Cycle de la Tour de Garde : Capitale du Nord
  • Date de parution 25/08/2023
  • Nombre de pages 384
  • Poids de l’article 400 gr
  • ISBN-13 9782373057478
  • Editeur FORGES VULCAIN
  • Format 205 x 141 mm
  • Edition Grand format
Fantasy Ouvrage de référence de l'auteur

Cycle de la Tour de Garde : Capitale du Nord Tome 1 Citadins de demain

3.98 / 5 (753 notes des lecteurs Babelio)

Résumé éditeur

Amalia Van Esqwill est une jeune aristocrate de Dehaven, issue d’une puissante famille : son père possède une compagnie commerciale et sa mère tient un siège au Haut Conseil. Progressistes, ils lui ont offert, à elle et à d’autres enfants de la Citadelle, une instruction basée sur les sciences et les humanités. Jusqu’au jour où le fiancé d’Amalia se met en tête de reproduire un sortilège ancien dont il a appris l’existence dans un livre. Au moment précis où la tension accumulée dans les Faubourgs explose et où une guerre semble prête à éclater dans les colonies d’outre-mer, la magie refait son apparition dans la ville si rationnelle de Dehaven. Et malgré toute son éducation, Amalia ne pourra rien pour empêcher le sort de frapper sa famille et ses amis. Deuxième roman de Claire Duvivier, Citadins de demain est le premier volume de la trilogie Capitale du Nord. Capitale du Nord, constitue, avec Capitale du Sud (dont le premier volume, Le Sang de la cité, écrit par Guillaume Chamanadjian, est sorti en avril 2021) le cycle de la Tour de garde. Claire Duvivier est née en 1981. Son premier roman, Un long voyage, a remporté les prix HORS CONCOURS 2020, le Prix Libr’à Nous, catégorie imaginaire 2021, et le Prix ELBAKIN.net du meilleur roman francophone de fantasy 2020

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  • Date de parution 25/08/2023
  • Nombre de pages 384
  • Poids de l’article 400 gr
  • ISBN-13 9782373057478
  • Editeur FORGES VULCAIN
  • Format 205 x 141 mm
  • Edition Grand format

l’avis des lecteurs

Citadins de demain de Claire Duvivier est le premier volume de la trilogie Capitale du Nord. Le roman est publié par les éditions Aux forges de Vulcain. Il fait partie du cycle de la Tour de garde, cycle composé de deux trilogies : Capitale du Nord (Dehaven) et Capitale du Sud (Gémina) dont le premier volume Le sang de la cité de Guillaume Chamanadjan est paru en avril 2021.

Deux villes, deux ambiances

Si Guillaume Chamanadjan a ouvert le bal avec Gemina et le Sud, ça ne veut pas pour autant dire qu’il y ait un ordre de lecture pour ces trilogies. Pour le moment, on peut lire une des deux (même si cela serait un peu dommage) ou commencer directement par le Nord. Pour le moment, les deux trilogies sont liées par quelques petits points seulement, mais on peut imaginer que la situation du continent va certainement avoir des répercussions sur les deux villes que sont Gemina et Dehaven.

Pour nous faire découvrir Dehaven, Claire Duvivier a opté pour un angle d’approche très différent de son comparse Guillaume Chamanadjan, qui nous présentait la ville par les yeux d’un commis d’épicerie. L’histoire est ici racontée à la première personne par Amalia Van Esqwill, jeune fille issue d’une famille noble. Son histoire et son enfance sont fondamentalement différentes de Nox mais aussi des autres jeunes de la capitale du Nord. En effet, Amalia ainsi que ses proches amis Hirion et Yonas ont reçu une éducation particulière, leurs parents désirant en faire des citoyens de demain, des personnes très cultivées dans tous les domaines. La famille de la jeune femme est très puissante, son père étant à la tête d’une compagnie de commerce, et sa mère tenant un siège au haut conseil de la ville. Ils sont très proches de la famille de Hirion, avec qui Amalia a passé toute son enfance.

Le fait de découvrir la ville par les yeux de personnages évoluant dans un milieu plus huppé et plus intellectuel donne une toute autre ambiance au récit. On ne découvre pas les mêmes quartiers, la ville apparait beaucoup plus froide et pas seulement pour son climat. Dehaven est aussi une ville portuaire, mais plus semblable à Amsterdam. Pour accentuer cette atmosphère particulière de la cité, l’autrice a choisi d’opter pour un style particulier en employant quasi exclusivement le passé simple, même dans les dialogues. Cela est assez déroutant au départ mais convient particulièrement bien au récit et plante formidablement le décor.

