De pierre et d'os
  • Date de parution 01/10/2020
  • Nombre de pages 198
  • Poids de l’article 188 gr
  • ISBN-13 9782370552419
  • Editeur LE TRIPODE
  • Format 177 x 127 mm
  • Edition Livre de poche
famille Romans français

De pierre et d'os

3.98 / 5 (2191 notes des lecteurs Babelio)

Résumé éditeur

Le roman magnétique de Bérengère Cournut, véritable phénomène de librairies (plus de 80 000 exemplaires vendus en grand format), revient au format poche. Embarquez à nouveau à la découverte d'Uqsuralik et de la terre inuit.Dans ce monde des confins, une nuit, une fracture de la banquise sépare une jeune femme inuit de sa famille. Uqsuralik se voit livrée à elle-même, plongée dans la pénombre et le froid polaire. Elle n'a d'autre solution pour survivre que d'avancer, trouver un refuge. Commence ainsi pour elle, dans des conditions extrêmes, le chemin d'une quête qui, au-delà des vastitudes de l'espace arctique, va lui révéler son monde intérieur.Prix du roman Fnac Prix Libr'à Nous

En stock

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  • Date de parution 01/10/2020
  • Nombre de pages 198
  • Poids de l’article 188 gr
  • ISBN-13 9782370552419
  • Editeur LE TRIPODE
  • Format 177 x 127 mm
  • Edition Livre de poche

l’avis des lecteurs

« Les Inuit sont un peuple de chasseurs nomades se déployant dans l’Arctique depuis un millier d’années. Jusqu’à très récemment, ils n’avaient d’autres ressources à leur survie que les animaux qu’ils chassaient, les pierres laissées libres par la terre gelée, les plantes et les baies poussant au soleil de minuit. Ils partagent leur territoire immense avec nombre d’animaux plus ou moins migrateurs, mais aussi avec les esprits et les éléments. L’eau sous toutes ses formes est leur univers constant, le vent entre dans leurs oreilles et ressort de leurs gorges en souffles rauques. Pour toutes les occasions, ils ont des chants, qu’accompagne parfois le battement des tambours chamaniques. » (note liminaire du roman)

Dans ce monde des confins, une nuit, une fracture de la banquise sépare une jeune femme inuit de sa famille. Uqsuralik se voit livrée à elle-même, plongée dans la pénombre et le froid polaire. Elle n’a d’autre solution pour survivre que d’avancer, trouver un refuge. Commence ainsi pour elle, dans des conditions extrêmes, le chemin d’une quête qui, au-delà des vastitudes de l’espace arctique, va lui révéler son monde intérieur.

Deux ans après son roman Née contente à Oraibi, qui nous faisait découvrir la culture des indiens hopis, Bérengère Cournut poursuit sa recherche d’une vision alternative du monde avec un roman qui nous amène cette fois-ci dans le monde inuit. Empreint à la fois de douceur, d’écologie et de spiritualité, De pierre et d’os nous plonge dans le destin solaire d’une jeune femme eskimo.

Ma lecture

Depuis sa sortie je ne lis que des chroniques élogieuses sur ce roman….. et une fois de plus je ne suis pas aussi enthousiaste que la majorité des lecteur (trice)s. Mais ce roman a déjà reçu le Prix Fnac roman 2019 preuve de son succès.

J’ai appris beaucoup et c’est en cela que le roman est intéressant mais quant à l’histoire elle-même, je suis restée spectatrice à distance. J’ai été très frappée bien évidemment par la rudesse de la vie des femmes (mais aussi des hommes) sur la banquise, dans le froid extrême, sur la fragilité des vies dans ces conditions extrêmes et leurs vies rythmées par les conditions météorologiques, les chasses plus ou moins fructueuses et l’importance de leurs croyances, signes etc….

C’est un roman d’apprentissage d’une jeune femme séparée de sa famille qui va devoir se construire alors qu’elle se retrouve totalement isolée dans un premier temps puis par les rencontres qu’elle va faire dans cet univers rude où l’urgence est de survivre mais où la présence des esprits, du chamanisme et des animaux rythment les existences. Comme dans toute communauté il y a des moments de tension, de violence, de rivalité mais aussi d’entraide, de partages et de fêtes.

Mon plus gros bémol c’est que je n’ai pas été très touchée par le personnage de Uqsuralik. Est-ce le personnage, son contexte ou l’écriture de Bérangère Cournut mais j’ai trouvé le récit assez « froid », distant, je l’associe presque à un essai documentaire sur les inuits, leurs conditions de vie, leurs rituels, mythes et traditions.

Le récit se fait à la manière d’un journal tenu par Uqsuralik, en de courtes phrases, simples, retraçant les étapes importantes de sa vie mais aussi son quotidien.. L’auteure a fait un gros travail de recherches, s’est glissée dans son personnage et a imaginé une écriture en accord avec l’univers de la jeune femme qui est finalement une énumération de faits mais sans réelle émotion, je suis restée spectatrice, j’ai regardé un documentaire certes bien construit (complété par un recueil de photographies) mais sans profondeur.

La beauté des chants, des traditions, de la transmission et sur les liens qui unissent les femmes, puissants sont les points forts de ce récit mais qui pêche par une narration assez pudique finalement, distante mais peut-être est-ce là un trait des inuits : ne pas s’épancher, rester dans les actes, dans la distance pour ne pas perdre en force.

J’ai malgré tout fait un beau voyage, appris sur un peuple sur lequel on écrit peu mais encore un roman dont j’attendais beaucoup et une fois lu je reste un peu sur ma faim.

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