Une mort qui en vaut la peine
  • Date de parution 26/09/2018
  • Nombre de pages 608
  • Poids de l’article 325 gr
  • ISBN-13 9782253906797
  • Editeur LGF
  • Format 180 x 110 mm
  • Edition Livre de poche
Romans noirs Anglo-Saxon Romans étrangers

Une mort qui en vaut la peine

4.17 / 5 (424 notes des lecteurs Babelio)

Résumé éditeur

1917, quelque part entre la Géorgie et l'Alabama. Le vieux Jewett, veuf et récemment exproprié de sa ferme, mène une existence de misère avec ses fils Cane, Cob et Chimney, auxquels il promet le paradis en échange de leur labeur. À sa mort, inspirés par le héros d'un roman à quatre sous, les trois frères enfourchent leurs chevaux, décidés à troquer leur condition d'ouvriers agricoles contre celle de braqueurs de banque. Mais rien ne se passe comme prévu…Après Le Diable, tout le temps, couronné par de nombreux prix, Donald Ray Pollock revient avec une odyssée sauvage à l'humour très noir.Pollock est un maître du grotesque, un roi de la fiction pulp et un bienfaiteur des losers. Bruno Juffin, Les Inrockuptibles.Un ton survolté, un souffle qui charrie un tourbillon de destins convulsifs. Pollock écrit au galop. Éric Neuhoff, Le Figaro littéraire.Une épopée drolatique et pathétique, une humanité débordante. Philippe Chevilley, Les Échos.  Traduit de l’anglais (États-Unis) par Bruno Boudard. 

livré en 5 jours

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  • Date de parution 26/09/2018
  • Nombre de pages 608
  • Poids de l’article 325 gr
  • ISBN-13 9782253906797
  • Editeur LGF
  • Format 180 x 110 mm
  • Edition Livre de poche

l’avis des lecteurs

« 1917. Quelque part entre la Géorgie et l’Alabama. Le vieux Jewett, veuf et récemment exproprié de sa ferme, mène une existence de misère avec ses fils Cane, Cob et Chimney, à qui il promet le paradis en échange de leur labeur. À sa mort, inspirés par le héros d’un roman à quatre sous, les trois frères enfourchent leurs chevaux, décidés à troquer leur condition d’ouvriers agricoles contre celle de braqueurs de banque. Mais rien ne se passe comme prévu et ils se retrouvent avec toute la région lancée à leurs trousses. Et si la belle vie à laquelle ils aspiraient tant se révélait pire que l’enfer auquel ils viennent d’échapper ? »

Depuis « le diable tout le temps » en 2012, s’il est un roman que j’attendais avec fièvre et appréhension aussi c’est bien ce deuxième roman de Donald Ray Pollock. J’avais écouté l’auteur lors de ses interventions pendant America en 2014 et son comportement de l’époque empreint de timidité, de réserve, limite autiste, fuyant les questions générales et se contentant de répondre qu’il ne connaissait que l’Ohio et plus particulièrement le comté de Ross dont il est originaire pouvait inquiéter le fan. Je l’ai revu cette année à Saint Malo pendant « Etonnants Voyageurs » et ce n’était plus le même homme, avenant, souriant, confiant, heureux de parler de son nouveau roman qu’il avait finalement réussi à écrire trois ans après son premier chef d’œuvre et je dis premier parce que la seconde « masterpiece », c’est bien celle-ci et il va surprendre un paquet de monde le Donald beaucoup plus espiègle, roublard, malin qu’il n’y parait et peut-être aussi soulagé d’avoir réussi pareil coup de maître.

La chape de plomb qui s’abat sur vous dès les premières lignes (vous vous rappelez sûrement, l’histoire de l’arbre à prières dans « le diable… »), un climat étouffant, sordide ne vous laissant pas une seconde de répit avec des histoires lancées par juste quelques petites phrases assassines qui vous percutent immédiatement pour vous faire vivre un autre aspect effroyable du cauchemar indicible de la cité maléfique où les pire perversions humaines sont à la fête, peu d’humour et toujours du genre qui vous fait presque honte d’en rire tant l’imbécilité qui en est l’origine est pitoyable ou effroyable, voilà résumé très rapidement « le diable tout le temps » très grand roman s’il en existe.