Une intrigue qui se complexifie

L’histoire débute sur un rythme assez proche de celui du Sang de la cité, un peu lent, mais qui permet de découvrir la ville, son fonctionnement et les différents personnages. On retrouve ainsi des éléments de construction narrative en commun entre les deux séries: la découverte de l’univers par les yeux d’un personnage, la prise de conscience des tensions qui existent au sein de la cité et du monde en général, puis un élément vient troubler la vie des protagonistes. Dans les deux cas, cet élément est lié à la magie et à la double nature de la ville. Dehaven apparait également comme un personnage à part entière, comme recelant de secrets et de mensonges qui vont influer sur le destin d’Amalia et de ses amis.

L’intrigue parait assez simple au départ, puis se complexifieau fil des pages. Le récit s’intéresse à l’histoire personnelle d’Amalia et de sa famille qui est lié à celle de la cité et ainsi à un aspect diplomatique important. Puis la magie vient prendre de plus en plus de place dans l’intrigue. Claire Duvivier prend le temps pour brosser le caractère de ses personnages, Amalia apparait un peu distante au départ puis devient vite attachante, une femme moderne qui se pose beaucoup de questions et essaye de faire au mieux dans une situation difficile. La tension monte peu à peu, le récit se fait de plus en plus prenant jusqu’à une fin terriblement marquante. On ne peut qu’essayer d’imaginer la suite (et l’attendre avec impatience) et penser aux concordances futures entre les deux trilogies.

Avec Citadins de demain, Claire Duvivier brosse un portrait à la fois différent et semblable de l’univers de la Tour de Garde de celui esquissé par Guillaume Chamanadjan dans Le sang de la Cité. Cependant, les deux trilogies laissent augurer un projet de grande envergure dont il me tarde de poursuivre la lecture.

Une lecture un peu en dent de scie. J’ai aimé certains passages mais l’ensemble n’a pas vraiment été satisfaisant.

Je pense que mon problème est que je suis ressortie de cette lecture frustrée. Surtout parce que j’ai l’impression d’avoir attendu en vain que ça démarre, et que même le final n’arrangeait rien.

Je vais maintenant vous en parler plus en détail, ça m’aidera à vous expliquer ce qui n’a pas marché pour moi.

Amalia Van Esqwill fait parti de l’aristocratie de Dehaven. Officiellement les nobles n’existent plus, ils n’ont plus de titres. Mais la famille d’Amalia est resté parmi les plus riches grâce au commerce.

Ses parents sont progressistes. Ils ont décidé, avec une autre famille du coin, d’élever leurs enfants pour en faire des « Citadins de demain ». En gros fini l’éducation stricte, la politique, la religion, les bonnes manières, la littérature … Tout ce qui fait l’éducation dans la haute société normalement.

Amalia, ainsi que son demi-frère, son voisin, Hirion, et la sœur de celui ci, ont appris la diplomatie, « les humanités » (sciences sociales), le commerce, les sciences, la technologie … Tout pour être un parfait chef d’entreprise plus tard.

On les a aussi tenu éloigné de tout ce qui est croyance populaire, magie, et autres sujets de superstitions réservés au peuple.

Evidemment les choses ne sont pas non plus parfaites. Suite à une maladie qui l’a rendu folle, la sœur de Hirion est vite écartée, ainsi que son demi-frère qui n’a vraiment pas de gout pour ce genre de matières, il part donc faire l’armée dans les colonies d’outre mer qui sont en train de se révolter.

Elle se retrouve donc plus ou moins seule avec son voisin. Leurs parents décident de leur rajouter un compagnon histoire qu’ils ne se sentent pas trop seuls. C’est ainsi que Yonas, le fils de l’éclusier du coin rejoint le duo qui se transforme en trio d’amis inséparables.

Nous avons donc une fantasy que j’appellerai sociale. On y parle en fond de colonisation, de lutte des classes, de science opposée à la croyance, …

Notre trio grandit au milieu de cette cité rationnelle en plein changements. Il vont être témoin de l’évolution de la société petit à petit.

