La dernière maison avant les bois
  • Date de parution 08/02/2024
  • Nombre de pages 496
  • Poids de l’article 1 gr
  • ISBN-13 9782266337328
  • Editeur POCKET
  • Format 1 x 1 mm
  • Edition Livre de poche
Thriller psychologique Huis-clos Policier fantastique et supranaturel Psychopathe, Tueur en série États-Unis Thriller

La dernière maison avant les bois

3.79 / 5 (642 notes des lecteurs Babelio)

Résumé éditeur

Un terrible secret hante ces murs...Dans l'impasse de Needless Street se dresse une maison isolée et solitaire, à l'image de son propriétaire, Ted Bannerman, un étrange personnage. Dee, qui vient d'emménager dans la maison voisine, est persuadée qu'un terrible secret pèse sur les lieux. Ted aurait-il un lien avec cette disparition d'enfant survenue onze ans plus tôt dans les environs ? Que se passe-t-il vraiment derrière la porte de la dernière maison avant les bois ? Quelque chose est bien enterré dans la forêt. Mais ce n'est pas ce que vous pensez... La Dernière Maison avant les bois est en effet l'un des romans les plus inattendus qu'on ait lus depuis longtemps – et certainement celui dont vous aurez le plus envie de parler cette année.

En stock

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  • Date de parution 08/02/2024
  • Nombre de pages 496
  • Poids de l’article 1 gr
  • ISBN-13 9782266337328
  • Editeur POCKET
  • Format 1 x 1 mm
  • Edition Livre de poche

l’avis des lecteurs

Un soir, Babelio me contacte pour me proposer un roman lors d’une masse critique privilégiée : La dernière maison avant les bois de Catriona Ward. Evidemment, quand on me parle de maison, je ne peux pas refuser. En plus, on m’a super bien vendu ce livre : « expérience tout à fait particulière, qui peut s’avérer décourageante », « une lecture relativement ardue mais pas totalement illisible ». Je m’attendais donc à un OLNI de la taille de La maison dans laquelle ou La maison des feuilles, et donc hyper emballée j’ai accepté ce service presse. Cette maison s’est-elle révélée à la hauteur des autres ?

La dernière maison avant les bois

Quelques éléments de décor préalables.

Le cadre est restreint dans ce roman : la maison de Ted, dont j’ai cru comprendre qu’il y avait plusieurs étages. Les bois : lieu sauvage, empreint de religiosité, de mystère et de drames. Et puis le cabinet du psychologue de Ted, pour ponctuer le roman.

Autres signes de ponctuation du roman : les personnages. Ted est le personnage principal, mais gravitent autour de lui des personnages secondaires remarquablement dessinés. Sa fille, Lauren; Olivia, sa chatte. Puis Dee, qui mène son enquête sur la disparition de sa sœur, jamais loin de Ted. Et une grande réussite avec « Maman », la mère de Ted, absente mais très présente, tellement qu’elle est un poids pour Ted. Et dans l’ensemble du récit.

La dernière maison avant les bois, c’est un lieu à l’écart de la civilisation (Neddless Street, rue inutile); Ted semble complètement marginalisé, plus du tout actif dans la société. C’est aussi un refuge, et ce mot est très important dans le roman. C’est à la fin que cette maison prend un sens plus métaphorique que l’on saisit complètement.

Enfin, c’est un roman qui brouille les pistes. Parce qu’on navigue entre :

  • plusieurs points de vue, dont un est très étrange, puisqu’il s’agit d’Olivia, un chat;
  • des « je » au présent, dont on ne sait pas bien quand ils parlent, à qui, ni quand ils se situent par rapport à ce qu’ils racontent. On croit comprendre qu’il s’agit d’enregistrements au magnétophone;
  • deux fils narratifs : la disparition de Lulu et sa recherche par sa sœur aînée d’un côté, et la vie de Ted entouré de sa fille Lauren et de son chat Olivia de l’autre;
  • entre passé et présent, dans les deux trames narratives. Aucune indication de date n’est jamais donnée, ce qui ne facilite pas la tâche.

Un thriller efficace

J’ai avalé ce roman en moins de 48 heures, complètement happée par ce récit.

C’est extrêmement facile à lire (« ardu, qu’ils disaient – hum) : chapitres courts, alternance de points de vue, écriture au « je » et au présent (humpf), rapidité du récit… La dernière maison avant les bois est un excellent page turner.

Côté thriller, le roman fait aussi le job : suspense, brouillage de piste, légère enquête policière dans le fond, disparition inquiétante, personnages flippants, cadre glauque. La tension monte peu à peu, extrêmement bien dosée, et l’autrice nous perd très facilement dans son récit. A vrai dire, je pensais avoir deviné au bout d’un tiers les tenants et aboutissants de cette histoire, avant de me rendre compte que je m’étais fourvoyée. Alors j’ai échafaudé d’autres pistes, toutes détruites durant ma lecture. J’ai dû attendre le dernier quart pour enfin découvrir ce que l’autrice avait derrière la tête, et j’ai vraiment été surprise.

Un train qui en cache un autre

Car il y a deux histoires en une dans ce roman, et l’une se cache derrière l’autre de manière très habile.