Et là, première surprise, l’action démarre entre la Georgie et l’Alabama et non dans l’Ohio avec trois frères ados qui bossent comme des bêtes pour un propriétaire qui se fout ouvertement d’eux, bêtes de somme ignares et corvéables à souhait. Trois frères totalement illettrés sauf l’ainé dont l’existence jour après jour est un dur labeur dans les champs avec leur père en pleine crise mystique depuis la mort dans des conditions épouvantables de sa femme. Ils triment jour après jour pour gagner juste de quoi ne pas mourir de faim. Continuer à croire encore en Dieu parce qu’on sait d’expérience qu’on ne peut pas croire en l’homme, on est dans l’univers grotesque de Flannery O’ Connor, une nouvelle chape de plomb et on a mal devant tant de souffrance.

Et puis à la mort d’épuisement du père, on entre dans un autre roman, on découvre une autre facette du génial Pollock, le même talentueux conteur au service d’une histoire terrible mais tellement belle, émouvante, surprenante et ma foi, fabuleusement drôle.

On peut parler de western avec la création d’une légende autour de ses piètres et sympathiques outlaws braqueurs de banques, frères James du pauvre , mais aussi de road movie avec de multiples rencontres aussi étranges, épiques, décalées que séduisantes tout au long de leur cavale et narrées par un auteur au sommet de son art décrivant le nouvel huluberlu en deux, trois phrases bien troussées pour nous signaler quelle calamité est en approche, de roman sociétal enfin en voyant les prémices des organisations des villes avec le problème de l’assainissement, l’émergence de notables imbus de leur pouvoir, le début des chaînes de montage à Detroit et l’arrivée des premières automobiles marquant la fin proche du règne du cheval, la guerre lointaine en Europe dont l’issue mettra en évidence la fin de l’hégémonie européenne au profit de ce pays foutraque en train de se construire. Tout cet aspect sera visualisé par la lorgnette d’une petite ville de l’Ohio où viendront s’échouer les trois desperados.

Bien sûr, les trois frères Jewett sont des fripouilles mais leur parcours criminel a démarré par hasard et dans ce roman, ils seront loin d’être les pires ainsi rapidement, on va s’attacher à eux, à leur naïveté, à leurs rêves de gosses qui n’ont pas eu d’enfance et au fil des rencontres on découvrira que les vraies ordures sont tout autres, bien ancrées dans le tissu social.

Pollock est capable de scènes horribles et il y en a des particulièrement gratinées ici mais maintenant on sait qu’il est capable aussi d’une énorme tendresse pour les humbles, les accidentés de la vie, les symboles vivants de la poisse. Vous n’oublierez jamais l’histoire de cet ermite qui se déplace depuis des années en suivant un oiseau, pas plus que celle du génial « ministre » des fosses d’aisance de la ville et encore moins l’affection de Cane Jawett pour son petit frère qui bouleverse comme le Steinbeck de « Des souris et des hommes ».

Persévérant dans une terrible veine noire, Donald Ray Pollock, conteur hors pair a su y adjoindre l’humour, la légende d’ un Ouest déclinant et une profonde humanité pour créer un roman immanquable pour tout amoureux de cette littérature.

Chef d’œuvre.

L’Homme pour l’essentiel est ce qu’il cache : un misérable petit tas de secrets. C’est probablement avec cette citation d’André Malraux que l’on peut appréhender toute la noirceur de l’œuvre de Donald Ray Pollock qui nous avait ébloui avec Le Diable, Tout le Temps, un roman ténébreux démystifiant sauvagement la période faste des années quarante aux années soixante, incarnée par ce fameux rêve américain. Troisième roman de l’auteur, Une Mort Qui en Vaut la Peine poursuit cette sombre exploration de l’âme humaine en nous proposant de suivre le destin des frères Jewett, braqueurs de banque néophytes, sévissant durant l’année 1917 entre les états de l’Alabama et de l’Ohio.

