Pour qui sonne le glas
Résumé éditeur
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l’avis des lecteurs
L’avantage de faire partie d’un club de lecture, c’est qu’il vous propose des lectures que vous n’auriez peut-être pas choisies de vous-même…..
Bien sûr je connaissais Ernest Hemingway, les grandes lignes de sa vie, de son oeuvre mais je vois avouer que je n’avais rien, jusqu’à ce jour, lu de lui et c’est maintenant chose faite.
A travers ce récit sur la guerre d’Espagne et plus particulièrement sur un groupe de républicains qui doivent mener à bien le dynamitage d’un pont sous les ordres de Robert Jordan, professeur américain d’espagnol, spécialiste de ce genre d’opération, on découvre une tranche d’histoire, celle de l’Espagne et d’une lutte sanglante entre fascistes et républicains mais aussi des combats d’un homme face à sa conscience, à ses choix et aux autres.
On reconnaît à travers l’écriture l’excellente connaissance par l’écrivain du contexte sachant qu’il a couvert ce conflit en tant que journaliste côté républicains. Que ce soit sur les tactiques, les conflits d’intérêt, les armes, les hommes, l’auteur maître totalement les situations. Il nous fait part également des questionnements humains et plus particulièrement ceux de Robert Jordan : sa soif de réussir sa mission mais aussi son amour pour Maria, jeune femme venant de vivre une tragédie, ses observations sur les caractères, les comportements et sur la brièveté de la vie.
Vivre 3 jours comme si c’était toute une vie…..
J’ai foi dans le peuple et je crois qu’il a le droit de se gouverner à son gré. Mais on ne doit pas croire au droit de tuer. Il faut tuer parce que c’est nécessaire, mais il ne faut pas croire que c’est un droit. Si on le croit, tout se corrompt.
Il y a des passages (en particulier celui du lynchage des fascistes par les républicains menés par Pablo et Pilar) et le dénouement final qui sont très intenses et bouleversants sur la cruauté humaine mais aussi sur le don de soi et le sens du devoir.
J’ai moins aimé (mais par conviction personnelle) tout ce qui touchait le maniement des armes, la tauromachie. Il y a, à mon goût des longueurs, des répétitions qui, bien sûr, rendent l’intensité de ce que vivent ces hommes et femmes mais qui ralentissent l’intérêt.
Le contraste entre Robert Jordan, forte personnalité, charismatique, volontaire et froid et Maria, surnommée Guapa, la belle, le chevreau est important. Elle est une femme enfant, presque simple (mais elle a traversé des épreuves qui pourraient ébranler le plus fort) et on peut penser qu’auprès d’elle il retrouve une douceur de vivre, une foi et un objectif pour sortir peut être vivant de toute cette horreur.
On ne peut pas les exterminer tous ; plus on en tue, plus il en repousse, et toujours plus haineux. La prison, ça ne sert à rien. La prison ça ne fait que de la haine. Il faudrait que tous nos ennemis s’instruisent (p58)
Les différents acteurs représentent toutes les catégories d’humains : Pilar la maîtresse-femme, Pablo, l’ancien meneur qui ne sait plus quel combat il doit mener, Rafaël, le gitan, Anselmo, le vieillard, et même Karkov, le journaliste désabusé (peut être l’auteur).
Mais j’imagine que tu te débarrasseras de tous ces souvenirs en les couchant noir sur blanc, sur le papier. Tu as un beau livre à écrire, si tu en es capable (p188)
C’est un beau récit de guerre, d’hommes, d’amour mais je mets une petite réserve par rapport à mes goûts personnels de lecture mais on n’en ressort pas indemne et je pense qu’il restera longtemps dans ma mémoire.
Peut être de moi-même n’aurais-je pas choisi ce roman mais je ne regrette pas mais sans y prendre un plaisir intense.
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