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Revue des Sciences Humaines, n°312/octobre - décembre 2013
Résumé éditeur
Qui se souvient de
Jean Cassou, Claude Farrère, Georges Limbour ? Qui a lu les nouvelles de
Blaise Cendrars, Albert Cohen, Jean Schlumberger ? Le premier vingtième
siècle, en ce qui concerne la nouvelle, est une période injustement oubliéepar la critique littéraire, qui la perçoit comme une transition un peu atone,
un peu molle entre Maupassant et le renouveau des années cinquante. Et
pourtant ! Même si beaucoup d'écrivains se contentent de reprendre des
recettes éprouvées, la nouvelle, dans l'ombre du roman, cherche sa voie, ses
voix, tente de prendre ses distances avec l'encombrante tradition du siècle
précédent.
D'abord en quête d’une inspiration différente, les auteurs proposent aussi
d’autres manières de raconter et la nouvelle, du fait peut-être de sa faible
visibilité dans l’espace libraire, entre journaux, revues ou recueils, de son
statut générique également mal défini, se fait propice à de multiples
expérimentations, du monologue intérieur aux plus déconcertantes variations
énonciatives. Raconte-t-elle encore une histoire ? Peut-on encore parler de
récit ? Comment la situer ?
Restreignant la durée et la trame événementielle, multipliant les ellipses,
estompant les frontières entre rêve et réalité, la nouvelle dans la première
moitié du vingtième siècle se révèle être ainsi une formidable machine à
semer le doute, à déstabiliser le lecteur, toutes vertus éminemment modernes
de la création littéraire
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