
Les quinze premières vies d'Harry August
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l’avis des lecteurs
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Résultat des courses : moui, bon, d’accord, mais bof. JE SAIS, je râle tout le temps et vous allez ENCORE croire que j’aime jamais rien. Que je vous explique.
J’ai bien accroché au début. J’ai lu d’une traite, quasiment, le premier tiers. On explore d’abord les premières vies de Harry. Rappelez-vous : le roman commence à la veille de sa 11e mort. On parcourt dans un premier temps tout ce que le personnage a vécu précédemment. Chacune est un peu différente de l’ancienne, et c’est pas mal. Surtout, l’autrice mène un récit dans un désordre apparent (mais en fait, ça a du sens), ce qui ajoute un peu de rythme et de dynamisme. À l’image du temps, les liens se font entre les différentes vies du personnage. Ce premier tiers permet aussi de comprendre comment le temps est manipulé par ces personnages qui renaissent sans cesse, et ce que cela implique (si vous avez vu Le retour dans le futur II vous voyez de quoi je parle).
Donc un début prometteur, assez rythmé, même si à la longue, Un jour sans fin ça va bien, quand même. Une fois, d’accord, deux fois, humpf, et alors cinq fois, casse-bonbons. Le côté répétitif m’a lassée. Il ne se passe pas grand-chose, et j’ai la sensation de m’enliser.
Et au moment où je commence à me dire que là faudrait que ça se bouge un peu, vient un deuxième tiers MORTEL. Sans mauvais jeu de mots. Je perds le côté percutant, ironique, foudroyant et direct de la plume de l’autrice, et je m’embourbe dans un récit qui, malgré la rupture de la linéarité, m’ennuie prodigieusement. Honnêtement, entre ses 4e/5e et sa 11e vie, je ne pourrais pas vous parler en détails de ce qu’il a fabriqué, à part que c’était loooooooooong.
Il m’a fallu attendre le retour à la case départ pour être de nouveau titillée par la curiosité. Quand l’autrice revient à la scène introductive, je me dis que là, ça y est, ça va se remuer un peu. Et là, enfin, j’apprécie pleinement ma lecture. Je ne retrouve pas la plume incisive et directe de l’autrice, en revanche je retrouve son talent pour construire/déconstruire un récit. De nouveau elle me captive et m’offre un final passionnant et bluffant. Ce dernier tiers est mené tambour battant, avec finesse et ruse, à l’image du personnage principal. C’est aussi haletant qu’un bon thriller, et j’ai adoré aussi lire les répercussions des actes de chacun sur ce fil qu’est le temps, en découvrir les ramifications. Comme dans une uchronie. Sauf qu’ici, on la voit en plus naître, et ça c’était vraiment chouette. Juste assez déçue que ça arrive si tardivement…
Il est des auteur-rices dont on aime tellement un livre qu’on a envie d’en découvrir d’autres. Ce fut notamment le cas pour moi avec Claire North après la lecture de sa superbe trilogie de la maison des jeux, publiée dans la collection Une Heure Lumière des éditions Le Bélial’. Le sujet de Les Quinze Premières Vies d’Harry August m’a interpellé, et quand je l’ai trouvé en librairie j’ai sauté sur l’occasion. Le roman a été récompensé par le prix John-Wood-Campbell Memorial 2015 et a été nommé pour le prix Arthur-C.-Clarke du meilleur roman de science-fiction.
