Date de parution 03/11/2023
Nombre de pages 168
Poids de l’article 180 gr
ISBN-13 9782021497809
Editeur SEUIL
Format 185 x 129 mm
Edition Grand format

Le Capital sexuel

2.94 / 5 (18 notes des lecteurs Babelio)

Résumé éditeur

Recours à la chirurgie esthétique, apparition de coaches en séduction, développement du marché du sex-toy et du roman érotique… De plus en plus, le sexe est une ressource en vue de gains.Mais il y a davantage : au-delà de la marchandisation des corps, la liberté sexuelle augmente la valeur économique des individus. Nombreux sont ceux qui se servent du sexe pour se valoriser, c’est-à-dire augmenter leur valeur sur le marché du travail. Les états psychologiques, dispositions émotionnelles et autres expériences sexuelles contribuent à l’employabilité des personnes, ainsi qu’à leurs succès professionnels. Non seulement notre sexualité concourt à la reproduction du capitalisme, mais le néolibéralisme a étendu son pouvoir à notre sphère la plus intime.Un essai-phare entre sociologie, science politique et philosophie, pour une approche critique de la sexualité – et du capitalisme.Dana Kaplan est docteure de l’Université hébraïque de Jérusalem. Sociologue de la culture, elle travaille sur les sexualités hétéro et LGBTQ en lien avec la classe sociale et les processus de subjectivation.Sociologue, directrice d’études à l’EHESS, Eva Illouz travaille sur la marchandisation des émotions et l’impact du capitalisme sur nos affects. Récompensée en 2018 par le prix EMET pour l’ensemble de son œuvre, elle est l’autrice d’une quinzaine de livres traduits dans le monde entier, tels que Pourquoi l’amour fait mal (Seuil, 2012) et La Fin de l’amour (Seuil, 2020). Traduit de l’anglais par Charlotte Matoussowsky

Grand format

17,90 €

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Date de parution 03/11/2023
Nombre de pages 168
Poids de l’article 180 gr
ISBN-13 9782021497809
Editeur SEUIL
Format 185 x 129 mm
Edition Grand format

l’avis des lecteurs

Extraits Télérama

TTT - Très Bien "e lecteur retrouvera dans Le Capital sexuel sa façon singulière, et très stimulante, de mêler références savantes (Karl Marx, Max Weber ou Nancy Fraser) et exemples tirés de la culture populaire. Ainsi cette analyse d’Extension du domaine de la lutte, de Michel Houellebecq, qui en 1994 saisissait parfaitement « ce marché sexuel, dont la sous-classe laide est exclue », pour reprendre les termes d’un critique britannique, et auquel, à l’autre bout, féministe, de l’échiquier, pourrait faire écho la Virginie Despentes de King Kong Théorie, qui confiait, elle, en 2006, écrire au nom de « toutes les exclues du grand marché à la bonne meuf ». Marginale, comme Lena Dunham, la créatrice américaine de la série Girls, en qui Eva Illouz et Dana Kaplan voient moins une figure ayant participé à libérer le corps et la sexualité des femmes qu’une incarnation de leur thèse : « Lorsque Lena Dunham se sert de son propre corps nu pour jouer son alter ego, Hanna, effaçant la frontière entre biographie et art pour créer Girls […], c’est son moi sexuel qu’elle utilise dans le but de produire une marchandise culturelle. » Ainsi, Le Capital sexuel répond-il, sans préliminaire et sans circonvolution, à cette question directe : « Comment les actifs sexuels peuvent-ils aussi produire des avantages non sexuels ? »"

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