Essentiellement on y suit leur vie de tout les jours. Avec ce que chaque année apporte à la situation.

Amalia et Hirion, dés qu’ils sont en age, sont fiancés par leurs parents, car c’était évidemment leur but depuis le début. On parle de leurs premières découvertes, de la façon dont ils réagissent à cette obligation avec leur éducation libre, etc …

Toute cette partie la a été le coté que j’ai le plus aimé dans ce livre. Pas tout par contre, les passages des préparatifs du mariage m’ont laissé de coté, ce n’est pas un sujet que je trouve particulièrement intéressant. 

Mais même ce qui m’a le plus plu n’a pas non plus été une grosse révélation, car en terme d’intrigue ça n’était pas palpitant, j’ai trouvé que l’ensemble manquait quand même pas mal de ressort dramatique.

Une partie est surement du au fait qu’Amalia est un personnage assez froid et pragmatique. Elle n’est pas vraiment engagée émotionnellement face aux événements. Elle ne ressent rien de particulier pour Hirion mais elle se fait juste à l’idée qu’il va devenir son mari, comme si c’était inévitable.

La partie de l’intrigue qui m’avait attiré dans le résumé éditeur était celle sur la magie donc je ne vous ai pas encore parlé. En fait, Hirion va devenir progressivement fasciné par la magie. En cachette bien sur car c’est un sujet qu’on lui a interdit dans son éducation. Et bien sur tout ce qui est interdit devient fascinant.

Il fabrique un miroir magique qui lui permet de voir une autre Dehaven. Il va enquêter pour savoir de quelle Dehaven il s’agit : monde parallèle? Passé lointain? Futur?

Mais je crois que cette partie a été ma plus grosse déception du livre. Ça aurait pu être fascinant si on en voyait plus que quelques aperçus par ci par la. Du coup on n’a pas l’impression que ça avance, ça manquait clairement de développement par rapport à ce que j’en attendais. Ce n’est vraiment pas du tout le point central de l’ensemble, plus une petite intrigue secondaire qui n’avance guère durant tout le tome.

Je crois que mon avis du livre peut se résumer à : Une grosse partie intéressante mais pas passionnante sur la vie de tout les jours de trois adolescents de la haute société progressiste, auquel s’ajoute une grosse déception sur le coté magie qui manquait de développement et reste secondaire tout du long.

A l’heure ou j’écris ces lignes je ne suis pas vraiment motivée pour lire la suite.


Après Capitale du Sud…

…je me suis bien évidemment plongée dans Capitale du Nord ! (Si vous souhaitez en savoir plus au sujet du cycle de la Tour de garde qui réunit les deux sagas, je vous renvoie à ma chronique du premier tome de Capitale du Sud dans laquelle je vous explique le concept).

À noter qu’il existe deux ordres de lecture différents : soit vous découvrez l’histoire de chaque capitale l’une après l’autre, soit vous lisez les tomes 1, puis les tomes 2 et, enfin, les tomes 3 de chaque trilogie. 

Personnellement, j’ai choisi cette deuxième option pour tenter de déceler les liens entre les deux intrigues. Ils sont bien évidemment subtils, puisque les deux sagas peuvent se lire indépendamment l’une de l’autre, mais j’ai apprécié les clins d’œil. Et surprise : j’ai eu un joli coup de cœur pour Citadins de demain !

Une petite préférence pour Capitale du Nord

Et oui, j’étais bien obligée de faire la comparaison. Mais, que je vous rassure, cette préférence tient à pas grand-chose. Et puis, c’est tellement subjectif ! 

Mais qu’est-ce qui a fait la différence ? En premier lieu, l’ambiance de Capitale du Nord, un tantinet plus sombre que celle de Capitale du Sud. Certes, des événements tragiques surviennent des deux côtés, mais j’ai ressenti davantage de pression et de noirceur dans Citadins de demain. 

Et puis, il y a Amalia, l’héroïne, que j’ai trouvée fascinante. Je dirais même attachante, alors qu’elle semble au premier abord une Miss-Je-Sais-Tout qui ne s’en laisse pas conter. Sa personnalité est toutefois le fruit de son éducation, disons, particulière. Si Amalia ne comprend pas les reproches qu’on lui adresse au sujet de son attitude trop revêche, de son assurance insolente ou de ses réflexions trop terre à terre, c’est parce qu’on ne lui en a pas donné les moyens. Mais, bien vite, elle s’interroge sur ce décalage qui semble l’éloigner des autres à son corps défendant.