Qui ne s’est jamais demandé comment se passerait sa vie si on pouvait la revivre? Est ce qu’on changerait certains aspects ou est ce que l’on referait la même chose? Quelle influence certains changements anodins auraient sur notre vie? Harry August a la possibilité de répondre à ce genre de questions. En effet, il est doté d’une capacité inouïe : celle de revivre sa vie entièrement une fois mort, et surtout de se rappeler entièrement ses vies précédentes. Ainsi, lors de sa première vie, Harry August nait dans les toilettes pour dames de la gare de Berwick-upon-Tweed en 1919. Sa mère meurt peu après et il est adopté par la suite. Il mène une vie normale jusqu’à son décès en 1989 à l’hôpital de Newcastle. Et là pas de tunnel ou de lumière blanche. Non, il se retrouve en 1919, à naitre exactement dans les mêmes circonstances, et vers l’âge de 5 ou 6 ans commence à se souvenir de son ancienne vie. Ainsi il revit la même vie, les événements du monde qui l’entoure ne changent pas, mais lui peut faire des choix différents et vivre des vies différentes. Harry finira par se rendre compte qu’il n’est pas le seul dans ce cas, et que les personnes comme lui sont appelées des ouroboriens destinées à renaître encore et encore. Un peu comme dans un jour sans fin mais à la dimension de toute une vie.
L’idée de départ du roman est très bonne et passionnante. Elle fait se poser plein de questions au lecteur qui se demande quels choix il ferait à la place d’Harry et des autres personnes dans son cas. Le concept d’avoir un personnage mortel tout en étant en quelque sorte immortels et possédant la capacité de se souvenir de ses vies passées est original. Cela change des autres récits d’immortels ou de voyage dans le temps. La période choisie pour la vie d’Harry colle très bien aussi avec le récit, elle permet de voir les grands faits historiques du 20ème siècle, les progrès technologiques, les avancées négatives comme positives, les bouleversements historiques.
Claire North créé un univers riche et cohérent, en développant ce concept de personnes douées de vies infinies. Elle introduit des sociétés secrètes, des modifications temporelles avec leurs conséquences sur le monde. On retrouve des thématiques communes avec La Maison des Jeux, avec des personnages tout à fait singuliers qui s’affrontent, de nombreux voyages autour du globe, des vies hors normes, des intrigues liées à des organisations cachées. La narration est assez proche également. Pourtant, dans ce roman, l’autrice est moins convaincante que dans sa trilogie publiée chez Le Bélial. En partie à cause de longueurs et de chapitres inutiles qui cassent le rythme. Elle a tendance à un peu trop s’attarder sur les justifications des choix que fait Harry, en racontant un événement d’une de ses vies passées, ce qui est intéressant pour la psychologie du personnage (qui est assez exceptionnellement rendue) mais coupe le rythme de l’intrigue. Cela donne un peu le sentiment de tourner en rond et le récit aurait gagné à être un peu raccourci. Le roman est raconté à la première personne par Harry August lors de sa quinzième vie. Il a énormément vécu et mélange les souvenirs de ses diverses vies, en manquant de cohérences parfois. La fluidité du style de l’autrice arrive à rendre la lecture captivante malgré ses longueurs.
Les Quinze Premières Vies d’Harry August est ainsi un roman à l’intrigue intéressante et avec une excellente idée de départ. Les thématiques sont passionnantes, les personnages bien caractérisés. Cependant, le rythme pâtit de nombreuses digressions qui coupent l’action. On retrouve avec plaisir ce qui fait le charme de l’autrice avec une histoire tournant autour des intrications temporelles et une ambiance soignée.
C’est vrai que ce livre est assez spécial, la narration est très éparpillée et on n’a pas l’habitude, mais j’ai quand même pris un grand plaisir à ma lecture même si il ne rentrera pas dans mes coup de cœur.
Un lecture un peu spéciale cette fois ci vu que j’ai écouté la moitié de ce livre en livre audio, même si je l’ai terminé en livre papier ensuite.
Harry August est un Kalashaka, un homme qui revit ses vies les unes après les autres. Lors de sa onzième vie, alors qu’il est en train de mourir, une jeune fille vient à sa rencontre, une des siens. Elle transmet un avertissement : la fin du monde se rapproche de vies en vies et personne ne sait pourquoi …J’ai vraiment bien apprécié le principe de ce livre. Harry renait et entre 4 et 6 ans il retrouve tout ses souvenirs d’avant et se trouve donc adulte plus que centenaire dans le corps d’un enfant. Du coup pour lui l’enfance est la période la plus difficile car il ne peux pas vraiment la modifier ou faire quelque chose, il est obligé de passer par les années d’école et les études.
