Le Cimetière des livres oubliés Tome 1 L'ombre du vent
Résumé éditeur
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l’avis des lecteurs
Il s'en est écrit, des lignes et des lignes, à propos de "L'ombre du vent", roman de l'écrivain barcelonais Carlos Ruiz Zafón !
Des lignes élogieuses, voire dithyrambiques, des lignes mitigées, d'autres exprimant la déception, ou même un rejet total...
Tant et si bien que je n'avais pas osé, jusqu'à présent, m'y attaquer. Et puis, c'est un livre qui m'a été offert par quelqu'un qui, ne lisant pas, s'est laissé conseiller par le vendeur d'une "grande surface culturelle", et ma dernière expérience en la matière n'avait pas été vraiment plaisante (et c'est un euphémisme !).
Première constatation : Carlos Ruiz Zafón est un malin... pour capter l'intérêt du lecteur, il l'emmène, au début de son intrigue, dans un lieu qui ne peut que le séduire : le Cimetière des Livres Oubliés. C'est là que son père conduit Daniel, neuf ans. Il lui permet de choisir un ouvrage parmi les milliers que compte ce sanctuaire où ne pénètrent que quelques initiés, et où sont entreposés les derniers exemplaires de recueils qui ont disparu de la circulation.
Le garçon jette son dévolu sur le titre d'un auteur méconnu du nom de Julián Carax, "L'ombre du vent". La lecture de l’œuvre est le départ d'une longue quête souvent périlleuse sur les traces de cet écrivain énigmatique, au cours de laquelle Daniel va rencontrer des personnages parfois étranges et fascinants. Ce faisant, l'enfant devient un adolescent puis un homme, expérimente l'amour et ses désillusions, vit de belles amitiés, mais fait aussi connaissance avec la haine et le danger.
Roman gigogne, dans lequel chaque histoire ouvre sur une autre, où l'enquête que mène Daniel sur les traces de Julián Carax fait se mêler passé et présent, "L'ombre du vent" évoque un récit d'aventure dont le rythme soutenu de l'action et le caractère assez caricatural de certains personnages donnerait presque envie, par moments, de le qualifier de "populaire".
Et il faut avouer que l'auteur se sort plutôt bien de l'exercice. Peut-être en fait-il un peu trop : on a parfois le sentiment qu'il s'est livré à un exercice, justement, mesurant précisément les doses d'humour et d'émotion, mélangeant savamment les proportions d'Histoire, de drame, d’atmosphère brumeuse, de rebondissements (que l'on a souvent vu venir gros comme des maisons !)... Il en résulte un travail certes soigné, mais que l'on aurait aimé enrichi de davantage de touches personnelles.
Malgré tout, je n'ai pas eu à faire trop d'efforts pour me laisser mener avec plaisir tout au long de cette intrigue finalement bien bâtie même si elle n'est pas spécialement originale, et pour m'attacher à ses héros même s'ils sont parfois stéréotypés.
Si je suis loin de considérer ce roman comme le chef-d’œuvre qui nous a parfois été vendu, il m'a permis de passer un agréable moment de lecture, ce qui n'est déjà pas si mal...
je termine mon abécédaire en apothéose avec un énorme coup de coeur. J’avais déjà beaucoup aimé Marina du même auteur, j’ai retrouvé avec joie la plume magique de Carlos Ruiz Zafon, cette fois pour memplonger dans la Barcelone de l’immédiat après-guerre alors que la mémoire est encore une plaie vive.