En 1917, dans un coin paumé situé entre la Georgie et L’Alabama, les frères Jewett s’échinent à la tâche comme ouvriers agricoles, sous la férule d’un père mystique. Une vie de misère qui trouvera sa récompense au paradis, lors du festin céleste comme le certifie ce vieillard qui perd peu à peu la raison. Mais à sa mort, les trois frères décident de poursuivre un autre rêve inspiré d’un roman populaire mettant en scène un bandit de grand chemin. Chevauchant leurs montures, ils écument les banques de la région avec une audace surprenante tout en bénéficiant d’une chance insolente. Dès lors, une horde de poursuivants se lancent à leurs trousses pour bénéficier de la récompense qui devient de plus en plus conséquente, à la mesure de leurs retentissants exploits.

Même si les événements se déroulent en 1917, on est bien loin de la fresque historique puisque Donald Ray Pollock se détourne des personnages célèbres pour mettre en scène une kyrielle de protagonistes anonymes qu’il dépeint dans des portraits féroces, dépourvus de la moindre complaisance. Néanmoins, pour s’immerger dans le contexte de l’époque, on perçoit, comme des échos lointains, le fracas de cette guerre qui ravage l’Europe et l’émergence des chaînes de montage de Détroit, illustrant les débuts d’une ère nouvelle d’industrialisation. Mais bien loin de tous ces progrès, les frères Jewett vont s’illustrer dans des braquages brutaux et parfois sanglants qui font référence à ce temps révolu des westerns tandis que le couple Fiddler, privé de leur fils indigne, s’acharne à remettre en selle leur petite exploitation agricole après avoir été spolié par un escroc qui s’est emparé de toutes leurs économies. On suit donc ces parcours parallèles en se demandant tout au long du récit comment ces deux destinées si dissemblables peuvent être amenées à se croiser. C’est l’un des enjeux du roman où Donald Ray Pollock mets en scène une impressionnante succession de personnages dont les caractéristiques se dévoilent au rythme d’anecdotes croustillantes, parfois cocasses et très souvent terrifiantes révélant toute les failles, perversions et dépravations des acteurs du roman.

Avec Une Mort Qui en Vaut la Peine, une grande partie du récit se déroule en dehors de l’Ohio. Mais on retrouve tout de même le comté de Ross, où l’auteur à l’habitude de camper toutes ses histoires. On découvre ainsi le Camp Sherman, centre de recrutement situé à proximité de la ville de Meade (Chillicothe) où les soldats côtoient la population au cœur d’une espèce de cloaque grouillant dans lequel se débattent tous les personnages du récit. Une cité animée qui devient l’illustration pernicieuse d’un progrès chaotique à l’instar des toilettes que l’on installe désormais dans tous les foyers et dont Jasper, inspecteur de l’hygiène publique, doit contrôler le niveau, les deux pieds plantés ainsi, au propre comme au figuré, dans la fange de l’humanité. Paradoxalement il s’agit du personnage le plus lumineux du roman avec le jeune Cob Jewett car du barman sociopathe au lieutenant homosexuel fantasmant sur ses recrues, du banquier véreux au shérif corrompu, des prostituées fanées aux artistes licencieux, il y a dans ce roman des personnages qui s’acceptent dans le mal qu’ils incarnent ou qui tentent, souvent en vain, de rejeter les travers de leurs personnalités. Parce qu’il opère par petites touches au travers de tous ces portraits, Donald Ray Pollock répand insidieusement le mal tout au long d’un texte extrêmement riche en péripétie nous permettant de digérer ce roman aussi dense qu’intense et dont le titre évoque les thématiques du sacrifice et du renoncement. Ainsi, au-delà de l’abjection, au-delà du mal, on distingue une lueur d’espoir dans un épilogue aussi poignant que bouleversant.

Sobre quand c’est nécessaire, lyrique quand il le faut, Une Mort Qui en Vaut la Peine est un bel équilibre de noirceur et d’espérance confirmant la propension d’un auteur à mettre en scène, sans fard, sans fioriture et avec un talent qui semble presque inné, toutes les fêlures désagrégeant la conscience de chacun des protagonistes de ce roman crépusculaire.

1917. Les Etats-Unis s'apprêtent à entrer en guerre aux côtés des alliés...


Toutefois, les préoccupations des héros de Donald Ray Pollock sont bien loin de l'actualité géopolitique.


