Dernier meurtre avant la fin du monde
  • Date de parution 01/09/2016
  • Nombre de pages 309
  • Poids de l’article 175 gr
  • ISBN-13 9782264069511
  • Editeur 10 X 18
  • Format 177 x 107 mm
  • Edition Livre de poche
Post Apocalyptique Thriller Romans noirs États-Unis Dystopie et Uchronie

Dernier meurtre avant la fin du monde Tome 2 J-77

3.73 / 5 (119 notes des lecteurs Babelio)

Résumé éditeur

Hank Palace, l'un des derniers flics intègres dans un monde apocalyptique, est déterminé à enquêter sur la disparition du mari de sa nourrice, alors que la fin du monde se rapproche à grands pas. La fin est de plus en plus proche. Dans 77 jours, l'astéroïde 2011GV1 va s'écraser sur Terre et mettra ainsi un terme à l'humanité. Dans ce climat chaotique, où chacun préfère profiter de ses derniers moments avant de mourir, il reste un homme, un seul, bien résolu à faire son job jusqu'au bout : Hank Palace, ancien flic de la police de Concord. Le mari de sa nourrice, Brett Cavatone, a mystérieusement disparu et il est bien décidé à le retrouver. Hank se lance alors dans une quête désespérée, et rien ne semble pouvoir l'arrêter. Mais son courage et sa droiture suffiront-ils ? Car rien n'est simple dans un pays livré à une anarchie sans nom, où l'électricité et les télécommunications ont rendu l'âme et où les pillages sont quotidiens.

Rupture éditeur

Rupture éditeur

  • Date de parution 01/09/2016
  • Nombre de pages 309
  • Poids de l’article 175 gr
  • ISBN-13 9782264069511
  • Editeur 10 X 18
  • Format 177 x 107 mm
  • Edition Livre de poche

l’avis des lecteurs

J’ai moins apprécié ce tome comparé au premier. Je crois que c’est l’ambiance chaotique et désespérée qui pointe son nez qui est responsable, car ce n’est pas vraiment ce que j’aime lire, surtout en ce moment.

Pour ceux qui ne connaissent pas, comme le nom de la série l’indique on est sur du policier en mode apocalyptique. Mais contrairement à la grosse majorité des livres du genre, ici on n’est pas en post-apocalyptique, mais en pré-apocalyptique. En effet dans 77 jours, une météorite va s’écraser sur la Terre.

On voit l’évolution entre le premier tome qui se déroulait quelques mois avant et celui ci.

Avant on avait un semblant d’ordre, (les forces de police existaient dans un but autre que juste empêcher les pilleurs et gangs déjà), mais depuis celui ci semble avoir disparu. Pas totalement non plus, mais la loi du plus fort, du plus rusé et de celui avec le plus de ressource commence à l’emporter sur la raison et le partage. Et ce même dans la ville de l’action qui n’a pas grand chose qui manque.

Le principal changement vient du fait que maintenant on sait où la météorite va s’écraser et donc à quels endroit on a une petite chance de réchapper au moins à l’impact initial. Et il se trouve que c’est le cas des Etats-unis.

Depuis c’est un exode massif des zones les plus en danger qui a lieu. Tout ce qui peut servir à traverser l’océan est utilisé. Chaque jour ce sont des centaines de vaisseaux remplis de montagnes de migrants qui arrivent de la zone asiatique de la Terre.

Ce sujet est bien présent dans l’intrigue même si ce n’est pas en premier plan vu que la ville en question (qui s’appelle Concord, mais vu qu’il y a 15 villes de ce nom aux états unis, j’ai du mal à vous la situer – je ne sais pas laquelle c’est) n’est pas sur la cote.

Comme je le disais en phrase d’introduction, j’ai moins aimé ce second tome par rapport au premier. Pas que ça soit mauvais ou que je me sois ennuyé, mais le coté chaotique et injuste de la situation générale rend les choses plus difficile pour moi qui n’aime pas le post-apocalyptique justement pour ces raisons la.

Je pense que ce livre ravira les amateurs de post-apocalyptique parce qu’on retrouve vraiment cette ambiance « de fin du monde » et de survie qui est habituelle dans le genre.

En plus de ça il y a aussi toutes les réflexions sur les croyances et autres envers les théories du complot sur ce qu’on aurait pu ou pourrait faire pour éviter l’impact. Très juste je dirais en regardant la situation actuelle. Il y a des communautés de gens qui ne veulent pas perdre espoir malgré tout et qui croient à des théories improbables.

