22/11/63
  • Date de parution 01/10/2014
  • Nombre de pages 1056
  • Poids de l’article 510 gr
  • ISBN-13 9782253195108
  • Editeur LGF
  • Format 178 x 110 mm
  • Edition Livre de poche
Voyage dans le temps Dystopie et Uchronie Policier fantastique et supranaturel

22/11/63

4.30 / 5 (4433 notes des lecteurs Babelio)

Résumé éditeur

Imaginez que vous puissiez remonter le temps, changer le cours de l'Histoire. Le 22 novembre 1963, le président Kennedy était assassiné à Dallas. à moins que...Jake Epping, professeur d'anglais à Lisbon Falls, n'a pu refuser d'accéder à la requête d'un ami mourant : empêcher l'assassinat de Kennedy. Une fissure dans le temps va l'entraîner dans un fascinant voyage dans le passé, en 1958, l'époque d'Elvis et de JFK, des Plymouth Fury et des Everly Brothers, d'un taré solitaire nommé Lee Harvey Oswald et d'une jolie bibliothécaire qui deviendra le grand amour de Jake, un amour qui transgresse toutes les lois du temps.Avec une extraordinaire énergie créatrice, King revisite au travers d'un suspense vertigineux l'Amérique du baby-boom, des « happy days » et du rock and roll.« L'oeuvre d'un génie ! » Time Magazine« Un véritable magicien du roman... Une des plus formidables histoires de voyage dans le temps depuis H.G. Wells. » New York Times« Colossal, généreux, passionnant... La quintessence du talent de King. » Miami Herald

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  • Date de parution 01/10/2014
  • Nombre de pages 1056
  • Poids de l’article 510 gr
  • ISBN-13 9782253195108
  • Editeur LGF
  • Format 178 x 110 mm
  • Edition Livre de poche

l’avis des lecteurs

C'est toujours un plaisir de retrouver Stephen King, ses pavés qui se dévorent en un week-end, l’œil avidement rivé sur les pages addictives pendant que la main droite remue la louche plongée le potage familial où que la bouche profère machinalement quelques borborygmes d'assentiment aux doléances de votre vieille tante qui a -mal- choisi ce premier dimanche de janvier pour vous téléphoner ses vœux...


Il est trop fort, quoi. Je ne sais pas si son plus grand talent réside dans sa capacité à écrire des textes ultra abordables mais jamais simplistes, ou dans celle à nous faire avaler d'énormes couleuvres qu'il parvient à faire passer pour des évidences.


Avec "22/11/1963", il nous convie à l'aventure du voyage dans le temps. 


Une faille temporelle dissimulée dans la réserve du restaurant d'un de ses amis, permet à Jake Epping de faire un bond en arrière de plus d'un demi-siècle pour rejoindre une matinée de 1958. La propriétaire du restaurant, gravement malade, l'a chargé d'accomplir ce que lui n'aura pas le temps de faire avant de mourir : empêcher l'assassinat de John Kennedy, et donner ainsi un nouveau cours à l'Histoire récente de l'Amérique.


Pour cela, Jake va devoir vivre cinq ans durant dans le passé, avant de pouvoir contrer les plans de Lee Harvey Oswald... projet qui ne sera pas sans écueils, provoqués par la résistance du passé à tout changement.


Comme toujours chez Stephen King, l'intrigue va bien au-delà de son synopsis de base, elle se développe en de multiples circonvolutions, se déroule lentement, les chemins empruntés acquérant autant d'importance que le but auxquels ils mènent.

Ainsi, le fait de déjouer l'assassinat du président est pendant la majeure partie du roman relégué à l'arrière-plan, et le lecteur littéralement immergé dans la vie quotidienne de l'Amérique du milieu du XXème siècle, dont l'auteur nous brosse un portrait d'une extraordinaire précision, avec ses mœurs, sa musique, ses marques, ses modes... Le décalage entre la culture dont est imprégnée Jake et les découvertes qu'il expérimente dans cet autre univers sont l'occasion d'épisodes cocasses... ou pas. Ses tics de langage "modernes", par exemple, en provoquant l'incompréhension de ses proches du passé, prêtent à rire, et un bref sentiment de nostalgie affleure parfois, à l'évocation du goût retrouvé des aliments, ou du civisme qui semble naturellement régir les rapports entre les individus.


