
Bertram le Baladin
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l’avis des lecteurs
Bertram le baladin est le second roman de Camille Leboulanger. Son premier roman, Enfin la Nuit, paru chez L’Atalante en 2011, était un roman post-apocalyptique. Il change complétement de registre avec Bertram le baladin qui est un roman de fantasy plutôt classique en ce qui concerne son univers mais moins pour les personnages.
Un univers intéressant mais assez peu exploité
L’univers du roman ressemble à un monde médiéval classique où la magie ne semble pas présente. Cependant, l’écriture n’y existe plus car les secrets de la fabrication du papier ont été perdus. Il a fallu remédier à cela et ainsi une culture orale s’est peu à peu mise en place. Les baladins sont chargés de parcourir le monde afin de recueillir les histoires. Ensuite, ils transforment ces récits en chansons. Chaque baladin prend un apprenti à qui il transmet par la suite ses chants. Ainsi les histoires perdurent grâce aux chants et à l’oral et non plus par l’écrit. La guilde des baladins joue un rôle de première importance dans cet univers, elle est la seule à détenir par le biais de ses membres la culture et le savoir, mais aussi à le transmettre. Cette position peut être source de problèmes surtout quand la guilde apparaît vouloir garder ce monopole et ne veut pas évoluer. Cette situation aurait pu être plus exploitée par l’auteur avec des questionnements sur la transmission de la culture, de l’histoire. Or, elle sert juste de toile de fond. C’est assez frustrant car il y avait matière à plus. L’univers apparaît à peine esquissé, un peu comme si ça partait très bien puis ça s’essoufflait par la suite.
L’intrigue s’intéresse à la quête de Bertram, un des plus illustres baladin de la guilde. Il vient de se faire dérober son luth qui est son bien le plus précieux sans lequel il ne peut plus exercer son métier. Il se l’est fait voler bêtement pendant son sommeil. Ce forfait ne peut rester impuni, il lui faut le retrouver à tout prix. Il va trouver une aide inattendue en la personne de Sans-Nom, une femme prisonnière de mercenaires et qui n’a plus d’identité depuis qu’une sorcière la lui a ôté. L’intrigue est ainsi très simple et suit le parcours de Bertram et de Sans-Nom pour retrouver l’instrument de musique. Sans être vraiment palpitante, l’histoire se laisse suivre grâce à des rebondissements et surprises qui font tourner les pages très facilement.
Des personnages et une ambiance à part
Souvent, dans les romans de fantasy, les héros sont des guerriers, des voleurs, des personnages puissants, prédestinés à un destin hors du commun. Il est rare de trouver un personnage principal qui soit juste un musicien, sans véritable pouvoir. Comme dans les jeux de rôle, où il y a des classes de personnages, et qu’on nous présente le barde, qui a certes des pouvoirs liés à ses chansons, mais finalement pas choisi par les joueurs. Camille Leboulanger a fait le choix intelligent de créer des personnages peu représentés en fantasy: un baladin et une femme sans identité. De plus, le barde n’a plus son instrument de musique qui représente une part de son identité. On a ainsi un duo qui à première vue n’a rien en commun mais qui vont finir par se rapprocher, un duo marqué par une quête d’identité. Les deux personnages gagnent en épaisseur au fil du récit et sortent clairement des sentiers battus. Ce même procédé revient pour les personnages secondaires qui ne manquent pas d’originalité.
Un autre élément important de ce roman est l’ambiance qui se dégage, une ambiance qui charme le lecteur. Cette atmosphère est mise en valeur par la plume de l’auteur qui est fluide et soignée. Elle est en accord avec la musique qui est au centre du récit. Camille Leboulanger arrive à faire ressortir cette musique, à la faire ressentir au lecteur en jouant avec des mots comme un musicien avec des notes de musique.
Bertram le baladin est ainsi une lecture agréable et rafraîchissante. L’originalité des personnages et l’ambiance du roman permettent de passer un bon moment. Cependant, le roman aurait pu être plus approfondi. Il reste cependant un roman vivant et bien écrit mettant en avant l’amitié et la musique.
Bien loin d'un marketing agressif, les éditions Critic ont la réputation d'éditer des romans de qualité au style unique et à l'intrigue originale.
Sans prétention, Bertram le baladin (éditions Critic) est un roman à côté duquel on pourrait passer. Ce qui serait un beau gâchis au vu du récit parfaitement bien exécuté et à l'intrigue efficace que nous livre sur un plateau Camille Leboulanger.
Dans les Terres Hautes s'est perdu le savoir de la fabrication du papier et avec lui, la maîtrise de l'écriture. C'est donc à la Guilde des Musiciens à qui revient la tâche de récolter toutes les histoires afin de les retransmettre partout où ses représentants passent. Seuls gardiens du savoir, leur notoriété est légendaire et fait d'eux des hôtes de marque dans chaque cité traversée.
C'est sur ces terres qu'évolue le célèbre baladin Bertram dont la réputation des chansons n'a d'égale que sa forte personnalité. Connu de tous, sa popularité le précède partout où il séjourne. Mais le voici tombé en fâcheuse posture, son précieux luth lui a été dérobé. Et avec ce vol, c'est sa qualité de musicien de la Guilde qui est remise en question. Car qu'est-ce qu'un barde sans instrument de musique pour accompagner son art? Amputé d'une partie de lui-même, Bertram est bien désemparé jusqu'à ce qu'il croise une esclave détenue par deux Aigles Rouges (une compagnie de mercenaires sévissant dans la région) qui affirme connaître l'identité des voleurs. En échange de sa liberté, elle lui promet de tout lui révéler. N'ayant pas vraiment d'autres choix, Bertram va tout tenter pour libérer cette mystérieuse Sans-Nom et partir sur les routes avec elle en quête de son luth disparu.
Voici un roman qui chante à nos oreilles une douce mélodie au parfum d'aventure, de danger et d’héroïsme.
Avec Bertram le baladin, Camille Leboulanger est l'auteur d'un récit insolite qui pique la curiosité de ses lecteurs. Et ce, dès le premier chapitre qui s'avère très accrocheur en mettant en exergue les ingrédients qu'il faut pour attiser l'intérêt.
Pour ce livre Camille Leboulanger fait preuve d'une grande simplicité. Il n'y conte pas l'épopée de grandes batailles propice au genre, mais plutôt le destin singulier d'un ménestrel qui nous réserve bien des surprises. Finalement le point fort de ce roman réside dans son héros. Bertram est un personnage à la verve riche et au caractère fort. Par sa gouaille il en impose autant à son public qu'aux lecteurs de cette histoire.
Dire que la fantasy de Camille Leboulanger est singulière est un euphémisme. La magie s'exerce à travers la musique qui renferme un pouvoir pour réaliser des prodiges. Vecteur de communication, vecteur de savoir, la musique est un art qui nous émerveille ici. Musicien lui-même, l'auteur a su nous enchanter au grès de la virtuosité de ses mots qu'il maîtrise autant que la musicalité des chansons écrites et chantonnées par Bertram.
En éditant ce livre, les éditions Critic assure à ses lecteurs une agréable pause-lecture.
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