
Benny Griessel Tome 5 En vrille
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l’avis des lecteurs
« Traumatisé par le suicide d’un collègue, Benny Griessel replonge dans l’alcool. Sa supérieure hiérarchique le protège en confiant à son adjoint Cupido l’enquête sur le meurtre d’Ernst Richter, créateur d’un site qui fournit en toute discrétion de faux alibis aux conjoints adultères. Richter faisait chanter ses clients. Est-ce là une piste ? L’analyse des relevés d’appels de son portable, l’épluchage des comptes de sa start-up, les interrogatoires de ses employés, les perquisitions ne donnent rien. Les soupçons se portent aussi sur François du Toit, un viticulteur en faillite. Rien de probant. Les Hawks sont dans l’impasse. La solution surgira, contre toute attente, de l’esprit embrumé d’un Griessel au bout du rouleau. »
J’ai toujours du mal à croire que mes auteurs favoris se plantent… et j’aime beaucoup Deon Meyer ! Ses romans, très bien construits au niveau de l’intrigue, du suspens, avec des personnages profondément humains (des failles, des défauts… mais sensibles, intelligents) vont bien au-delà du simple polar. Ses enquêtes prennent généralement en compte des faits de société et sont sacrément ancrées dans l’histoire de l’Afrique du sud dont on peut dire qu’elle a été sanglante et mouvementée. Il nous montre justement comment ce pays tente de se sortir du sous-développement et de retrouver la paix malgré les réticences et les grincements de dents de certains. Je lis Deon Meyer depuis longtemps, un nouveau Meyer était une fête mais avec ce livre, j’ai été franchement déçue !
L’histoire se tient, Deon Meyer sait toujours raconter une histoire et il nous amène à la résolution de l’enquête en bonne et due forme ! Un polar tout à fait correct mais pas époustouflant et lent.
Deon Meyer a perdu de sa profondeur, de son acuité, ses personnages sont plats (pourtant bon sang ! Benny se remet à boire !). Deon Meyer est dans l’action mais plus dans la psychologie, on ne les comprend plus… Il fait converger deux histoires, l’enquête et la vie d’un viticulteur sud-africain, il sait le faire, c’est intelligemment construit mais au lieu de renforcer le suspens, ce procédé l’atténue, on se perd, enfin je me suis perdue en route, l’intérêt parti en vrille…
J’ai ressenti un peu la même chose à la lecture des derniers Lehane ou Winslow… Et alors ? Est-ce un hasard ? Ces trois-là ont travaillé pour le cinéma. Comme si leur univers s’était formaté et tout ce qui faisait leur originalité, leur force, leur voix propre disparaissait. Meyer s’en est-il rendu compte ? Il fait faire la distribution du film par un de ses personnages, clin d’oeil ou promo ? Ce bouquin ressemble à un scénario qu’on aurait relooké en roman ou à un roman écrit à la manière d’un scénario sans réelle dimension sociologique, politique, psychologique…
En vrille…
Grosse déception
Le dernier Deon Meyer se fait étriller partout sur les blogs. C’est vrai, En vrille est loin d’être son meilleur roman. C’est vrai on attend davantage de lui. Ceci dit, je ne me suis pas ennuyé une minute.
Ernst Richter est un homme en vue au Cap. Du moins pour ceux qui s’intéressent à la rubrique people et aux nouvelles technologies. Il est le créateur et le propriétaire de « Alibi », une boite qui vend des faux alibis à tous ceux qui veulent tromper leur conjoint sans se faire attraper. Drôle, bronzé, sympathique, il est un modèle pour les uns, le diable pour d’autres.
Maintenant il est mort. A la suite d’une tempête il est retrouvé par hasard enterré sous le sable d’une dune alors que cela faisait trois semaines qu’il avait disparu. Les Hawks de Benny Griesel sont en charge de l’enquête. Un Benny qui, à la suite du suicide d’un collègue, a replongé dans l’alcool. Il va avoir besoin de toute l’aide de ses collègues pour sortir la tête de l’eau et trier, parmi les dizaines de personnes qui lui en veulent à mort qui a tué Ernst.
Donc, est-il vrai que ce dernier ouvrage n’est pas le meilleur de son auteur ? A mon avis oui. C’est un petit Deon Meyer. Comme 13 heures par exemple, et loin de la puissance et du souffle de L’âme du chasseur, des Soldats de l’aube ou de Lemmer l’invisible par exemple. Est-il indigne pour autant ? Toujours à mon avis, non.
Si je dois comparer à mes lectures récentes, j’ai passé avec Benny un aussi bon moment qu’avec Zack ou Viens avec moi. Alors c’est vrai j’attends plus de Deon Meyer, et je suis un peu déçu. Mais je ne me suis pas ennuyé pour autant.
Pour commencer, une bonne partie du roman se déroule dans le milieu du vin, milieu qui m’intéresse. Sa façon d’inclure dans le récit un panorama de l’évolution de cette industrie si particulière des années 70 à nos jours en Afrique du Sud est habile, et le récit n’en souffre pas.
Ensuite, qu’il soit en forme ou complètement sous l’eau comme ici, j’aime bien Benny, et j’aime le retrouver. Lui et ses collègues qui, roman après roman, témoignent des difficultés à construire un pays débarrassé des vieux réflexes de l’apartheid. Eux qui, grâce à l’auteur, affrontent les nouveaux défis, les nouvelles horreurs, et se réjouissent parfois des réussites du pays.
Et pour finir l’auteur est un bon artisan qui sait construire une intrigue.
Donc ce n’est pas le livre de l’année, ce n’est pas le meilleur de l’auteur, les amateurs de bière peuvent peut-être passer leur chemin, mais une fois de plus j’ai passé de bons moments de lecture avec Deon Meyer.
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