En quête de Jake et autres nouvelles
  • Date de parution 08/10/2020
  • Nombre de pages 353
  • Poids de l’article 440 gr
  • ISBN-13 9782265098572
  • Editeur FLEUVE EDITIONS
  • Format 214 x 141 mm
  • Edition Grand format

En quête de Jake et autres nouvelles

4.03 / 5 (16 notes des lecteurs Babelio)

Résumé éditeur

"Recueil passionnant, En quête de Jake et autres nouvelles offre au lecteur l'imagination galopante de China Miéville et de vrais morceaux d'horreur/fantastique paranoïaques dont il serait fort dommage de vous priver. Soyez assurés qu'après cette lecture, vous ne regarderez plus jamais le monde (et ses miroirs) de la même façon..." Just a Word " China Miéville se sert des armes du fantastique pour créer la littérature du siècle à venir. " Neil Gaiman Entrez dans un Londres post-apocalyptique ravagé par des créatures surnaturelles, à la fois étranges et familières... Dans la novella récompensée par le prix Locus en 2003 " Le Tain ", Miéville imagine que nos miroirs abritent des êtres d'une nature incertaine, dangereux. Enfermés et réduits à une condition de simple reflet après avoir été défaits par les hommes dans une guerre très ancienne, ils attendent leur heure... Une fois libérées, ces créatures se mettent à assouvir sans merci leur désir de vengeance. Un seul survivant au milieu de l'apocalypse, Sholl, va tenter de rassembler ce qu'il reste de l'humanité pour résister. Contenant treize autres nouvelles mettant en scène des paysages visionnaires, des histoires de monstres et de maladies impossibles, aux multiples niveaux de lecture, le recueil En quête de Jake démontre une nouvelle fois le pouvoir de l'imagination virtuose de China Miéville. Certaines histoires sont inédites, dont la nouvelle " Jacques " située dans l'univers de Perdido Street Station.

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  • Date de parution 08/10/2020
  • Nombre de pages 353
  • Poids de l’article 440 gr
  • ISBN-13 9782265098572
  • Editeur FLEUVE EDITIONS
  • Format 214 x 141 mm
  • Edition Grand format

l’avis des lecteurs

Encore un peu de SF/Fantastique en cette fin d’année. Entre l’auteur anglais China Mieville et moi, c’est un coup ça marche, un coup non (littérairement parlant of course). J’avais adoré The City and the city et Merfer, pas réussi à finir Kraken. Une valse hésitation qui s’est poursuivie avec son recueil de nouvelles En quête de Jake et autres nouvelles.

13 nouvelles et une novella rasssemblées ici, avec une véritable cohérence tant l’auteur, à chaque fois, introduit l’étrange, parfois horrible, parfois simplement autre, dans notre quotidien, ou plus précisément dans le quotidien des londoniens.

Une distorsion qu’il explique rarement, et jamais complètement, et la description de tranches de temps de ses personnages, souvent sans réelle conclusion. C’est ce qui rend difficile parfois d’accrocher au texte. Soit vous adhérer à l’idée de départ, qui est toujours très originale, souvent poétique, soit vous restez en dehors et vous n’avez plus grand chose à quoi vous raccrocher.

C’est ainsi que la première nouvelle, qui donne son titre au recueil, En quête de Jake, m’a laissé perplexe. Une ambiance d’apocalypse dans Londres, sans que l’on sache pourquoi, et sans que j’ai pu comprendre où l’auteur voulait m’amener. Ratée pour moi.

Même chose avec La piscine à balles où je n’ai pas compris le sujet de l’histoire, ou Le familier, ou la seule nouvelle illustrée Sur le chemin du front tant j’ai trouvé la mise en page et les dessins difficiles à lire, d’un simple point de vue de la typographie.

Mais il y a aussi des pépites qui m’ont emballé.

Fondations, qui voit un homme entendre ce que racontent les murs, et prévoir les catastrophes, pour le meilleur ou le pire. Une belle variation fantastique sur un événement réel bien sombre que je vous laisse découvrir.

De certains événements survenus à Londres qui exploite l’idée géniale de rues sauvages qui apparaissent et disparaissent au fil des siècles dans les grandes villes du monde.

Les détails, étrange plongée dans la folie d’une vieille femme qui se croit persécutée par les détails visibles dans tout motif autour d’elle (les nuages, les branches des arbres, les lézardes dans le mur …), à moins qu’elle n’ait raison.

Intermédiaire, variation autour de la responsabilité de chacun dans les événements du monde, au travers du fantastique bien entendu.

Mort à la faim quitte le fantastique pour la SF, avec la figure classique de hacker, confronté cette fois à une ONG qui exploite les bons sentiments et s’enrichit sur la faim dans le monde.

De saison pousse avec un humour très british la logique de la privatisation de tout, absolument tout, y compris … Noël. Où comment, par un retournement de situation très drôle, vouloir chanter Jingle Bell peut devenir un acte révolutionnaire.

Jacques est une belle nouvelle sur la résistance au pouvoir, dans un monde où les condamnés se voient « recréés » pour leur ajouter des appendices non humains qui les désignent immédiatement comme anciens délinquants.

Pour finir la novella, Tain, part d’une idée géniale : de l’autre côté des miroirs vivent des créatures qui sont obligés de se figer à notre image quand nous nous regardons dans une glace. Après des siècles d’esclavages, elles ont trouvé le moyen de passer de notre côté et de nous faire la guerre pour s’affranchir de cette tyrannie. Une idée assez géniale, bien racontée, malheureusement, de mon point de vue, la conclusion de l’histoire est un peu bancale. Peut-être lui a t’il manqué quelques chapitres pour en faire un vrai roman plus consistant.


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