Voyage autour de mon enfance
  • Date de parution 10/03/2022
  • Nombre de pages 192
  • Poids de l’article 222 gr
  • ISBN-13 9791021052567
  • Editeur TALLANDIER
  • Format 200 x 130 mm
  • Edition Grand format
France Histoire générale de France Biographies, Mémoires

Voyage autour de mon enfance

3.70 / 5 (28 notes des lecteurs Babelio)

Résumé éditeur

«Je suis né le 21 novembre 1957, pas loin du jour des morts. Je donne cette date une fois pour toutes. Elle servira de repère dans le désordre chronologique du récit qui va suivre, écrit à la billebaude, par petites touches, en forme de palimpseste heureux, et qui s'achève à peu près à la fin des années 1960. J'avais un peu plus de dix ans. À la lumière du présent, les terres de mon enfance m'apparaissent aussi exotiques et abandonnées que celles de Vanikoro, en mer de Corail, quand La Pérouse s'y était échoué sans qu'on le retrouve. » Biographe connu et reconnu, essayiste de talent, chroniqueur du temps présent, Emmanuel de Waresquiel se penche ici sur son enfance et se fait l'historien de lui-même. Il évoque des lieux, des visages, des maisons, des paysages et excelle à restituer des univers engloutis. Élégant, poétique, tendre, secret, souvent drôle, ce livre est un conte sur l'enfance, le temps, l'exil, la mémoire et l'oubli.

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  • Date de parution 10/03/2022
  • Nombre de pages 192
  • Poids de l’article 222 gr
  • ISBN-13 9791021052567
  • Editeur TALLANDIER
  • Format 200 x 130 mm
  • Edition Grand format

l’avis des lecteurs

 » Je suis né le 21 novembre 1957, pas loin du jour des morts. Je donne cette date une fois pour toutes. Elle servira de repère dans le désordre chronologique du récit qui va suivre, écrit à la billebaude, par petites touches, en forme de palimpseste heureux, et qui s’achève à peu près à la fin des années 1960. J’avais un peu plus de dix ans. A la lumière du présent, les terres de mon enfance m’apparaissent aussi exotiques et abandonnées que celles de Vanikoro, en mer de Corail, quand La Pérouse s’y était échoué sans qu’on le retrouve « .

Biographe connu et reconnu, essayiste de talent, chroniqueur du temps présent, Emmanuel de Waresquiel se penche ici sur son enfance et se fait l’historien de lui-même. Il évoque des lieux, des visages, des maisons, des paysages et excelle à restituer des univers engloutis. Elégant, poétique, tendre, secret, souvent drôle, ce livre est un conte sur l’enfance, le temps, l’exil, la mémoire et l’oubli.

Ma lecture

L’enfance échappe décidément au temps. Elle est immobile et comme prisonnière d’un présent qui n’aurait pas de commencement et pas de fin. (p105)

Je ne lis que très rarement des biographies mais, par contre, j’aime (mais je crois que je vous l’ai déjà écrit) lire des biographies d’écrivain(e)s, comment ils travaillent (ou travaillaient), comme ils sont venus à l’écriture, leurs influences, leurs lieux de vie etc…

On ne devient pas historien sans avoir une sensibilité particulière au temps. Cette impression, héritée de mon enfance, d’un temps qui ne passe pas, devait plus tard faire de moi, dans la famille bigarrée des faiseurs d’histoire, un somnambule. (p48)

Donc cette lecture quand elle m’a été proposée je l’ai acceptée même si je n’avais jamais lu d’ouvrages de Emmanuel de Waresquiel, j’étais curieuse premièrement de l’écriture à savoir est-ce qu’un biographe allait trouver le chemin de sa propre enfance et comment il allait la restituer mais aussi découvrir comment les germes de son intérêt pour l’Histoire avec un grand H (non non ce n’est pas une faute de frappe) ont émergé et sur ces deux points je crois que les réponses apparaissent dans le récit.

Une enfance bourgeoise (mais pas forcément argentée au fil des années), dans l’ouest de la France (entre Maine et Anjou), des demeures avec du personnel, un enfant unique entre un père héros de guerre discret sur ses faits et une mère dont on ressent tout l’amour qu’il lui portait mais également tout ce qu’il lui doit, ce qui la reliait à elle sans oublier l’environnement, une vie proche de la nature et des animaux et en particulier un attachement aux chiens et sur ce point je ne peux qu’adhérer….