On a plutôt l’habitude, dans les thrillers, d’avoir des antagonistes déséquilibrés, et des cadavres dans le placard qui sortent en fin de roman. J’ai souvent fait le parallèle entre ce roman et ceux de Paula Hawkins. D’abord parce que je lis peu de thrillers, donc je n’ai pas beaucoup de références, mais aussi parce que j’ai trouvé le rythme, l’immersion et le côté page turner similaires. Les bouquins de Paula Hawkins mettent en scène un quotidien, le vôtre, le mien, celui du voisin… mais révèlent toujours des choses sordides et des antagonistes psychopathes. Je m’attendais donc à ça ici.

Sauf que pas vraiment. Enfin si, mais non. L’horreur et le sordide ne sont pas là où on les attend habituellement. Et c’est là que réside l’originalité de La dernière maison dans les bois. Catriona Ward aborde un sujet pointilleux, méconnu, difficile. Que je ne vais pas dévoiler pour ne pas vous gâcher la surprise. Mais habituellement, comme elle le dit dans sa postface, ce sujet est à la base des thrillers et romans horrifiques. Mais là, l’autrice renverse complètement le point de vue et permet aux lecteurs d’aborder ce sujet de manière différente. Avec une grande sensibilité, beaucoup de tact et d’intelligence.

Difficile d’en dire plus, je risquerais de spoiler le roman. Sachez juste que ce renversement est fort bien exécuté, et de ce fait, déplace habilement l’horreur et le sordide. Catriona Ward nous apprend à changer notre regard. Il faut souligner le gros travail de documentation qu’elle a mené. La postface décrit sa démarche, et le roman est accompagné d’une bibliographie assez fournie.

Finalement, excellente lecture ou pas ?

Je n’irais pas jusqu’à dire excellente. Très bonne, certes. Vite avalée, hyper prenante, originale. Et vraiment j’ai aimé la sensibilité que l’autrice a infusée dans ses pages.

Mais il m’a manqué quelque chose. On ne m’aurait pas vendu un OLNI ardu et une lecture décourageante, je pense que mes attentes auraient été moindres. Mais là, j’attendais un petit quelque chose de plus.

J’aurais aimé par exemple une mise en scène un peu plus élaborée dans l’alternance de points de vue. Des entêtes avec les dates et numéros d’enregistrements, par exemple. Une langue également un peu plus élaborée. Ca se lit vite et bien, c’est très facile d’accès : un peu trop pour me séduire totalement. Le langage est très courant, le vocabulaire pas très fourni…

J’ai aussi trouvé que le propos manquait un peu de clarté parfois. C’est évident que vu le sujet traité, ça ne pouvait pas être évident, transparent et facile. Finalement, on peut même penser que ce flou reflète bien l’ensemble du roman et la thématique évoquée. Malgré tout, ça nuit un peu à la compréhension globale du texte à mon sens.

Enfin, certains points m’ont semblé écartés très rapidement, et pas très crédibles. Attention, quelques spoilers, ne lisez pas la suite si vous ne voulez pas en savoir plus ! Par exemple, le sort de Dee dans la forêt, la manière dont elle s’incruste dans l’enquête sans vraiment être inquiétée, et plus globalement le fonctionnement de Ted : comment est-ce possible que personne n’ait jamais rien vu ? Qu’il ait été livré à lui-même avec pour seul suivi un rendez-vous de temps en temps chez un psy douteux ? Quelques facilités du coup.

Rien de grave ni de rédhibitoire cependant, ce qui fait que cette maison s’en sort avec un score tout à fait honorable. Encore une brique à rajouter à mon édifice personnel 🙂 

La dernière maison avant les bois de Catriona Ward est un thriller efficace. Excellent page turner, ce roman m’a surprise de bout en bout. J’ai énormément apprécié la manière dont l’autrice renverse les codes du genre pour aborder un sujet difficile, avec une extrême sensibilité. Une maison bien originale qui rejoint ma collection, même si elle n’a pas été aussi éblouissante et décoiffante que ses copines. Elle reste malgré tout une très bonne lecture, que je recommande fortement, même aux personnes qui ne sont pas très friands du genre. Un thriller tout à fait abordable, et mené avec finesse.

Tout commence par la disparition de Lulu, six ans, au bord d’un lac, alors qu’elle passait l’après-midi en famille. Des années plus tard, sa sœur n’a jamais renoncé. Elle continue de la chercher, persuadée qu’elle est toujours en vie, retenue contre son gré. Elle enquête du côté de Needless Street sur les traces de Ted, un homme étrange…

Ce roman est assez atypique en raison de sa narration éclatée, aux multiples points de vue. Le lecteur va notamment faire la connaissance de Ted, un homme qui semble perturbé et limité. Il aura aussi le point de vue de son chat Olivia et bien d’autres. Il faut donc se laisser porter par cette intrigue qui peut sembler décousue à première vue.

J’ai lu avec intérêt ce roman basé notamment sur la psychologie des personnages parce qu’il faisait partie du Prix des nouvelles voix du polar. Je reste assez mitigée à l’issue de cette lecture. J’ai aimé certains aspects du roman comme cette manière de narrer les choses ou encore le personnage de Ted très malaisant. Cependant, j’ai assez rapidement découvert le pot aux roses et j’ai trouvé le dénouement bien trop tarabiscoté. L’autrice enchaîne les retournements de situation et j’ai été un peu perdue par tous ces rebondissements et ces explications.

Ce roman n’a, hélas, pas fonctionné avec moi même si je lui ai trouvé certaines qualités. Dommage.

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