Il fait parti du club Chronus, un club dont tous les membres sont des kalashaka et qui œuvrent à faire en sorte que rien de majeur ne change dans l’histoire car ils se sont rendu compte que les changements avaient beaucoup de chance d’amener la fin du monde plus rapidement.
Du coup c’est toujours difficile de vivre en sachant des choses qui pourrait changer tout, empêcher des guerres, des assassinats, mais ne rien y faire et de laisser la vie se poursuivre telle quelle.
Le narrateur, Harry, nous raconte sa vie depuis le début. Et donc pas en commençant par la 11ième qui intéresse l’histoire principale. Il faut donc attendre un long moment avant qu’on en arrive vraiment à la période ou Harry se prend dans sa mission de sauver le monde et de découvrir ou se situent les changements. Et même quand on en arrive la, il lui faut plusieurs vies pour vraiment cerner le problème.Du coup c’est vraiment une histoire de longue halène que l’on a ici, il ne faut pas du tout s’attendre à un thriller haletant ou un livre d’action car on serait tout de suite déçu.
Le titre prend donc toute sa signification car le sujet principal c’est vraiment Harry August et comment il gère le fait d’être un Kalashaka et de renaitre indéfiniment, plus que l’histoire de la fin du monde qui se rapproche, même si elle occupe toute la fin du récit, bien sur.On suis Harry dans ses moments de doutes, dans ses choix de vie, quand il se tourne vers la philosophie, la religion ou la science, en gros on explore vraiment toutes les possibilités que rencontre le personnage au cours de ses nombreuses vies. Du coup il y a certains passages qui faisaient vraiment digression, et on se demande s’ils étaient vraiment nécessaire. Un petit élagage n’aurait peut être pas été de trop. Néanmoins je ne me suis pas du tout ennuyée.
Il passe aussi son temps à faire sauter de vie en vie son récit, qui n’est absolument pas linéaire.
J’avoue qu’en livre audio, surtout écouté comme moi en voiture sur plusieurs trajets à des jours d’intervalle, ce n’était des fois pas facile de s’y retrouver et à de nombreuses reprises j’étais perdu en essayant de remettre la temporalité dans le bon ordre.
Mais finalement ce n’est pas si gênant sur le long terme, on s’y fait et de toute façon quand c’est important il nous rappelle toujours dans quelle vie se situe l’événement.En fait le seul point ou j’ai été un peu dubitative sur l’ensemble a été tout le blabla théorique scientifique, qui heureusement n’arrive pas souvent, mais m’a un peu perdu. Surtout que le but final de ces explications dans l’histoire est quelque chose que je n’ai pas réussi à vraiment accepter (je n’en dit pas plus pour ne pas spoiler). Après je sais bien que je ne suis pas du tout une spécialiste et donc que je peux me tromper mais ça m’a un peu fait sortir du récit.
Pour ce qui est du livre audio j’ai trouvé que le narrateur avait un ton qui allait bien avec le livre. Il donnait à Harry un coté limite insouciant, peu sérieux et un peu détaché du récit qui m’est resté jusqu’au bout même lors de mon passage en livre papier. Pourtant je suis un peu dubitative quand même car je ne sais pas si j’aurais eu la même image du personnage si j’avais lu uniquement le livre papier. En gros c’est un ajout qui n’était peut être pas nécessaire au récit mais qui allait quand même bien avec le texte.
Au final j’ai bien aimé ce livre, ce n’est certes pas un coup de cœur mais Harry à su m’intéresser é toutes ses vies et j’apprécie le coté différent du récit.
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