Condor
  • Date de parution 07/01/2021
  • Nombre de pages 512
  • Poids de l’article 264 gr
  • ISBN-13 9782072927638
  • Editeur FOLIO
  • Format 178 x 108 mm
  • Edition Livre de poche
Thriller Romans noirs Chili France

Condor

3.83 / 5 (714 notes des lecteurs Babelio)

Résumé éditeur

Dans le quartier brûlant de La Victoria, à Santiago, quatre cadavres d'adolescents sont retrouvés au cours de la même semaine. Face à l'indifférence des pouvoirs publics, Gabriela, jeune vidéaste mapuche habitée par sa destinée chamanique et les souffrances de son peuple, s'empare de l'affaire. Avec l'aide de son ami Stefano, militant rentré au Chili après plusieurs décennies d'exil, et de l'avocat Esteban Roz-Tagle, dandy abonné aux causes perdues qui convertit sa fortune familiale en litres de pisco sour, elle tente de percer le mystère. Dans un pays encore gangrené par l'héritage politique et économique de Pinochet, où les puissances de l'argent règnent en toute impunité, l'enquête dérange, les plaies se rouvrent, l'amour devient mystique et les cadavres s'accumulent...

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  • Date de parution 07/01/2021
  • Nombre de pages 512
  • Poids de l’article 264 gr
  • ISBN-13 9782072927638
  • Editeur FOLIO
  • Format 178 x 108 mm
  • Edition Livre de poche

l’avis des lecteurs

On l’attendait, on savait qu’il le préparait, on l’a enfin : Condor de Caryl Férey.


Santiago du Chili. Gabriela est mapuche, jeune, belle, talentueuse, révoltée. Elle est vidéaste et vit chez Stefano, un ancien fidèle d’Allende revenu au Chili après des années d’exil. Quand le fils d’un de ses amis, quatorze ans, est découvert mort par les habitants de La Victoria, elle décide de faire quelque chose : c’est le quatrième gamin du quartier qui meurt ainsi dans la semaine. Un quartier pauvre, ancien bidonville qui n’intéresse ni la police ni la justice.

Gabriela va voir Esteban, avocat, fils d’une des familles les plus riches du pays. Esteban vomit sa famille et s’est spécialisé dans les causes perdues. Porter plaintes au nom de quatre familles pauvres du quartier de La Victoria, voilà bien une cause perdue. Avec Gabriela, ils ne savent pas qu’ils vont remuer une vase qui fera remonter à la surface les fantômes de la dictature, des fantômes que la société chilienne veut oublier, des fantômes qui n’ont rien perdu de leur violence et de leur nocivité.

Comme Haka et Utu il y a quelques années, Mapuche et Condor se complètent et se répondent. Avec une différence. Si Utu prenait la suite de HakaCondor est le frère (ou plutôt la sœur) de Mapuche.

Un sœur (Gabriela) qui vit au Chili, mais la cordillère est-elle vraiment une frontière pour les mapuches, qui vivaient, et vivent toujours entre l’Argentine et le Chili ? Comme Jana, Gabriela est mapuche, artiste, engagée, révoltée.

Comme dans Mapuche, une partie des saloperies commises aujourd’hui prennent racine dans le récent passé sanglant des deux pays, comme en Argentine, au Chili, ceux qui sont en place aujourd’hui sont ceux qui ont tiré parti de la dictature, ou qui ont su étouffer leurs scrupules pour profiter de la fin des pouvoirs militaires.

Comme en Argentine, encore plus qu’en Argentine, les comptes avec le coup d’état et les années qui ont suivi sont loin d’être soldés. Comme dans Mapuche, la tension va grandissant jusqu’à l’explosion de violence finale.

Un vrai diptyque donc qui ici se termine dans les somptueux et intimidants paysages du désert d’Atacama, un lieu imposant, où la dictature a envoyé mourir les opposants, où l’industrie minière continue à faire mourir les ouvriers, dans l’immense mine de Chuquicamata.

Auparavant, Caryl Férey aura remué la boue des quartiers pauvres de Santiago, longé le mythique port de Valparaiso, mis en scène quelques véritables ordures, des victimes plus ou moins consentantes, plus ou moins susceptibles de se transformer en bourreaux, et rendu hommage à ceux qui ont lutté en 73, et à ceux qui luttent aujourd’hui.

Tout ça pour dire que j’aime ses personnages, j’aime sa façon de raconter les histoires, j’aime la façon dont il raconte les pays qu’il visite. Et j’aime Condor !

Hasard des parutions, autour du même sujet – les dictatures latino-américaines des années 70 et le plan Condor – difficile de faire deux romans plus différents que La peine capitale et Condor, et impossible de ne pas conseiller de les lire tous les deux.

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