’objets aussi anodins que variés, et agrémentés d’une phrase énigmatique. Première apparition de Jean-Baptiste Adamsberg, figure clé de l’univers vargasien. Dès 15 ans. 

Pourquoi je vous le conseille ?

Pour le commissaire Adamsberg, personnage clé chez Vargas, dont j’aime l’approche quasi romantique de l’enquête policière et qui s’entoure d’un cohorte de farfelus très attachants : Veyrenc (collègue féru d’alexandrins), la reine Mathilde (maîtresse houleuse), un chat de commissariat alcoolique… Pour son bestiaire onirique. Pour l’ambiance contes et légendes qui confine au fantastique sans toutefois tomber dedans. Pour son optimisme narratif – des polars qui finissent toujours bien.

POUR JEAN-BAPTISTE. J’adore Vargas, et je crois bien que le commissaire Adamsberg y est pour beaucoup. Personnage lunaire, évaporé, nonchalant, c’est l’anti-Sherlock par excellence, celui qui se fie d’abord et toujours à son intuition. Ce qui met Danglard, son alter ego, l’inspecteur érudit et alcoolique, dans tous ses états. Un duo qui fonctionne à merveille.

POUR FRED. Archéozoologue de formation (ça ne s’invente pas), Fred Vargas en se tournant vers l’écriture en lieu et place d’une carrière de chercheuse, a apporté un talent singulier au genre. Où le scientifique le dispute au fantastique. Avec son bestiaire étrange, ses intrigues ultra compliquées, elle nous embarque dans des univers fascinants.

POUR LA FANTAISIE. J’adore le polar social, noir, politique… Et j’adore tout autant les romans créatifs et romantiques de Vargas. Ici on ne parle pas politique et le contexte social importe peu. Ce qui prime, c’est l’imagination. Des romans insolites au point de départ déroutant.

Cela fait plus d’une semaine que j’ai lu ce roman et pourtant toujours pas de critique à l’horizon. Et pour cause, je retarde ce moment comme j’ai laissé traîner ma lecture. En effet, un ennui mortel s’est emparé de moi lors de la lecture de ce roman policier. Courageuse, j’ai quand même poursuivi jusqu’au bout. Voilà mon avis…..

Le commissaire Adamsberg rempile pour une nouvelle enquête. Le voilà aux prises avec un dangereux fou qui trace des cercles bleus à la craie sur les trottoirs de Paris. A l’intérieur de chaque cercle, il place un objet ramassé dans la rue. Mais bientôt les objets laissent place aux cadavres d’inconnus égorgés.

Alors qu’il mène son enquête, le commissaire croise la route de Mathilde, une océanographe qui prétend connaître l’homme aux cercles bleus. Flanqué de son fidèle Danglard, Adamsberg commence la traque….

Un polar très court (220 pages) mais d’un ennui mortel pour moi. J’ai d’ailleurs entrecoupé la lecture des chapitres par la relecture des Rivières pourpres, c’est dire!! Nul frisson, nul suspens. J’avais presque deviné qui était l’assassin aux 2/3 du livre. Bref, un Fred Vargas qui m’a beaucoup déçue. J’étais habituée à mieux.

Les dialogues m’ont paru parfois surréalistes. Est-ce une réelle volonté de l’auteur? En effet, elle nous peint le personnage de Mathilde comme une femme loufoque, paumée, dans un autre monde. On peut comprendre qu’elle s’exprime de manière bizarre mais dès le début j’ai été perdue par ce style: pas vraiment de sujet, une façon de sauter du coq à l’âne, des répliques parfois futiles ou qui tombent à côté. Bref pas très émoustillant tout ça.

L’intrigue en elle-même ne m’a pas non plus touchée. Bon, ok, un mec qui dessine des cercles bleus sur les trottoirs c’est louche mais ça n’a rien d’excitant. Je ne me suis pas prise au jeu de « chercher qui est le coupable ».

Enfin, que dire de la fin que j’ai trouvé pour le moins étrange. Comme si l’auteur avait au dernier moment changé d’avis sur le dénouement du roman. Cette histoire de travestissement est pour le moins ridicule.

Bref, vous l’aurez compris, je n’ai pas du tout été emballée par ce roman policier. pour l’instant je mets Fred Vargas de côté.