Les frères Jewett, orphelins de mère, survivent à grand-peine avec leur père Pearl dans un taudis sur le domaine d'un riche propriétaire qui les exploite et les maltraite. A la mort brutale de Pearl, Cane et Chimney, plus entreprenants et futés que Cob, cadet de la fratrie un peu simplet, décident de prendre la route, suivant ainsi l'exemple de leur idole Bill Bucket, héros du roman de série B dont ils lisent inlassablement les aventures de bandit de grand chemin. Tous trois s'embarquent alors, à cheval, dans une folle épopée, braquant banques et commerces pour subvenir à leurs besoins, et accèdent bientôt au dangereux statut d'ennemis publics n° 1...


La fuite du trio Jewett servant de fil rouge au récit, celui-ci se bâtit tout autant au gré des chemins de traverse que prend l'auteur pour nous mener à la rencontre d'une kyrielle de personnages y jouant un rôle plus ou moins crucial, leurs principales fonctions consistant visiblement à faire "d'Une mort qui en vaut la peine" un roman haut en couleurs, et à lui impulser une dynamique.


Pour autant, aucun de ses protagonistes n'est négligé, grâce au talent de Donald Ray Pollock pour les sortir de l'anonymat en quelques coups de plume, faisant de chacun un héros aux caractéristiques mémorables. Cet entremêlement de destins constitue une fresque, peuplée de doux rêveurs et de pervers sophistiqués, de brutes épaisses et de mégalos cruels, mais aussi de modestes et gentils individus dont le seul tort est de n'avoir pas eu de chance... Le lecteur découvre ainsi un vaste tableau dont chaque recoin a son importance, et pourrait faire l'objet d'une oeuvre à part entière.


Une fois de plus, Donald Ray Pollock nous fait naviguer dans les eaux sombres de l'Amérique des laissés-pour-compte, monde de misère crasse, d'iniquité et de violence, où une vie ne vaut rien ou en tout cas pas grand-chose. Il joue sur les travers de ses personnages, accentuant leur bêtise, leur suffisance, leur méchanceté, avec un sens du sarcasme et du burlesque fort réjouissant. Aussi, j'ai trouvé ce titre, bien que comptant son lot d'épisodes sordides, moins sombre que ses deux précédents, d'autant plus qu'on y croise quelques figures lumineuses et des bribes de beaux sentiments...


Entre western et chronique sociale, "Une mort qui en vaut la peine", bien que ne possédant pas la prégnance, l'intensité d'un "Le diable, tout le temps" ou d'un "Knockemstiff", est un roman qui, par sa truculence et son rythme enlevé, permet de passer un excellent moment.


1917. Quelque part entre la Géorgie et l’Alabama. Le vieux Jewett, veuf et récemment exproprié de sa ferme, mène une existence de misère avec ses fils Cane, Cob et Chimney, à qui il promet le paradis en échange de leur labeur. À sa mort, inspirés par le héros d’un roman à quatre sous, les trois frères enfourchent leurs chevaux, décidés à troquer leur condition d’ouvriers agricoles contre celle de braqueurs de banque. Mais rien ne se passe comme prévu et ils se retrouvent avec toute la région lancée à leurs trousses. Et si la belle vie à laquelle ils aspiraient tant se révélait pire que l’enfer auquel ils viennent d’échapper ?

En 2011, « Le diable tout le temps », 1er opus de Donald Ray Pollock m’avait littéralement émerveillé, un vrai knock-out. Je me souviens avoir eu quelques difficultés à apprécier d’autres lectures pendant plusieurs mois. C’est donc avec impatience et une certaine appréhension que j’ai commencé ce second roman.

Pour être tout à fait franche « Une mort qui en vaut la peine » n’a pas eu le même impact sur moi, mais cela semblait difficile de faire un doublé de prime abord. Je dis de prime abord car ce roman est beaucoup moins évident et l'écriture plus insidieuse. Le poison coule plus lentement mais atteint ça cible avec la même force.

