Mascarade
Résumé éditeur
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l’avis des lecteurs
TTT - Très Bien "En 1992, l’écrivain américain Robert Coover (1932-2024) signait un article dans le New York Times intitulé « La fin des livres ». Il y célébrait le lien hypertexte de l’Internet naissant comme « la véritable libération de la tyrannie de la ligne » dont le roman tirerait son pouvoir en imposant un ordre de lecture. Trois décennies plus tard, l’hypertexte n’a pas tué le roman, mais il a peut-être contribué à faire évoluer son art. La preuve avec celui-ci où le « je » circule entre les personnages. Chacun de ces narrateurs dévoile une subjectivité inédite, comme l’hypertexte génère une nouvelle page Web. Un voyou, une écrivaine, un musicien avant-gardiste déchu, un avocat, une photographe, un comédien préparant une création sur la « terreur de l’insignifiance » : cette mosaïque résumant l’Amérique se croise au sommet d’un gratte-ciel de Manhattan. Tous sont les convives ahuris d’une fête étrange, à laquelle personne ne semble participer de bon cœur et où tout le monde est seul ensemble. « C’est que la solitude est quelque chose de permanent et d’inéluctable, alors que l’amour est volatil », éclaire un participant."
Dans un penthouse de Manhattan, une fête réunit des inconnus et s’achève dans la folie. Le testament de Coover.
La fête se déroule au fil de rencontres improbables entre inconnus. Chacun est tour à tour dans le viseur de Coover, avec ses mots, sa façon de s’exprimer, ses obsessions et ses souvenirs. On retrouve le talent de l’auteur pour reproduire les accents, les expressions de personnages qui apparaissent un instant, avant de replonger dans la foule. On croise un musicien dépassé adepte de la musique sérielle, une agente immobilière au nez d’aigle qui cherche à vendre l’appartement dont elle ignore le propriétaire, deux gamines fauchées qui sont montées là par hasard. Et une mystérieuse bonne sœur qui dégage une odeur nauséabonde.
Rapidité et concision
Le délire s’empare de tous, et la fête se finit en partouze, en mascarade funèbre. Coover bascule avec grâce dans le fantastique, au gré de « glissandos » (le terme est justement employé dans sa préface par Stéphane Vanderhaeghe, le traducteur) qui font passer le lecteur d’un personnage à l’autre. Coover s’amuse, s’inquiète de ne pas avoir le temps de terminer son livre, et, pressé, donne dans la rapidité et dans la concision.
Il retrouve la verve burlesque du Bûcher de Times Square, mais on sent qu’il veut faire vite, mettre le point final avant que la mort ne le mette pour lui.
Du coup, son roman est comme un précipité, un concentré de ses thèmes : l’Amérique, la folie d’un pays en chaos perpétuel, la drôlerie, les accents et les tics de langage. T. C. Boyle admirait énormément Robert Coover : on comprend
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