Les Derniers Jours de Roger Federer: Et autres manières de finir

3.43 / 5 (14 notes des lecteurs Babelio)

Résumé éditeur

Quand la fin s’installe-t-elle ?Dans ce récit fragmentaire, Geoff Dyer confronte sa propre expérience de l’âge aux derniers jours et aux dernières réalisations d’écrivains, de peintres, d’athlètes et de musiciens qui ont compté pour lui. Avec un charme inouï et une intelligence rare, il examine l’effondrement de Nietzsche à Turin, les réinventions successives de Bob Dylan, les peintures et la lumière abstraite de J. M. W. Turner, les mélodies cosmiques de John Coltrane, le retour d’entre les morts de Jean Rhys et les derniers quatuors de Beethoven –et bien sûr, perché en haut d’une chaise d’arbitre, les dernières balles de Roger Federer.Ce livre des fins – les intensifications et les modifications de l’expérience qui surviennent lorsque la vie telle que nous la connaissons semble toucher à son terme – traite également de la façon dont on peut continuer à vivre avec l’art et la beauté. Mêlant critiques, mémoires et saillies réflexives, Les Derniers Jours de Roger Federer est un condensé de l’art si singulier de Geoff Dyer et une parfaite introduction à son oeuvre.

Grand format

24,90 €

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Date de parution 03/05/2024
Nombre de pages 384
Poids de l’article 392 gr
ISBN-13 9782364687141
Editeur SOUS SOL
Format 210 x 142 mm
Edition Grand format

l’avis des lecteurs

Extraits Télérama

TTT - Très Bien "Les Derniers Jours de Roger Federer est un livre exaltant sur la fin. Il cavale avec une énergie juvénile pour sonder les dernières inspirations et la beauté des gestes sans lendemain, les consciences aiguisées ou déréglées par l’approche de la mort, la création entre chien et loup, les mystères du jeu décisif (et ceux du dernier métro…). La soixantaine est sonnée. Certaines joies s’enfuient. Les drogues qui ont aiguisé sa curiosité ne sont plus de son âge, même s’il consacre de brûlants paragraphes à ses périples hallucinés dans le désert du Nevada pour un festival rock mystique. Il ne joue plus au football que lors de rêves où il donne des coups de pied dans le lit. ; le tennis, qui « contribue de manière essentielle » à son bonheur, le laisse dans « un état désespérant de fatigue » et se réduit à « quatre heures glorieuses » qui illuminent une semaine. Et quand le joueur faiblit, c’est le séducteur qui se sent disparaître. Il a la soixantaine et s’interroge sur la fin. Alors l’aventureux écrivain anglais explore les œuvres tardives de Turner, de Dylan ou les ultimes rebonds d’un tennisman… Il en livre un récit érudit, intense, pétillant d’ironie."

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