La Griffe du chien Tome 1 La griffe du chien
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l’avis des lecteurs
Le pitch
Un monument de littérature qui analyse 50 ans de trafic de drogue entre le Mexique et les USA. Une saga au souffle épique, shakespearien, qui n’a pas d’équivalent (à ma connaissance). Documenté et passionnant. Incontournable.
Pourquoi je vous le conseille ?
Parce que Don Winslow s’est penché sur cette question transfrontalière de trafics en tous genre, et de drogue en particulier, depuis plus de 20 ans, en sondant une montagne de faits, témoignages et recherches documentaires. Pour entrer dans les arcanes de ce business aux revenus colossaux qui repose sur la violence extrême des cartels (mais pas seulement) et la corruption du pouvoir à tous les étages. Pour en appréhender les dommages collatéraux colossaux. Pour lire entre les lignes de la politique américaine, intrusive et grande pourvoyeuse de catastrophes nationales et internationales.
UNE AUTRE FACE DE L’AMÉRIQUE. Ce triptyque revient sur un demi-siècle de lutte contre le trafic de drogue aux US et au Mexique. Habitant San Diego, Don Winslow a lui-même arpenté chaque mètre de cette frontière de la honte pour y puiser les éléments tangibles de cette grande fresque. Des années de recherches, interviews de témoins, analyses de rapports de police, dossiers bancaires et juridiques, qui s’additionnent pour jeter les bases de cette fresque hors du commun.
UNE VISION 360°. Qu’on ne s’y trompe pas. Si le fond du propos est très bien documenté, la forme est spectaculairement romanesque. Plus de 800 personnages se croisent tout au long de cette saga de 2 300 pages pour donner une vision complète et panoramique de cette guerre sans fin. Parmi les personnages récurrents qui donnent nourrissent la saga : Art Keller, le policier anti-drogue maladivement obsédé par sa quête. Adàn Barrera, ami puis ennemi, personnage inspiré par Joaquin « El Chapo » Guzman, baron de la drogue mexicain arrêté en 2016. Cuy, l’enfant soldat inapte à la vie. Marisol, femme médecin courageuse et intrépide… Tous ces destins mêlés offrent un visage à cette guerre sans fin et qui ne dit pas son nom.
TOUS COMPLICES. « L’argent de la drogue représente entre 7 % et 12 % du PIB du pays. Mais une grosse partie revient aux Etats-Unis, dans l’immobilier et d’autres placements. Dans les banques, puis dans les commerces légaux. C’est le secret honteux de la guerre contre la drogue : chaque fois qu’un camé se plante une aiguille dans le bras, tout le monde gagne de l’argent ». C’est cette vérité et bien d’autres aussi difficiles à entendre que l’on découvre à lecture de ce grand (contre)roman américain.
Cette lecture fait suite au commentaire laissé par Jean-Marc lors de la publication de mon billet sur "Les anonymes" de R.J. Ellory.
On trouve effectivement des points communs entre les deux romans, le plus évident étant le thème abordé, celui de la lutte contre la drogue menée par le gouvernement américain pendant une partie de la guerre froide.
Ce qui permet en revanche à "La griffe du chien" de se détacher de l'ouvrage de R.J. Ellory, c'est la capacité de son auteur à doter son récit d'un souffle romanesque et d'une dimension historique qui se fondent en une parfaite osmose.
Sur près de trois décennies, (de 1975 au début des années 2000), il dissèque les enjeux dissimulés derrière la croisade anti-drogue de plusieurs gouvernements successifs, révèle l'étendue de la corruption, des compromissions, la violence des exactions qui ont entouré ce qui finalement n'était rien d'autre qu'une lutte aveugle et sans merci contre la menace communiste présente en Amérique latine.
Art Keller se trouve au coeur de la vaste toile que constitue l'intrigue. De retour du Viet-Nam, il rejoint les rangs de la D.E.A, avec pour mission de démanteler le trafic de cocaïne mexicain. C'est à cette occasion qu'il fait la connaissance des hommes du clan Barrera : Miguel -el Tío, le doyen, et ses neveux Adán et Raúl. Miguel, alors bras droit du gouverneur mexicain de la région du Sinaloa, se débrouille pour manipuler Art et prendre le contrôle du narcotrafic.
