Yardam
  • Date de parution 10/03/2022
  • Nombre de pages 568
  • Poids de l’article 276 gr
  • ISBN-13 9782266322416
  • Editeur POCKET
  • Format 179 x 110 mm
  • Edition Livre de poche
Fantasy Science Fiction Ouvrage de référence de l'auteur

Yardam

3.91 / 5 (199 notes des lecteurs Babelio)

Résumé éditeur

À Yardam, la folie est sexuellement transmissible. La population est piégée par la quarantaine dans l'espoir d'endiguer l'épidémie. Porteur du virus, Kazan se débat avec ses démons au point qu'il ne sait plus s'il les aime ou s'il les hait. Le salut viendra-t-il de ce couple de médecins étrangers venus s'enfermer volontairement dans la cité pour trouver un remède au terrible mal qui s'étend entre ses murs ?

En stock

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  • Date de parution 10/03/2022
  • Nombre de pages 568
  • Poids de l’article 276 gr
  • ISBN-13 9782266322416
  • Editeur POCKET
  • Format 179 x 110 mm
  • Edition Livre de poche

l’avis des lecteurs

13ème lecture de l’ABC de l’imaginaire 2022Yardam est un roman d’Aurélie Wellenstein, paru d’abord chez Scrineo puis réédité chez Pocket dans la collection Les étoiles montantes de l’imaginaire. J’avais adoré Le désert des couleurs de l’autrice, et bien aimé cet hiver Les loups chantants. J’avais donc envie de lire un titre un peu différent de ces univers désertiques.

Un huis-clos assez lâche

Yardam est un roman qui se déroule en huis-clos, dans l’enceinte de la ville. Il porte d’ailleurs son nom… On ne s’échappe pas de Yardam. Cet enfermement est double : géographique mais aussi psychologique, puisque les personnages sont coincés dans cette ville, avec leurs propres peurs, leurs morts, sans espoir d’avenir. Certains, comme Kazan, sont également prisonniers de voix dans leurs têtes et de pulsions sexuelles malsaines.

Concernant Yardam, on ne sais pas grand chose. D’ailleurs, j’ai trouvé que cette ville manquait de corps, comme son passé et son contexte. Idem pour cette étrange maladie dont on ne connait pas vraiment l’origine. Cela permet de créer une sorte d’universalité aux événements qui se produisent. Peu importe de comprendre pourquoi, où, comment : la nature humaine est la même partout, et l’idée n’est pas de chercher à comprendre le passé mais à vivre le présent et tenter de s’en sortir.

D’autre part, ne pas donner une foule de détail offre un espace assez large pour que tous les imaginaires se développent. Mais paradoxalement je trouve que cette liberté est contraire au sentiment d’enfermement décrit et voulu. Pour le dire autrement, je n’ai pas étouffé dans Yardam, et je n’ai pas ressenti de sensation d’emprisonnement. J’aurais aimé, pour éprouver réellement ce huis-clos et l’oppression induite.

Une folie gentille

Est-ce que parce que j’ai lu récemment Sorcière de chair de Sarah Buschmann et le recueil Montresse(s) de Noir d’absinthe que j’ai eu l’impression de rester très en surface avecYardam ? La noirceur de Yardam m’a semblé grise et terne… J’ai senti comme une retenue, comme si l’autrice n’osait pas y aller franchement. Je suis restée très détachée de Kazan, qui finalement, est bien mignon. Ses quelques voix le torturent, certes, m’enfin, il reste dans le rang. Selon moi, Yardam effleure la folie, l’épuisement mental, mais n’y plonge jamais vraiment. Ca ne va pas assez loin, cela reste superficiel.

Je ne suis pas parvenue à ressentir quoique ce soit d’autre que de l’ennui. Je suis restée sur ma faim. Selon moi ce roman manque de portée et de profondeur, tant dans la noirceur que dans les messages véhiculés. Qui d’ailleurs pour moi n’ont pas le même impact que les autres romans de l’autrice.

Finalement, je me suis pas mal ennuyée avec ce roman, qui ne m’a rien fait ressentir du tout. J’ai aussi été un peu déçue quant à la plume, habituellement plus travaillée et plus riche d’un point de vue poétique. Je n’ai pas retrouvé dans Yardam ce qui me plait tant dans l’écriture d’Aurélie Wellenstein.

Yardam est un roman d’Aurélie Wellenstein qui sur le papier avait tout pour me plaire. Mais voilà, je l’ai trouvé… trop sage et pas assez approfondi. J’ai trop goûté à la folie et l’absinthe pour me satisfaire de romans qui n’y plongent pas franchement et surtout jusqu’au bout. J’ai la sensation que l’autrice elle-même s’est sentie à l’étroit dans ce roman, tant son écriture habituellement plus travaillée m’a semblé ici assez fade. Je préfère vraiment ses romans au grand air, porteurs de libertés plus grandes, où sa plume peut s’exprimer pleinement, et dans lesquels ses messages prennent beaucoup plus d’ampleur.

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