
La Tête de l'emploi
Résumé éditeur
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l’avis des lecteurs
Bernard a cinquante ans, il est marié à Nathalie. Sa fille Alice déploie ses ailes et quitte le nid pour un stage au Brésil. Bernard est conseillé financier chez BNP (tiens, tiens cela me fait penser à quelqu'un ....), il a gravi les échelons un à un et est plutôt satisfait de sa vie.
Tout à coup survient un cataclysme dans sa vie, plus rien ne va plus, tout s'écroule : le départ d'Alice, ses relations avec Nathalie et la crise financière qui fait des ravages. Au boulot, il faut s'adapter, il doit reprendre des fonctions au guichet car il inspire confiance, il a une bonne tête lui dit-on, la tête de l'emploi.
Tout ce qui était réglé comme du papier à musique - sa vie, son quotidien, ses habitudes - tout s'écroule comme un château de cartes, la chute ... et après ??? La vie nous réserve parfois des surprises...
Bon, soyons clair, ce n'est pas un chef d'oeuvre, mais j'ai passé un bon moment avec Bernard, un antihéros - un "Pinon" ai-je pensé - le gars qui n'a pas de chance. C'est bien le portrait d'un gars ordinaire qui nous est dressé ici avec des clichés souvent il est vrai mais avec beaucoup d'humour et de dérision. J'ai eu de l'empathie pour Bernard travaillant dans le même milieu professionnel, ça aide un peu !
C'est un roman sans grande prétention qui aborde au second degré le monde financier d'aujourd'hui, l'hypocrisie, l'individualisme et l'indifférence dans le monde du travail, la dégringolade sociale, les rapports parents-enfant, le manque d'amour et de tendresse et la routine du couple mais aussi le chemin d'une reconstruction.
Une comédie sociale drôle que j'ai lue en quelques heures. L'idéal pour se vider la tête.
Ma note : 7/10
A 50 ans, Bernard se voyait bien parti pour mener la même vie tranquille jusqu’à la fin de ses jours. Mais parfois l’existence réserve des surprises… De catastrophe en loi des séries, l’effet domino peut balayer en un clin d oeil le château de cartes de nos certitudes. Et le moins que l’on puisse dire est que cet homme ordinaire, sympathique au demeurant, n’était pas armé pour affronter ce qui l’attendait.
J’ai reçu le nouveau roman de David Foenkinos grâce aux éditions J’ai lu et je tiens d’abord à les remercier avant de me lancer dans ma chronique.
David Foenkinos, c’est un auteur que j’ai connu à travers son succès La Délicatesse. Un roman tout en délicatesse comme son nom l’indique mais aussi bourré d’humour. Forte de cette première expérience plus que positive, c’est un peu le cœur léger que j’ai entamé ma lecture de La tête de l’emploi. Malheureusement pour moi, la magie n’a pas opéré. Je ressors déçue de cette lecture. Voici pourquoi.
Tout commence avec le personnage principal. Il s’appelle Bernard. Autant le dire tout de suite, Bernard est un pauvre type. D’abord, il y a son prénom sur lequel s’étend pendant deux pages le personnage. Bernard, c’est un prénom banal qui laisse peu de place à la personnalité du gars et à la surprise. Ainsi Bernard est l’archétype du mec qui rate tout et quand je dis qu’il rate tout, c’est qu’il ne fait pas les choses à moitié.
Doté d’une personnalité quasi inexistante, Bernard va successivement perdre son emploi puis sa femme. Il est d’abord viré pour s’apercevoir quelques pages plus loin que sa femme le trompe et qu’elle souhaite le quitter. Bref, rien ne va plus pour notre pauvre Bernard déjà bien pathétique.
Sans emploi, sans femme, Bernard n’a pas le choix: il retourne vivre chez ses parents de 80 ans. Ces derniers sont deux petits vieux encroûtés dans leur routine. Le père ne décolle pas de sa télévision, la mère croit toujours que Bernard est en enfant et le traite comme tel. Bref, Bernard et face à la réalité de sa situation: il est un looser, obligé de dormir dans sa chambre d’adolescent, décorée de posters des Pink Floyd, forcé de mettre des patins dès qu’il franchit le seuil de la maison de ses parents.
L’histoire du roman aurait pu être touchante. En effet, elle paraît d’actualité tant la crise économique a inversé les rôles: les plus que grands enfants se voient contraints de retourner vivre chez leur parents. Mais avec David Foenkinos, ça ne prend pas. Le roman ne parvient pas à décoller des clichés. Tout y est vu, revu. Bernard est un looser, un parfait nigaud qui ne sait pas s’y prendre. Ses parents sont des vieux schnoques qui n’ont jamais fait preuve de tendresse avec lui. Le père est dur avec son fiston, la mère le traite encore comme un grand bébé. Les personnages sont caricaturaux à l’extrême et ne nous emportent ni dans l’émotion, ni dans le rire. On devine toute l’intrigue à cent mètres et l’auteur laisse peu de place à la surprise. Même quand le surprise est au rendez-vous, elle semble grossière.
Il y a certes quelques scènes qui se veulent drôles mais elles apparaissent tout au plus lourdes, sans grand intérêt si ce n’est de mettre le personnage en plus grande difficulté. La fin est elle aussi attendue et fait du roman un de ces genres de livres aussi vite lus aussi vite oubliés.
Le roman se lit donc sans difficulté et il déroule une histoire à laquelle on s’attend avec une précision de métronome. Le banal de l’intrigue et du personnage ne m’a pas du tout emballée. L’histoire de ce Bernard super looser ne m’a pas touchée. Je me suis même presque ennuyée. C’est raté pour ma part!
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