C'est le début d'une guerre impitoyable que vont se livrer Keller et les Barrera.
Du Mexique au Honduras, du Nicaragua à New York, le lecteur assiste médusé à à la mise en place d'une secrète et gigantesque organisation qui, au nom de la raison d'état, consiste à échanger des armes contre de la drogue, les premières destinées à éradiquer les mouvements gauchistes, la seconde servant à financer tous les moyens utilisés pour mener à bien cette élimination. La coordination des actions ainsi engagées dans le lutte anti communiste est, pour résumer, "sponsorisée" par les seigneurs de la drogue.
Et peu importent les dommages collatéraux, parmi lesquels, entre autres, l'inondation par le crack des quartiers pauvres des États-Unis, où il fait d'irréversibles ravages, ou encore la mort des innocents qui se sont malheureusement trouvés sur le chemins des trafiquants ou des mercenaires à la solde des services secrets américains chargés de "nettoyer" la racaille de gauche. Peu importe la pauvreté subie par des peuples exsangues, terrorisés par des fonctionnaires corrompus, et dont toutes les ressources ont été détruites au nom de la soi-disant lutte contre la drogue...
"La griffe du chien" embrasse toutes les problématiques -sociale, politique, morale- liées à cet aspect occulte de l'histoire américaine, en évoque tous les acteurs (les gouvernements, la Mafia, la CIA, l'Eglise, même, et j'en passe...) sans jamais nous plonger dans la confusion ou dans l'ennui. Avec patience, Don Winslow élabore son intrigue, pose ses jalons pour nous livrer une oeuvre parfaitement maîtrisée et de surcroît passionnante.
Ses personnages, Art Keller en tête, habité par ses obsessions et sa soif de vengeance, sont d'une consistance qui les rend crédibles et fortement attachants. Malmenés par des puissances qu'ils ne peuvent contrôler et auxquelles ils ne peuvent échapper, la plupart sont condamnés à la solitude, à la perte de ceux qui leur sont chers.
Art incarne une immense et amère désillusion, lui qui ne croit plus en un pays dont les dirigeants bafouent tous les principes qu'il professent.
Le roman de Don Winslow est à la fois épique, violent, instructif, atterrant... il est surtout EXCELLENT !
Art Keller, le « seigneur de la frontière », est en guerre contre les narcotrafiquants qui gangrènent le Mexique. Adàn et Raùl Barrera, les « seigneurs des cieux », règnent sans partage sur les sicarios, des tueurs armés recrutés dans les quartiers les plus démunis. Contre une poignée de dollars et un shoot d’héroïne, ils assassinent 00 pages policiers, députés et archevêques. La guerre est sans pitié.
Attention chef-d’œuvre ! Et c’est une chance car sinon ce pavé de 800 pages aurait pu être indigeste. Un roman qui va mettre en scène un flic de la DEA (Drug Enforcement Administration, service de police fédéral américain dépendant du Département de la Justice des Etats-Unis, chargé de la lutte contre les stupéfiants et leur trafic), et les trafiquants de drogue mexicains…cela peut sembler simpliste de prime abord sauf que Don Winslow apporte des connaissances troublantes et pointues ainsi qu’un regard vif et sans concession sur les polices et les narquotrafiquants du puissant quartel de Sinaola, qui maîtrise actuellement la majeur partie du trafic à destination des Etats-Unis.
Le héros de ce roman, Arthur Keller agent de la CIA, est envoyé (dans les années 1975) au Mexique afin de nettoyer la région des puissants quartels qui la gouverne et qui déversent la drogue aux Etats-Unis. L’opération Condor peut commencer…Tout y est, la corruption, les intérêts financiers hallucinants, les manipulations diverses, la violence (ah oui ?), la religion (la montée de l’Opus Dei au Mexique), la politique…une véritable guerre sale.
Ce roman à une envergure extraordinaire et j’ai eu bien du mal (je n’ai pas vraiment essayé d’ailleurs) à démêler ce qui est du domaine du réel ou de la fiction.
