À première vue

Ce roman est différent des romans que nous propose Colleen Hoover, mais nous retrouvons bien la plume envoûtante de l’auteur. Dès les premières lignes, j’ai été propulsée dans l’univers si décalé de Merit.

L’auteur nous fait rencontrer la famille complètement déjantée de Merit. C’est assez drôle parce que mes avis sur les membres de sa famille « à première vue » et à la fin du livre étaient complément différents, voir opposés. Car en effet, ce roman est rempli de secrets de famille.

Merit elle m’a plus que touchée… Elle n’est pas parfaite, elle est parfois presque méchante, elle est blasée, immature. Mais lorsqu’on regarde au fond d’elle même, elle est juste perdue et seule. Elle est très attachante par son côté pur. Son désespoir m’a bouleversée.

Nous voyons sa relation avec ses frères et sœurs et cela m’a brisé le cœur, car elle a des difficultés à se faire de la place dans cette famille nombreuse.

Chaque personnage est complexe, détruit, et très touchant. Chaque personnage aborde un sujet dur. C’est comme si l’auteur avait choisi des sujets importants, touchants et sensibles et les avaient transformés en personnages.

« Toutes les erreurs n’entraînent pas forcément de conséquences. Parfois, elles n’invitent qu’au pardon. »

Parlons de Sagan. Sagan est un personnage vraiment hors du commun. Il m’a un peu fait penser à Lévi dans Fangirl de Rainbow Rowell, très excentrique, sympa, drôle. Mais c’était à première vue. Car en effet, comme tout les autres personnages du roman, il cache un secret très dur et qui fait référence à un sujet d’actualité. Ce que j’ai beaucoup apprécié chez lui c’est sa franchise. Il est peut-être trop franc, il peut être blessant par moment, mais il n’est pas « gaga » comme certain garçons dans les romances. Il possède tout de même un côté tendre et protecteur envers Merit et sa famille.

J’ai beaucoup aimé que l’auteur aborde le terme de la famille, surtout celui des jumelles, qui montre qu’il y en a souvent une dans l’ombre de l’autre. Elle aborde également celui de l’adolescence, j’ai trouvé ça super et très important. Je trouve juste dommage que le titre Without Merit à été transformé en À première vue. Le titre en VO faisait référence à moment assez fort dans le roman, il illustrait la sensation de Merit d’être seule et pas aimée.

Ce roman est un vrai chamboulement, assez différent des Colleen Hoover habituels, mais tout aussi touchants que ces deniers. Je dirais que ce que j’ai préféré dans ce roman c’est les personnages. Ils sont, comment expliquer… « réels ». Ils ne sont pas romancés, enjolivés, ils sont purs.

« Je t’aime assez pour t’embrasser, crois-moi. Mais je voudrais que tu puisses t’aimer autant que je t’aime. »

J’espère que mon avis vous aura plu et qu’il vous a donné envie de lire À première vue. N’hésitez pas à écrire dans les commentaires si vous l’avez lu, si vous avez déjà lu un livre de l’auteur, ou déjà lu un roman semblable.