Mais on est loin du fantasme réactionnaire d'un avant qui serait forcément meilleur, et c'est aussi ce qui rend l'histoire si intéressante et si prégnante, car fort crédible. La dimension quelque peu folklorique qui entoure le début de l'incursion du héros dans l'Amérique de 1958 s'estompe au fil de son séjour : les personnages et leur environnement acquièrent de la consistance, de la complexité, et révèlent l'envers du décor. Ségrégation raciale institutionnalisée, sexisme et puritanisme ambiant, font aussi parties intégrantes du "nouveau" monde dans lequel a pénétré Jake.


"22/11/1963" est un roman dense -mais dont l'écriture fluide rend la lecture facile-, qui parvient finalement à nous passionner davantage pour le destin de ses héros anonymes que pour l'événement historique qu'est l'assassinat d'un président des Etats-Unis qui ne sert que de prétexte à une vaste réflexion... Car c'est aussi un fascinant voyage au cœur de la mémoire collective, ou plutôt sur la manière dont cette mémoire nous nourrit à la fois d'illusions sur le passé, et de regrets quant aux possibilités qu'il semble avoir recelées, et qui ont été gâchées... Regrets que, si l'on en croit Stephen King, nous éprouverions à tort ?


Un des livres que j’emmènerais sur une île déserte. Pour moi le meilleur de Stephen King, même si je suis très loin de les avoir tous lus. On est à des années lumière des premiers romans d’horreur comme Simetière, un autre de mes préférés. Ce roman magistral nous raconte un voyage dans le temps plein de sensibilité et d’émotion. Il peut décourager vu son format impressionnant de plus de mille pages. mais il se lit très facilement, et même en arrivant à la fin on voudrait qu’il continue.

Jake Epping est prof d’anglais dans un lycée, il est très lié avec Al Templeton qui tient un fast food en face de l’école et qui vend de délicieux hamburger à un dollar, grâce à son secret. Seulement il est atteint d’un cancer en phase terminale et ne pourra pas terminer la mission qu’il s’est donné, aussi demande-t’il à son ami Jake de prendre le relais. Son restaurant possède un passage secret au fond de la cave qui débouche en 1958 dans la ville d’autrefois. Là il y a une boucherie où il peut acheter une viande de qualité à un prix dérisoire, mais son but n’est pas seulement de faire du bénéfice. Il veut surtout empêcher l’assassinat de JFK. Même si le temps s’écoule de manière différente et plus rapide dans le passé, il sait qu’il n’aura pas le temps de mener sa mission à bien, aussi demande-t’il à Jake de le remplacer. Celui-ci hésite et commence par faire un petit tour en 1958, il visite le quartier de l’époque, il pense y avoir passé plusieurs jours, mais en fait il rentre chez lui le soir même, le repas du chat n’a même pas eu le temps de sécher au fond de la gamelle. Jake s’enhardit peu à peu et multiplie les voyages dans le temps. Il essaie de corriger quelques injustices pour tester avant de se lancer dans sa grande mission. Mais à chaque passage où il change le passé, l’avenir aussi se modifie un peu, au début de manière imperceptible. Finalement Jake accepte le projet voulu par son ami Al, il profitera des vacances d’été pour essayer de changer l’histoire. Il se rend en 1958 et devient George Amberson, aussi prof d’anglais dans une petite ville du Sud. Il y rencontre l’amour avec Sadie, la bibliothécaire du lycée et se lance sur les traces de JKF et son futur assassin.

Ce roman est très bien documenté, mais ce n’est jamais lourd, bien au contraire. Le voyage dans l’Amérique des années 1950/60 est complètement immersif et passionnant, on a vraiment l’impression d’y être. La vie de George est parfois calme, il est heureux avec Sadie, rencontre ses amis autour d’un barbecue, vit pleinement la vie de cette époque. Parfois elle est trépidante lorsqu’il enquête sur Lee Harvey Oswald et essaie d’empêcher le crime. Parfois certains de ses interlocuteurs comprennent qu’il vient du futur et il doit couper les ponts avec eux. Ce roman est vraiment passionnant, il y a du suspense et de l’émotion. On connaît tous l’histoire, pourtant c’est juste génial d’avoir l’impression d’y assister en direct. Sans compter qu’il s’agit d’une époque mythique qui continue de faire rêver. Dans l’Amérique de ces années-là, le pire côtoyait le meilleur et tous les chemins semblaient s’ouvrir. Outre le côté distrayant de ce livre, il y a toute une réflexion sur le fait de changer le passé. Finalement faut-il vraiment empêcher la mort de ce président charismatique ? Ou prévoir une autre date comme Ellory ?