Il faut avoir une certaine nature pour les aimer, une vraie affection pour les plus faibles, un besoin de les protéger. Il faut peut-être aussi que les humains vous aient déçu. (p30)

C’est un voyage dans le temps et les souvenirs où l’auteur picore sans toujours respecter la chronologie car il nous avertit que là n’est pas le but, mais sans pour autant nous perdre, une réminiscence faisant surgir une autre, une photo appelant une autre vision, un lieu porteur de jeux, de rencontres etc… C’est à la fois nostalgique d’un temps, le doux temps de l’enfance, mais sans regret car on ressent à quel point il a aimé son enfance et qu’il a profité de tout ce qui lui a été offert.

Entouré de livres et de traces du passé qu’elles soient écrites ou photographiées et parfois même sensorielles (la famille semble très conservatrice de documents, lettres etc…) je pense qu’il y avait là les germes de ce qui a pu développer en lui le goût des recherches, des histoires et finalement de l’Histoire avec parfois des ancêtres ayant eux-mêmes côtoyés des personnages célèbres de l’histoire mais le tout raconté avec simplicité et en ayant conscience de l’enfance privilégiée dans lequel il a évolué, l’auteur réussissant également à mettre en lumière une époque, celle de l’après deuxième guerre mondiale dans une famille marquée par le passé, les épreuves et la condition.

J’ai passé un joli moment grâce à Emmanuel de Waresquiel et même si ce ne fut que quelques bribes du passé et l’occasion de se révéler lui-même après avoir fouillé les passés des autres, si une biographie d’un personnage historique de lui passe un jour sous mes yeux (j’aime l’histoire mais il faut que l’écriture soit fluide et captivante) je serai très tentée de la lire pour voir si le charme opère à nouveau.

J’ai aimé la plume de ce sage petit garçon figurant sur la couverture, le voyage fut léger car il n’est qu’une évocation, un regard et j’ai presque regretté qu’il ne se prolonge pas un peu plus. Un bon signe…..

J’ai gagné ce livrer lors d’une MC privilégiée, je ne connaissais pas du tout l’auteur, un historien connu pourtant pour ses biographies et autres livres consacrés à la Restauration principalement. J’ai donc lu ce récit sans aucun à-priori, ni positif, ni négatif, à part le grand plaisir ressenti à l’idée de découvrir un nouvel univers.

L’auteur partage des souvenirs d’enfance d’une manière assez décousue, car il ne veut écrire ni mémoires, ni récit chronologique. Il parle beaucoup de sa mère à qui il voue un grand amour réciproque. Son père est un héros de guerre, qui a aidé des personnages très importants de la Résistance. Depuis cette période, il a gardé une posture militaire, une autorité et son titre. L’auteur ne précise pas s’il s’agit de son grade militaire ou de son titre de noblesse, car ils sont les descendants de plusieurs familles illustres dont les Choiseul. Le père est un gentleman farmer, il a une grande exploitation agricole. La famille vit dans un château en Vendée, terre de chouannerie comme il aime à le rappeler. Ils sont entourés de nombreux serviteurs, de leurs chiens, mais surtout ils semblent tout droit sortis d’une autre époque.

L’auteur est né en 1957, il n’a que six ans de plus que moi, mais en le lisant, j’avais l’impression que qu’il vivait vraiment encore dans le monde de Millet. Evidemment, nos milieux sociaux n’ont rien à voir, mais quand même, il semble vivre sur une autre planète que le reste de notre génération. Il raconte assez peu d’anecdotes. il n’aime pas l’école et a même une fois fait l’école buissonnière, il parle de ses vacances en Provence, tout près de Saint Tropez. Bien sûr sa famille ne fréquente pas la jet set, ils préfèrent les promenades dans la nature, en particulier avec son oncle, un vieux peintre né en 1900 dans l’aristocratie terrienne russe et qui a perdu plus que son domaine lors de la Révolution.

Sa grand-mère est aussi un personnage important de sa galaxie, elle le rattache surtout à ses ancêtres dont elle lui raconter les exploits, certains ont beaucoup compté lors de l’Ancien Régime. Il pense que c’est elle qui lui a donné sa vocation d’historien. La culture anglaise est la grande passion de sa mère, qui lui fait découvrir cette littérature.

Je n’ai pas réussi à vraiment entrer dans ce livre, il m’est resté parfaitement indifférent, il ne m’a ni plu, ni déplu. Je l’ai lu avec plus de curiosité que de plaisir, mais sans ennui. Toutefois je n’ai pas du tout eu l’impression d’avoir affaire à quelqu’un de ma génération, un grand sentiment d’étrangeté, comme si je visitais un monde disparu. Son écriture est agréable et fluide.

Merci à babelio et aux Editions Tallandier pour ce livre, vite lu et malheureusement oublié tout aussi vite.

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