Quelles soient vrai ou pas ça on n’en sait rien en tant que lecteur vu que ça n’est pas le domaine d’expertise du personnage principal.

Il y a un autre point dans le livre qui peut rendre mal à l’aise à certains moments mais que je trouve très juste. Le personnage principal est très terre à terre et ne prend pas parti quoi qu’il arrive. Et ce même si ce qui arrive est horrible, et qu’on voudrait le voir aller un peu plus loin que la neutralité face à l’horreur des fois. Mais en y réfléchissant on comprend parfaitement sa façon de pense, c’est vrai que lui n’est qu’un lambda sans le moindre atout qui puisse provoquer un changement donc on pardonne tout à fait son fatalisme solitaire et sa motivation à rester en vie.

Bref, l’enquête en elle même est la recherche du mari d’une des connaissances du héros qui a disparu sans raison il y a de ça quelques jours après s’être rendu comme d’habitude au marché pour faire ses courses.

Etant donné qu’il est un ancien inspecteur et que la police ne régule plus du tout ce genre de problèmes, elle fait appel à lui pour essayer de le retrouver …

Du coup je ne sais pas trop quoi penser de cette lecture. D’un coté l’enquête était prenante et le personnage principal sympathique et juste, mais l’ambiance apocalyptique m’a mené vers des territoires que je ne trouve pas très confortables et donc pas très agréables pour moi.


Je vous avais parlé ici d’un très bon polar-SF pré-post apocalyptique publié chez sonatine. Il s’agissait de Dernier meurtre avant la fin du monde, de Ben H. Winters. Voici donc le deuxième volet de la trilogie : J-77.


Comme vous êtes fidèles et attentifs vous vous souvenez bien entendu que la douce Maïa est un énorme astéroïde qui va bientôt s’écraser sur la Terre, anéantissant toute forme de civilisation. L’impact est prévu dans 77 jours, du côté du Pakistan, mais tout le monde va être touché.

Quant à la civilisation, elle commence déjà à battre sérieusement de l’aile. Comme plus personne ne fait son boulot, plus d’électricité, plus aucun service, plus d’école, plus d’hôpitaux, presque plus de police. Et comme dit un personnage, attendez de voir ce qu’il va se passer quand il n’y aura plus d’eau …

Malgré cela, des réfugiés par milliers fuient l’Asie du sud-est, espérant survivre aux US, où nombreux sont ceux qui ne désirent pas, mais alors pas du tout, partager le peu qu’il restera avec ces métèques …

C’est dans cette atmosphère de fin de monde que Hank Palace, qui n’est plus flic puisqu’il n’y a plus de police, envers et contre tout, décide de tenir la promesse faite à son ancienne baby-sitter : retrouver son mari disparu brutalement. Martha en est persuadée, il ne peut être parti que pour une noble cause. Mais reste-t-il des causes nobles dans un monde en totale déliquescence ?

Voilà une suite qui tient les promesses du premier volume, pour une série qui, normalement, ne devrait pas s’éterniser au-delà de la trilogie annoncée ! L’intrigue est classique, mais ce qui compte, comme dans le premier, c’est le contexte.

Benjamin Winters continue à creuser sa situation de départ : Que ce passe-t-il si la fin du monde est connue et inévitable ? Essentiellement, c’est le bordel ! Chacun pour soi, les égoïsmes individuels et collectifs s’exacerbent, chacun s’arme et cherche à assurer sa survie, et éventuellement celle de sa famille, quitte à trucider le voisin, ou quiconque pourrait venir puiser sur ses réserves.

Est-ce bien comme cela que ça se passerait ? On n’en sait rien, et ce n’est pas important. Ce qui est important c’est que c’est comme ça que l’envisage un écrivain américain … Ce qui en dit beaucoup sur sa vision de la société actuelle, avec ou sans astéroïde. Avec aussi quelques lueurs d’espoirs quand même, quelques grands gestes au milieu d’un océan d’égoïstes et de fous plus ou moins illuminés.

Malgré tout, Hank tient à la civilisation, pour laquelle il a une définition personnelle mais intéressante : pour lui, le ciment de la civilisation ce sont les promesses et les paroles tenues. C’est pour ça que, bien qu’il sache que cela ne sert à rien, il s’obstine, malgré tout.

Et comme dans le premier volume, cette question lancinante qui ne quitte pas le coin de mon cerveau : « Qu’est-ce que je ferais à sa place ? ». A bientôt pour la FIN.

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