Jacaranda
un livre au carrefour du roman et du document historique, un texte précis et touchant. 4 générations s'expriment dans ce texte sur le génocide du Rwanda . un livre réellement intéressant qui analyse les conséquences, aujourd'hui, du génocide et de volonté de toujours tendre vers la Réconciliation.
Résumé éditeur
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l’avis des lecteurs
Quatrième de couverture
Quels secrets cache l’ombre du jacaranda, l’arbre fétiche de Stella ? Il faudra à son ami Milan des années pour le découvrir. Des années pour percer les silences du Rwanda, dévasté après le génocide des Tutsis. En rendant leur parole aux disparus, les jeunes gens échapperont à la solitude. Et trouveront la paix près des rivages magnifiques du lac Kivu.
Mon avis
Jacaranda…un arbre ressemblant un peu au flamboyant. Majestueux, magnifique avec ses fleurs qui ont donné la couleur violette à la couverture de ce roman. L’arbre racine, l’arbre confident, l’arbre refuge.
« Elle est racine de mon arbre de vie. Elle existe pour toujours sous l’écorce de ma peau. »
Voilà ce que dit Stella de son arrière-grand-mère, qui lui a transmis son histoire, celle de sa famille, celle de son pays.
De 1994 à 2020, nous suivons Milan, d’enfant à l’âge adulte. Né de père française et de mère rwandaise, il a des difficultés à appréhender l’histoire de sa mère, le passé de son pays. Elle ne dit rien du génocide, des souffrances de ceux qu’elle connaît.
Milan se rendra sur place, d’abord avec elle, puis seul. Un long cheminement pour comprendre, souffrir, se fâcher, pardonner, avancer …. Mais tout cela marque profondément sa personnalité. Il ne sort pas indemne de ses rencontres et on constate combien tout cela est difficile pour lui et ceux qu’il côtoie avec qui il est parfois bien maladroit. Mais c’est également ce qui le fait grandir et devenir un homme avec ses forces, ses faiblesses et une humanité à fleur de peau.
Le parcours de Milan est intéressant. Il est d’abord « extérieur » à tout cela, il n’en voit que des bribes à travers les médias en France, puis ses voyages vont être l’occasion d’une réelle et profonde prise de conscience. Il rencontre les survivants du massacre avec leur soif de vengeance, ceux qui n’ont pas eu le choix, ceux qui ont dû tricher pour sauver leur peau.
Il est toujours très ardu d’écrire un second titre lorsque le premier a connu énormément de succès. Si « Jacaranda », à mon sens, n’a pas la force poétique de « Petit pays », il n’en reste pas moins un récit à découvrir. La seconde moitié m’a semblé puis puissante dans son contenu, son propos.
L’écriture est précise, fluide. Parfois j’ai ressenti un petit manque d’affect. Peut-être que ce n’était pas évident d’écrire sur ce thème pour Gaël Faye ? Il n’en reste pas moins qu’on a envie de savoir où tout cela va entraîner Milan et comment il va s’en sortir.
En ce triste anniversaire des trente ans du génocide, il est certain que ce recueil ne laissera personne indifférent.
Jacaranda…un arbre ressemblant un peu au flamboyant. Majestueux, magnifique avec ses fleurs qui ont donné la couleur violette à la couverture de ce roman. L’arbre racine, l’arbre confident, l’arbre refuge.
« Elle est racine de mon arbre de vie. Elle existe pour toujours sous l’écorce de ma peau. »
Voilà ce que dit Stella de son arrière-grand-mère, qui lui a transmis son histoire, celle de sa famille, celle de son pays.
De 1994 à 2020, nous suivons Milan, d’enfant à l’âge adulte. Né de père française et de mère rwandaise, il a des difficultés à appréhender l’histoire de sa mère, le passé de son pays. Elle ne dit rien du génocide, des souffrances de ceux qu’elle connaît.
Milan se rendra sur place, d’abord avec elle, puis seul. Un long cheminement pour comprendre, souffrir, se fâcher, pardonner, avancer …. Mais tout cela marque profondément sa personnalité. Il ne sort pas indemne de ses rencontres et on constate combien tout cela est difficile pour lui et ceux qu’il côtoie avec qui il est parfois bien maladroit. Mais c’est également ce qui le fait grandir et devenir un homme avec ses forces, ses faiblesses et une humanité à fleur de peau.