Bref, j’ai été sensible à ce personnage, d’autant que, comme l’a souligné Guillaume Chamanadjian lors de notre rencontre à Trolls et Légendes, elle est toute en subtilités.

Claire Duvivier détient indubitablement la recette gagnante

En un sens, l’intrigue de Capitale du Nord ressemble beaucoup à celle de Capitale du Sud, tout en étant complètement différente. Claire Duvivier utilise les mêmes ficelles : des complots politiques dont ne comprend pas tout de suite la portée, un worldbuilding soigné mais suffisamment discret pour laisser la place nécessaire aux héros, de la magie par petites touches dans un monde pourtant rationnel à l’extrême. 

Et c’est peut-être ça qui a déclenché le coup de cœur, en fin de compte : cet élément perturbateur qui vient bousculer le quotidien d’Amalia, alors qu’elle est incapable de croire un seul instant en la magie…

Une lente montée en puissance que j’ai pris le temps de savourer

Et cela, malgré une lecture très rapide ! En fait, contrairement à Capitale du Sud, je n’ai pas eu l’occasion de me poser des questions, tellement je me sentais proche d’Amalia, tellement j’étais prise dans l’intrigue. 

Pour autant, mon investissement dans cette lecture ne m’a pas empêchée d’être surprise par les nombreux rebondissements et, surtout, par le final époustouflant que vient subjuguer la plume de Claire Duvivier. Cette conclusion m’a littéralement scotchée, au point que ce fut un crève-cœur que de tourner la dernière page.

Vivement la suite !

Ah, il se pourrait que j’aie déjà lu – et apprécié – les tomes 2 de chaque trilogie. J’espère donc avoir le temps de vous en parler très bientôt, car ils valent le détour !

Le sang de la cité ouvrait une double trilogie avec brio. Citadins de demain, Capitale du nord – 1 est son pendant, sous la plume de Claire Duvivier. Et confirme que l’on a à faire à un superbe projet qui démarre magnifiquement.

Dehaven, Capitale du Nord, cité marchande aux mains de quelques grandes familles aristocrates. La ville est divisée en castes sociales, la Citadelle aux aristocrates, la Grille à la classe moyenne, les Faubourgs pour le petit peuple. Des castes qui se mélangent très peu, voire pas du tout. Mais la grogne monte dans les Faubourgs et les colonies dont dépend la richesse de Dehaven sont de plus en plus agitées.

Dans ce contexte, Amalia Van Esqwill, jeune aristocrate est comme elle le dit « le produit d’une expérience éducative ». Ses parents l’ont éduquée, en compagnie de son promis Hirion De Wautier, et étrangement de Yonas un gamin brillant de la Grille pour en faire les citadins de demain. Tout est prétexte à leçons, l’imagination et la fantaisie sont proscrites. Mais on ne dirige pas si facilement des jeunes esprits, surtout quand approche l’adolescence, et Hirion va se perdre, de plus en plus, dans la magie d’un vieux livre, entrainant peu à peu ses amis à sa suite.

Excellente suite sans l’être donc. Autant Gemina, la capitale du sud est chaotique, pleine de senteurs de cuisine, adepte du bon vin, autant Dehaven est corsetée, comme amidonnée et rigidifiée dans son système de castes et les comportements que chacun se doit d’adopter. Une rigidité cohérente dans tout le roman, jusque dans les dialogues qui reprennent, dans un langue compassée, les codes obligatoires de l’aristocratie.

Cela n’empêche pas les conflits, entre castes, mais également au sein des grandes familles auxquelles appartiennent deux des trois héros. Le récit démarre au moment où Amalia, qui n’est pas un modèle de tolérance et de souplesse, va voir sa carapace et son monde commencer à se fissurer.

L’inquiétude monte au fil de la narration, savamment orchestrée, jusqu’au final que le lecteur se prend en pleine figure, comme un bon baquet d’eau glacée, même si la catastrophe est annoncée dès le début. 

Pour finir, quelques liens subtils sont tissés avec le premier volume se déroulant dans la capitale du Sud. Un dispositif parfaitement en place, qui attise la curiosité du lecteur et le fait bouillir d’impatience. A quand la ou les, suite(s) ?

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