Monsieur Sempere, un libraire d’occasion emmène Daniel, son fils de dix ans, un matin de 1945 dans un vieux bâtiment où dorment de nombreux ouvrages, c’est le cimetière des livres oubliés et le garçon doit en choisir un qu’il gardera toute sa vie pour le protéger de l’oubli. Daniel opte pour L’ombre du vent, de Julian Carax. Il le dévore immédiatement et désire en lire d’autres du même auteur, mais son père n’en connaît aucun. Il demande à un collègue qui gère une grosse librairie s’il n’en aurait pas. Daniel et son père apprennent que ces livres sont pratiquement introuvables et le libraire propose une grosse somme à Daniel pour racheter son exemplaire, ce qu’il refuse fermement. Daniel grandit peu à peu, tombe amoureux d’une jeune fille aveugle à qui il fait la lecture, mais son obsession pour Carax grandit avec lui. Il s’agit d’un auteur Barcelonais et Daniel se lance sur ses traces. Carax a été tué au début de la guerre civile et personne ne semble rien savoir à son sujet, ce qui ne fait qu’accroitre la curiosité de l’adolescent, qui enquêtera avec son ami Fermin, l’employé haut en couleurs de la librairie. La vie de Julian et celle de Daniel semblent se rejoindre.
Je ne vous en dirai pas plus sur cette intrigue complexe et très bien ficelée qui oscille entre fantastique (très discret) et polar. Il s’agit surtout d’une quête initiatique à travers les blessures mal refermées de la guerre civile. Barcelone est l’autre personnage principal du livre, mais pas la ville que l’on connaît, une Barcelone riche d’une ancienne magie et d’une histoire difficile. C’est surtout un roman d’ambiance comme je les aime. Les personnages sont attachants, en particulier Daniel et Fermin. Ils sont très nombreux et l’on découvre leur histoire au fil du roman, ils nous racontent cette ville qui se relève d’une catastrophe. La solidarité et la tolérance règne dans le quartier de Daniel, même si ce n’est pas la règle dans cette Espagne de Franco.
Ce roman nous parle de l’importance des livres qui peuvent changer toute une vie, de la mémoire qui finit toujours par resurgir du néant où l’on a voulu la faire sombrer. Il nous parle de l’amour entre un père et son fils, de la résilience nécessaire pour surmonter les drames de la vie et de l’histoire. C’est un roman absolument magique à ne pas manquer. je l’ai écouté en version audio, ce qui m’a permis un voyage dans le temps et l’espace. Je déplore que mes pauvres mots soient si incapables de communiquer toute la magie de ce merveilleux roman. Je compte bien lire les trois autres romans de la série.
Pourquoi ce livre?
Là encore, il s’agit du conseil de mon libraire. Perdue devant les nouveautés littéraires de la rentrée, j’ai demandé à ce dernier de me conseiller. Il m’a recommandé un des livres de Zafon: et me voilà avec ce titre si poétique L’Ombre du vent.
De quoi ça parle alors
Daniel Sempere est un jeune barcelonais qui vit dans la Barcelone de l’après-guerre. Son père tient une librairie. Daniel a toujours vécu entouré de livres. Un matin, son père l’emmène dans un endroit réservé aux initiés: le cimetière des livres oubliés. Daniel a le droit de choisir un livre et de l’emporter. Il se saisit d’un exemplaire intitulé L’Ombre du vent écrit par un obscur écrivain, Julian Carax. Le soir même, Daniel lit d’une traite le roman choisi. Curieux, il veut en savoir plus sur cet auteur. Il rencontre des libriaires et des bibliophiles passionnés qui lui livrent tous la même réponse: Julian Carax est un écrivain bien mystérieux dont toutes les oeuvres disparaissent. Un fou, un maniaque brûle tous les exemplaires qu’il peut trouver. Le livre choisi par Daniel devient alors la clé d’une énigme. Daniel mène l’enquête et se retrouve confronté au passé trouble d’une riche famille barcelonaise.
Mon avis
L’intrigue du livre met un peu de temps avant de se mettre en place mais une fois que tous les éléments sont là il est impossible de s’arrêter de lire. On veut savoir à tous prix qui est ce mystérieux brûleur de livres et quelle énigme entoure Julain Carax. Le livre est aussi une réfléxion sur les pouvoirs de la littérature et permet de faire une plongée historique dans la belle ville de Barcelone.
A lire absolument avant de lire le nouveau Zafon, Le Jeu de l’ange.
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