Les personnages sont fabuleux et la dimension politique et sociale de ce roman m’a littéralement subjuguée. Car il ne s’agit pas uniquement de dénoncer les monstruosités commises au Mexique, mais également de prendre en pleine tête les réalités qui sont derrière ces trafics et cette guerre qui laisse toute une population dans un désarroi et une désolation sans fin. Car ne vaut-il pas mieux laisser les gangs s’entretuer plutôt que de risquer le soulèvement organisé d’une population exsangue. Don Winslow ne donne pas de solutions (en existe-t-il ?) mais son roman a le mérite d’amener le lecteur à s’en poser.
Ce roman est assez complexe notamment en raison de la démultiplication des points de vue et des allers—retours dans différentes époques. Mais pas de panique, tout est formidablement bien maîtrisé et admirablement bien documenté.
C’est une fresque magistrale, dans laquelle les frontières entre le bien et le mal sont malmenées, rien n’est simple dans ce récit mais tout est terriblement prenant.
Une lecture dont on ne ressort pas indemne assurément mais que je vous conseille fortement. Ce n’est pas si souvent qu’un roman aussi fascinant me tombe entre les mains.
« Il existe deux choses dont le peuple américain ne veut pas : un autre Cuba sur les territoires d’Amérique centrale, et un autre Vietnam » Ronald Reagan.
Cette phrase, mise en exergue du chapitre 5, résume la thématique centrale de La griffe du chien de Don Winslow. Car même si l’’intrigue romanesque tourne autour du trafic de drogue entre le Mexique et les USA, c’est bien de cela qu’il s’agit en premier lieu.
Art Keller, ancien de la CIA, est entré à la DEA au retour du Vietnam, et a commencé sa carrière au Mexique. Il y a fait connaissance avec Miguel Angel Barrera, Tio, et ses deux neveux, Adan et Raoul. Tio est flic et l’aide à faire tomber le parrain local de la drogue. Peu de temps après une arrestation qui tourne au massacre, Art s’aperçoit que tout n’a été qu’une manœuvre des Barrera pour prendre en main, non pas la production de drogue, mais le transport de tout ce que produisent les cartels colombiens. Tio et ses neveux visionnaires se sont en effet rendu compte que ce qu’ils avaient de plus précieux à vendre est une frontière immense avec le premier acheteur de drogue du monde. Entre Art Keller et les Barrera, une guerre sans merci s’engage. Une guerre bien plus vaste que celle de la drogue. Une guerre qui fera de très nombreuses victimes, et aura, parmi ses protagonistes Nora, call girl de luxe, Callan, tueur à gage irlandais, la mafia, la CIA, les milices d’extrême droite d’Amérique centrale, l’église …
Ce roman est un vrai monument. Presque huit cent pages pour disséquer le rôle des gouvernements américains successifs dans la répression sanglante des mouvements pro communistes en Amérique centrale dans les années 70 et surtout 80. Pour relier cette action avec le trafic de drogue à la frontière américano-mexicaine. Pour mettre en lumière la corruption de l’état mexicain, et la façon dont les narcos sont devenus plus puissants que l’état lui-même, capables en deux semaines de faire plier l’économie du pays, pour ensuite négocier leur aide. Pour disséquer l’influence de tout cela sur la signature du fameux accord de l’ALENA, qui allait permettre la libre circulation des marchandises et des capitaux entre les deux pays. Et celle de ces conflits sur une autre guerre, beaucoup plus feutrée mais néanmoins sans pitié, celle que se livrent, en Amérique latine, les tenants de la théologie de la libération et l’Opus Dei, très bien vu par le Vatican de Jean-Paul II.
Ce n’est pas pour autant un essai, ou une étude. C’est une véritable œuvre romanesque, avec des personnages extraordinaires, hors normes, du souffle, beaucoup de violence (on s’en douterait), mais jamais gratuite, et une construction impeccable. Une œuvre romanesque qui sait prendre son temps pour décrire les odeurs dans un jardin mexicain ou l’épouvantable tremblement de terre de Mexico de septembre 85.
