Dunbar et ses filles
Résumé éditeur
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l’avis des lecteurs
Ce roman se veut une adaptation moderne du Roi Lear, de Shakespeare, j’ai vu cette pièce il y a une éternité, en sixième, je crois lors d’un spectacle scolaire. J’avais déjà eu l’impression de ne pas y comprendre grand chose, ce roman ne m’a pas plus convaincue aujourd’hui.
Il commence bien, comme un roman noir plein d’humour : Henry Dunbar, un magnat de la presse octogénaire veut s’échapper du sanatorium (en réalité hôpital psychiatrique) où ses filles l’ont placé. Il réussit à déjouer la surveillance des infirmières avec son ami Peter, un acteur célèbre et alcoolique en cure de désintoxication, ils embarquent une vieille dame atteinte de la maladie d’Alzheimer. Rapidement Henry comprend qu’il n’ira pas loin avec de tels complices, il décide donc de s’aventurer seul dans la montagne dans le but de rejoindre Londres, en pleine tempête de neige. Ses deux filles ainées, qui ont décidé de lui voler son empire et sa fortune, se lancent à sa poursuite avec deux tueurs à gages, alors que Florence la cadette, qui a compris ce qui se trame se lance aussi dans la course avec une autre équipe pour le sauver.
Si le ton léger du début était conservé, même qu’il s’agit d’une histoire plutôt triste vu le nombre de cadavres au cours du roman, je l’aurais sans doute aimé, il y avait beaucoup d’humour anglais très agréable. Mais rapidement on tombe dans le complot ourdi par les deux ainées contre leur père et leur cadette, sans compter qu’Henry erre trois jours et trois nuits dans la montagne, en proie à des hallucinations. Il voit sa mort arriver et se culpabilise de tout le mal qu’il a fait durant sa vie pour agrandir sans cesse son empire, piétinant de nombreuses personnes. Il ne sait pas si ce qu’il vit est réel ou s’il est devenu fou, et ces longs passages sont très lassants, tout comme les scènes de sexe de la fille ainée ou de sa cruauté envers les autres personnages. On comprend vite que c’est elle la folle dangereuse, mais vraiment très dangereuse. Les magouilles entre trusts pour s’enrichir de plus en plus ne sont pas passionnantes non plus. Florence, la cadette est la seule qui semble honnête, elle agit pour sauver son père sans demander de contrepartie.
La fin est aussi bâclée, on ne sait pas comment va se passer le conseil d’administration du trust, qui va trahir qui, ni le devenir des survivants. J’avoue ne pas avoir aimé ce roman qui fluctue entre différents genres avec des personnages plutôt caricaturaux. Comme je ne me souviens plus du tout de l’original, je ne sais pas si Henry ressemble vraiment au roi Lear, ni à vrai dire quel est l’intérêt de ce roman.
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