Les évènements se déroulent en 1917, aux Etats-Unis, pendant la première guerre mondiale et Donald Ray Pollock nous dépeint une fresque épique, avec une palanquée de personnages tous plus délirants les uns que les autres. Il y a énormément de choses dans ce roman, de l’aventure, de l’histoire, du western (eh oui…), du sexe, de l’alcool, du polar, du mystique…c’est foisonnant et absolument jubilatoire.

Moins noir que son roman précédant, enfin… moins désespéré, l’auteur s’ingénie à entrecroiser les petites histoires pour finalement en faire un tout éblouissant. Chaque histoire peut se lire comme une nouvelle, sans connexion avec les autres et au final, tout se tient. Plus d’une fois je me suis demandé comment il allait s’y prendre pour raccrocher les wagons tant les atmosphères sont différentes, mais il y arrive le bougre ! La construction est subtile et d’une extraordinaire intelligence.

Cet auteur à un talent de mise en scène indéniable, il distille ses anecdotes, sécrète les vices de ses personnages, suinte le mal tout au long des pages du roman, tout en coulant astucieusement un humour corrosif par petites touches, çà et là. C’est drôle et terrifiant. Du grand Art. Un Tarantino sous acides devant une fresque de Jérôme Bosch !

Donald Ray Pollock prouve par ce roman qu’il n’est pas l’auteur d’une seule merveille et c’est sans aucun doute un des écrivains les plus talentueux du moment.

C’est grinçant, violent, drôle, noir, glauque, caustique mais c’est surtout sacrement bien écrit. La force de ce roman c’est de vous emmener loin (et pas seulement géographiquement), de vous confronter à des hommes et des femmes qui quelque part sont arrivés au bout de tout et surtout d’eux-mêmes. Ça grouille, c’est chaotique, pas beaucoup de place pour de l’espoir ou une quelconque rédemption mais c’est avant tout profondément humain.

Comme un peintre, l’auteur décrit ses histoires par petites touches puis d’un coup de pinceau ravageur barbouille sa toile.

Il y a quelque chose d’exalté dans sa prose et quand ça va trop loin, une pirouette et vous voilà reparti sur les rails qu’il a choisi pour vous. Un sacrément bon bouquin.

Donald Ray Pollock est grand…lisez-le !


Ce n’est que le second bouquin que je lis de Donald Ray Pollock, mais je crois que je vais déjà devenir accro : Une mort qui en vaut la peine.


Nous sommes en 1017, les USA sont entrés en guerre. Voilà qui ne change rien à la vie de Cane, Cob et Chimmey, trois garçons qui vivent dans la misère la plus totale depuis que la mort de leur mère qui a laissé leur père ruiné. Travail acharné, humiliations, faim et froid sont leur lot. Leur seul moment de joie est la lecture par Cane, l’aîné, d’un roman racontant les aventures incroyables d’un cowboy braqueur intrépide.

C’est donc tout naturellement que, à la mort de leur père, ils plaquent tout et se lancent dans une carrière criminelle dans leur campagne, à la frontière entre la Géorgie et L’Alabama. Bien entendu, les choses ne vont pas se passer comme dans le livre. Et leur « épopée » sanglante changera quelques destins …

La quatrième en appelle aux frères Coen, et c’est bien à eux que m’a fait penser cette galerie de personnages qui oscillent entre pathétique et grotesque. Grotesque étant le premier adjectif qui vient à l’esprit dès les premières pages d’un roman qui serait définitivement et insupportablement désespérant sans ce choix d’un humour, certes très sombre, mais d’un humour quand même.

On se surprend donc, avec un peu de honte parfois, à sourire aux tribulations de ces pieds nickelés en sabots (et avec pas mal de flingues), qui n’hésitent jamais à descendre qui les gène. Comme on sourit aux mésaventures du petit homme chargé de sonder les toilettes de la petite ville de l’Ohio où tout va se terminer, où à celles des différents personnages que les trois frères rencontrent.

Et heureusement qu’on sourit, sinon ce serait à pleurer, voire à se pendre ! On finit même par se surprendre à éprouver de la tendresse pour certains d’entre eux. Comme l’auteur sans doute, puisqu’il nous gratifie d’une sorte de happy end. Un happy end à la sauce Pollock, on n’est pas chez Disney, mais un happy end quand même.

Un roman étonnamment … réjouissant ?

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