L’écriture est aussi fluide et addictive. Le texte reflète tout le talent de l’auteur et ne peut que passionner les amateurs de littérature américaine ou des années soixante. Un tout grand roman, aussi magnifique qu’épais.

Jake Epping est un enseignant d’anglais à Lisbon Falls, dans le Maine, qui se fait un revenu complémentaire en enseignant aux adultes dans le programme GED. Il reçoit un essai de l’un des étudiants : une histoire macabre, déchirante, au sujet d’une nuit il y a 50 ans quand le père d’Harry Dunning est arrivé à la maison, a tué sa mère, sa soeur et son frère avec un marteau. Harry s’en est sortit avec une jambe mal en point, comme le prouve sa démarche actuelle.

Un peu plus tard, Al, l’ami de Jake, lui raconte un secret : sa boutique est un portail vers 1958. Il enrole Jake dans une folle mission afin d’empêcher le meurtre de John Kennedy. Ainsi sa nouvelle vie en tant que Jakes George Amberson, son nouveau monde d’Elvis et JFK, un monde de grosses voitures américaines, d’un solitaire en difficulté nommé Lee Harvey Oswald et d’une bibliothécaire prénommée Sadie Dunhill, qui devient l’amour de Jake et qui transgresse les règles normales du temps.

Je continue sur ma lancée du #challengedespavés avec cette grosse brique de plus de mille pages signée Stephen King. Dans cet opus, le King ne nous propose ni du fantastique ni du thriller mais un bon gros voyage dans le temps. D’une originalité folle, j’ai adoré ce roman qui tranche avec le reste de ses écrits.

En 2011, Jake Epping est prof d’anglais dans un lycée, dans le Maine. Le soir, il donne des cours à des adultes. Parmi eux, Harry, le concierge du lycée, affublé d’une claudication importante. Dans une dissertation émouvante, il confie qu’il est le seul rescapé de toute sa famille. Il y a 50 ans, son père a tué sous ses yeux, sa mère et ses frères et sœurs.

Comme le destin s’en mêle toujours, Al, un ami de Jake qui tient un petit restaurant au bord de la route, lui confie un secret. Le fond de sa boutique est un portail qui fait remonter le temps jusqu’en 1958. Jake est alors de tenté de remonter les années pour sauver Harry et qui sait, peut-être même empêcher l’assassinat de JFK!

Quel roman! Si vous ne devez lire qu’un roman de King, c’est bien celui-là. Propulsé dans le passé, Jake va tenter de changer les choses. Mais changer le passé signifie aussi changer le futur et les conséquences peuvent être dramatiques. Si au départ, Jake trouve que tout est mieux dans les années 50, il va se confronter à un monde qui n’a rien à voir avec celui de 2011. La religion pèse un poids immense dans cette Amérique puritaine; le racisme y est endémique; la misère aussi. Il y a une face A belle, pimpante et brillante mais une face B bien plus sombre. Ce voyage dans le temps n’a rien d’une sinécure pour Jake.

Jake tente d’abord de sauver Harry des griffes de son père dans la petite ville de Derry. Les clins d’œil à ses propres œuvres sont nombreuses à l’image de ce « clown » qui rôderait pour emporter les enfants imprudents. Derry, c’est la ville de tous les dangers pour Jake: une petite ville américaine glauque et morose à souhait. Puis c’est la route vers le Sud des États-Unis, vers le Texas. L’intrigue se mue alors en roman d’espionnage puisque Jake va chercher à empêcher l’assassinat de JFK.

King m’a épatée d’un bout à l’autre dans ce roman car il est capable de jouer sur tous les registres. Jake devenu George Amberson, va se lier à la petite communauté de Jodie, y rencontrer même l’amour. Ce n’est jamais mièvre, ni cliché. J’ai autant adoré sa rencontre avec Sadie que son enquête personnelle pour contrer Lee Harvey Oswald.

King réussit vraiment à accrocher son lecteur d’un bout à l’autre sans jamais relâcher son attention avec comme ligne de mire, cette question ultime: Les actions de Jake/George changeront-elles l’avenir? Il faut aller au bout de ce pavé pour contempler l’œuvre finale de Jake avec un dénouement incroyable qui m’a mis les larmes au yeux.

« 22/11/63 » est une merveille d’écriture, un roman grandiose que je vous recommande.



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