Une œuvre magistrale, époustouflante, dure, qui prouve, une fois de plus, que les américains savent révéler leurs pires turpitudes avec un talent exceptionnel. Les révéler et les analyser, car Don Winslow ne s’arrête pas à la dénonciation des horreurs perpétrées en Amérique centrale. Il fait également le rapprochement entre ce que coute la guerre contre la production de drogue (qui cache en réalité une guerre contre la révolte de populations exsangues), et ce que couteraient les solutions visant à faire chuter drastiquement la demande aux USA. Il s’arrête là, laissant le lecteur tirer ses propres conclusions … Des conclusions affolantes si on les résume ainsi : mieux vaut des pauvres drogués qui s’entretuent entre gangs, que des pauvres organisés et revendicatifs.
Il nous manque peut-être, en France, quelques écrivains de ce calibre, pour nous mettre sous les yeux certaines vérités désagréables. Nos gouvernants n’ont-ils pas intérêt à avoir dans nos banlieues des pauvres qui brûlent leurs propres voitures, et tiennent des discours islamistes qui ne peuvent que leur aliéner le reste de la population, plutôt que des pauvres organisés avec des revendications qui risqueraient de leur attirer les sympathies d’une bonne partie de la société ?
Mais ceci est une autre histoire non ? Toujours est-il que Don Winslow, déjà excellent auteur de polar avec sa série consacré au privé Neal Carrey passe là à une dimension supérieure et produit un véritable chef-d’œuvre.
Enfin, il est arrivé. Depuis qu’on sait que Don Winslow était en train d’écrire la suite de La griffe du chien, on était sur les dents. Puis le roman est sorti aux US, je l’avais vu au printemps en Espagne, et ici, rien. Mais là, ça y est, Cartel est enfin sorti chez nous.
2004. Les deux ennemis mortels de La griffe du chien, le narco Adan Barrera et Art Keller l’ex agent de la DEA qui l’a fait tomber sont au calme. Barrera dans une prison de haute sécurité en Californie, Keller dans un monastère où il s’occupe des abeilles. Jusqu’à ce que deux collègues de Keller le retrouvent : Barrera est extradé au Mexique, et il a mis la tête de Keller à prix : Deux millions de dollars.
La guerre sanglante entre les deux hommes va reprendre, dans un Mexique livré à un chaos total où les différents cartels se font une guerre sans pitié. Une guerre dont les premières victimes sont les journalistes, et comme toujours les plus pauvres, les plus fragiles, ceux dont tout le monde se fout complètement.
Je vais répondre sans attendre aux deux questions que vous me posez :
Oui c’est du même niveau que La griffe du chien, monumental donc.
Oui on peut le lire indépendamment du précédent. Mais franchement, donnez-moi une seule bonne raison pour ne pas tout lâcher et se précipiter sur La griffe du chien si vous ne l’avez jamais lu ?
Du coup, est-il utile d’aller plus loin ? Dire que c’est la digne suite du précédent devrait suffire pour vous persuader de vous précipiter. Tout en sachant que vous allez être secoués. Parce que la situation ne s’est pas améliorée, bien au contraire, et que Don Winslow ne fait aucun cadeau.
Un prologue qui vous plonge immédiatement dans le bain, une écriture directe, et la description et l’analyse acérée de tout ce qui se joue autour de cette frontière. Une guerre contre la drogue qu’en fait personne ne veut gagner, tant les masses d’argent en jeu sont importantes, une guerre livrée uniquement au Mexique, avec des victimes uniquement mexicaines (et un peu guatémaltèques) alors que l’acheteur est … américain. Une guerre sale (comme toutes les guerres) et tordue (comme toutes les guerres) car, si les cartels ne sont plus directement soutenus par la CIA comme durant la période précédente décrite par la griffe, les alliances politiques entre Washington et Mexico font que certains sont vus avec plus d’indulgence que d’autres.
Corruption généralisée, polices (locales, d’état ou fédérale) et armée pourries jusqu’à la moelle, politiques mouillés jusqu’au plus hauts postes de l’état, indifférence du grand voisin du Nord aux dizaines de milliers de morts, et des populations prises en tenaille entre les différentes armées, car ce sont des armées. La situation est atroce. Sans jamais se complaire dans le voyeurisme l’auteur ne fait aucun cadeau, on prend le choc en pleine figure.