Le parcours de Milan est intéressant. Il est d’abord « extérieur » à tout cela, il n’en voit que des bribes à travers les médias en France, puis ses voyages vont être l’occasion d’une réelle et profonde prise de conscience. Il rencontre les survivants du massacre avec leur soif de vengeance, ceux qui n’ont pas eu le choix, ceux qui ont dû tricher pour sauver leur peau.
Il est toujours très ardu d’écrire un second titre lorsque le premier a connu énormément de succès. Si « Jacaranda », à mon sens, n’a pas la force poétique de « Petit pays », il n’en reste pas moins un récit à découvrir. La seconde moitié m’a semblé puis puissante dans son contenu, son propos.
L’écriture est précise, fluide. Parfois j’ai ressenti un petit manque d’affect. Peut-être que ce n’était pas évident d’écrire sur ce thème pour Gaël Faye ? Il n’en reste pas moins qu’on a envie de savoir où tout cela va entraîner Milan et comment il va s’en sortir.
En ce triste anniversaire des trente ans du génocide, il est certain que ce recueil ne laissera personne indifférent.
Les Ombres du Jacaranda
Huit ans après «Petit pays», Gaël Faye nous revient pour explorer, à travers une fresque intime et collective l’histoire du Rwanda sur quatre générations. En suivant le parcours de Milan, un jeune Franco-Rwandais en quête de ses racines, il réussit une nouvelle fois à nous toucher au cœur.
C’est au hasard d’une phrase, une question sans réponse que Milan va découvrir que sa mère ne lui a pas tout dit de sa vie. Certes, sa couleur de peau est plus sombre que la sienne, mais il n’a jamais été question qu’elle vienne d’un pays étranger. Incidemment, il apprend qu’elle est Rwandaise et plus étonnamment encore, elle va lui présenter un beau matin son neveu Claude, venu en France pour se faire soigner et dont les parents n’ont pas donné de nouvelles. Le petit garçon mutique va vite devenir un être à chérir pour celui qui rêvait d’un frère.
Aussi, c’est avec une infinie tristesse qu’il le verra repartir aussi brusquement qu’il est arrivé, car enfin sa famille a été localisée.
Quatre ans plus tard, Milan va pouvoir mettre un peu de baume sur son cœur blessé en accompagnant sa mère dans son pays natal et en retrouvant Claude.
Durant ce voyage initiatique au Rwanda, il va aussi faire la connaissance de ses grands-parents maternels. Le roman va alors nous plonger, de génération dans l’histoire du pays et nous livrer quelques clés sur les racines de la rivalité entre hutus et tutsis qui va conduire au génocide. Si les pages – glaçantes – des témoignages recueillis lors des procès viennent éclairer d’une lumière crue cette page sanglante, elles donnent aussi tout son sens à l’étude que mène Milan sur les gacaca, les juridictions populaires mises en place par le gouvernement pour juger des crimes du génocide.
On comprend alors l’intérêt croissant éprouvé par le jeune homme en quête de racines pour ce pays et pour sa famille, à commencer par sa grand-mère et sa tante Eusébie qui ont encore tant à lui apprendre. Auprès de ces femmes, il va même envisager de s’installer lui aussi près du Jacaranda, cet arbre au pied duquel bien des secrets sont enfouis.
Une nouvelle fois, Gaël Faye réussit à tisser un récit à la fois personnel et universel. A travers les yeux de Milan, nous découvrons un pays en reconstruction, où les fantômes du passé cohabitent avec l’espoir d’un avenir meilleur.
Autour des thèmes de la mémoire, du silence, de l’identité et du pardon, l’auteur rend hommage aux victimes du génocide, explore les mécanismes de la transmission lorsque la douleur empêche de dire les choses. Mais il témoigne aussi de la résilience du peuple rwandais. Avec Jacaranda, Gaël Faye ouvre un dialogue sur un passé douloureux et invite à la réflexion sur les enjeux de la réconciliation. Un grand roman qui augure bien de cette rentrée littéraire 2024 !
Huit ans après « Petit pays », Gaël Faye nous revient pour explorer, à travers une fresque intime l’histoire du Rwanda sur quatre générations. En suivant le parcours de Milan, un jeune Franco-Rwandais en quête de ses racines, il revient aussi sur la page la plus sombre, le génocide des tutsis. Une nouvelle fois, il nous touche au cœur.
T T T - Très Bien "L’histoire du Rwanda à travers quatre générations. Le deuxième roman de l’auteur franco-rwandais tente de percer les silences d’un pays dévasté à la suite du génocide des Tutsi. Et de parler de l’après, de la reconstruction, de la vie."
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