
CAT 215
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Huis clos pour un trio dans la densité, la moiteur, la touffeur de la forêt amazonienne guyanaise. L’ambivalence spatiale de l’infini du nord-ouest de l’Amérique du sud et la vie en vase clos surligne les paradoxes, les disparités, les dissonances des trois hères.
« Un jeune garagiste quitte la métropole pour rejoindre en Guyane son ancien patron.Celui-ci, devenu orpailleur, doit changer le moteur d’une monstrueuse pelle Caterpillar 215 qu’il a entrepris de faire convoyer par un ancien légionnaire et un énigmatique Brésilien.La machine est immobilisée loin de la mine sauvage.Luttant contre la jungle à la fois fragile et menaçante les hommes vont alors se battre contre leur propre folie, contre cette nature qui les fait souffrir et qu’ils torturent en vain au pied de la pelleteuse plantée au milieu de la forêt.Énorme quand ils se tiennent à côté, ridicule face à ce qui l’entoure.”
L’appât du gain, l’éternel appât du gain, tel est l’origine banal du récit. Marc replonge, à contre cœur, dans les méandres géographiques et des hommes peuplant ces lieux de perdition.
La tierce formée dans l’étouffement de la profondeur de la jungle Guyanaise déclenche d’instinct et de facto des tensions palpables, imbibées de rancoeurs éthyliques, d’habitus autochtones et de déracinement métropolitain.
Ascension crescendo des acrimonies livrés aux vies, aux histoires et constructions individuelles, la nervosité et le quant à soi des protagonistes se griment de parures proches du kaléidoscope lysergique.
Antonin Varenne conserve cette propension à pousser son lecteur à la fébrilité, la lipothymie consciente pour finalement en extraire un jus exotique, certes aigre mais vivifiant !
Fibrillations de nos sens alertés, dans un rythme leste, hors temps, hors du temps, suffocant, proche de la rupture, de l’apoplexie… La nouvelle permet à nos imaginations de divaguer.
Suintant le fiel, l’amertume sous couvert d’une écriture ciselée pour le genre et riche d’une acuité propre à l’auteur qui démontre, une fois de plus, son habileté, sa spontanéité rhétorique et sa sensibilité. Pur et dur !
Huis clos pour un trio dans la densité, la moiteur, la touffeur de la forêt amazonienne guyanaise. L’ambivalence spatiale de l’infini du nord-ouest de l’Amérique du sud et la vie en vase clos surligne les paradoxes, les disparités, les dissonances des trois hères.
« Un jeune garagiste quitte la métropole pour rejoindre en Guyane son ancien patron.Celui-ci, devenu orpailleur, doit changer le moteur d’une monstrueuse pelle Caterpillar 215 qu’il a entrepris de faire convoyer par un ancien légionnaire et un énigmatique Brésilien.La machine est immobilisée loin de la mine sauvage.Luttant contre la jungle à la fois fragile et menaçante les hommes vont alors se battre contre leur propre folie, contre cette nature qui les fait souffrir et qu’ils torturent en vain au pied de la pelleteuse plantée au milieu de la forêt.Énorme quand ils se tiennent à côté, ridicule face à ce qui l’entoure.”
L’appât du gain, l’éternel appât du gain, tel est l’origine banal du récit. Marc replonge, à contre cœur, dans les méandres géographiques et des hommes peuplant ces lieux de perdition.
La tierce formée dans l’étouffement de la profondeur de la jungle Guyanaise déclenche d’instinct et de facto des tensions palpables, imbibées de rancoeurs éthyliques, d’habitus autochtones et de déracinement métropolitain.
Ascension crescendo des acrimonies livrés aux vies, aux histoires et constructions individuelles, la nervosité et le quant à soi des protagonistes se griment de parures proches du kaléidoscope lysergique.
Antonin Varenne conserve cette propension à pousser son lecteur à la fébrilité, la lipothymie consciente pour finalement en extraire un jus exotique, certes aigre mais vivifiant !
Fibrillations de nos sens alertés, dans un rythme leste, hors temps, hors du temps, suffocant, proche de la rupture, de l’apoplexie… La nouvelle permet à nos imaginations de divaguer.
Suintant le fiel, l’amertume sous couvert d’une écriture ciselée pour le genre et riche d’une acuité propre à l’auteur qui démontre, une fois de plus, son habileté, sa spontanéité rhétorique et sa sensibilité. Pur et dur !
Le format change tout comme la région, mais la qualité reste la même avec Cat 215 très court et intense roman d’Antonin Varenne publié au sein de la collection Territori de la Manufacture de Livres en s’éloignant des régions rurales de la métropole afin de s’engouffrer dans le sillon d'une pelleteuse mécanique se frayant un chemin à travers l’épaisse jungle de la Guyane.
Marc, mécano sans le sou, avec une famille à nourrir, n’hésite pas bien longtemps à l’attrait de l'offre d’un ancien associé véreux qui lui propose de retourner en Guyane pour réparer une pelleteuse Caterpillar, modèle Cat 215, tombée en rade en pleine jungle. Moteur à changer pour que l’engin puisse être acheminé, à l’insu des autorités, vers un camp d’orpaillage permettant d’accélérer l’extraction du métal précieux. Au bout d’une piste chaotique, Marc rejoint la machine immobile et l’équipe chargée de la convoyer, composée d’un ancien légionnaire parano et d’un guide brésilien mutique. Dans cette jungle équatoriale, les tensions sont palpables et la violence menace d’éclater à tout instant. Une simple question de temps.
A peine six pages pour poser le contexte et nous faire passer des frimât d’un hiver campagnard à la moiteur étouffante d’une jungle. On mesure ainsi tout le talent d’Antonin Varenne capable de nous faire basculer en quelques mots d’un univers à un autre et de distiller ensuite, tout au long d’un texte captivant, un climat et une ambiance oppressante qui sont finalement les moteurs essentiels de cette intrigue. Un livre de sensation et d’impression dans lequel on perçoit les bruits et les odeurs de cette forêt équatoriale où les hommes s’égarent dans un mélange de folie et de convoitise. Comme absorbés par la jungle, ils retournent peu à peu à l’état sauvage tandis que cette pelleteuse mécanique incarne l’ultime vestige d’une civilisation vouée à disparaître.
Ainsi, dans cette forêt luxuriante, les arbres deviennent des murailles infranchissables et l’immensité de la jungle se transforme en une cage exiguë où gravitent désormais Marc le mécano, Joseph le légionnaire et le guide Alfonso. Dans ce décor aussi mystérieux qu’étouffant, la tension s’installe comme une fièvre sournoise et s’empare de la raison des trois hommes accablés par la chaleur et l’humidité pour nous laisser pantois au seuil d’une folie dont le paroxysme et la conclusion seront à la charge de l’imagination du lecteur permettant de prolonger durablement l’intensité de ce roman percutant.
Cat 215, c’est un roman sec et tranchant comme la lame affûtée d’une machette.
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