Ce serait insupportable sans son sens de la construction, sa puissance narrative qui emporte tout et surtout, l’humanité avec laquelle il crée une multitude de personnages inoubliables. Courageux, salauds, admirables, pourris, menés par la haine, l’amour, le courage, pris dans un tourbillon qui les dépasse ou résistant avec un courage inouï, ils sont tous extraordinaires : Keller et Barrera, liés jusqu’à la mort par la haine qu’ils se vouent, des chefs narcos fous furieux comme Ochoa, se voyant en stars de cinéma comme narco Polo, ou voulant entrer dans la bonne société de la capitale comme Martin et Yvette Tapia, portrait saisissant d’un enfant tueur pris dans le tourbillon de folie, des hommes et de femmes qui basculent dans la haine ou la peur, et de magnifiques personnages féminins, dans tous les camps, vamps, victimes, bourreaux, manipulatrices et manipulées, incroyablement courageuses et terrorisées, inoubliables.
C’est aussi un hommage appuyé aux journalistes qui payent un très lourd tribut à cette guerre (c’est à eux tous qu’est dédié le roman), Oscar, Ana, Pablo … et également au peuple mexicain qui lutte, se révolte, manifeste, se relève, croit encore et toujours à la culture, à la démocratie et à la dignité, malgré l’immensité des malheurs qui l’accablent.
« Je parle pour ceux qui ne peuvent pas parler, les sans voix. J’élève la mienne, j’agite les bras et je crie pour ceux que vous ne voyez pas, que vous ne pouvez peut-être pas voir, les invisibles. Pour les pauvres, les faibles, ceux qui sont privés de droits, les victimes de cette prétendue « guerre contre la drogue », pour les quatre-vingt mille personnes assassinées par les narcos, par la police, par l’armée, par le gouvernement, par les acheteurs de drogue, par les marchands d’armes, par les investisseurs dans leurs tours étincelantes qui ont fait fructifier leur « argent nouveau » avec des hôtels, des centres commerciaux et des lotissements.
Je parle pour ceux qui ont été torturés, brûlés et écorchés vifs par les narcos, battus à mort et violés par les soldats, électrocutés et à moitié noyés par la police. (…)
Ce n’est pas une guerre contre la drogue.
C’est une guerre contre les pauvres.
Une guerre contre les pauvres et les faibles, contre les sans voix et les invisibles que vous voudriez balayer de vos rues comme ces déchets qui viennent salir vos chaussures.
Félicitations.
Vous avez réussi.
Vous avez fait le grand nettoyage. (…)
Je préfère être avec eux qu’avec vous.
Je suis sans voix désormais.
Je suis …» A vous de le découvrir.
Ah aussi, c’est un grand roman politique. Voilà … Lisez Cartel.
Don Winslow / Cartel (Cartel, 2015), Seuil (2016), traduit de l’anglais (USA) par Jean Esch.
PS. Juste un petit truc. Don Winslow est un écrivain majeur, qui connaît sur le bout des doigts les affaires de drogue, de politique, la vie au Mexique etc … Par contre sur les satellites, il écrit n’importe quoi, c’est dommage.
Non on ne peut pas commander le survol d’une zone par un satellite. Un satellite a une orbite non modifiable (pas plus que celle de la lune). On peut par contre lui demander de prendre une image quand (et seulement quand) il passera au-dessus de la zone intéressante. Et on n’a pas besoin de demander l’autorisation du pays qu’on prend en photo, même si c’est un pays « ami ».
Non on ne peut pas reconnaître une personne à partir d’une image satellite (reconnaître un visage, si tant est qu’on le voie avec une vue prise à des centaines de kilomètres par-dessus, demande une résolution de quelques millimètres, non accessible). On peut tout au plus compter les gens qui sont sur la photo, pendant les quelques secondes que dure la photo …
Et non on ne peut pas capter une conversation depuis l’espace. Comme disait l’affiche d’un vieux film, « dans l’espace personne ne vous entend crier », parce qu’il n’y a pas d’air pour propager le son.
C’était la petite mise au point du casse-bonbons …
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