Trois mille chevaux vapeur
  • Date de parution 30/09/2015
  • Nombre de pages 696
  • Poids de l’article 344 gr
  • ISBN-13 9782253087120
  • Editeur LGF
  • Format 178 x 110 mm
  • Edition Livre de poche
Policier historique Royaume-Uni Birmanie États-Unis 1815 - 1914 Psychopathe, Tueur en série

Trois mille chevaux vapeur

4.06 / 5 (511 notes des lecteurs Babelio)

Résumé éditeur

1852, pendant la 2e guerre anglo-birmane. Le sergent Arthur Bowman doit accomplir une mission secrète. Mais l’expédition tourne mal et les hommes sont capturés et torturés pendant plusieurs mois. Seuls dix d’entre eux survivront.Londres, 1858. Alors qu'il noie son passé dans l'opium et l'alcool, Bowman découvre dans les égouts le cadavre d'un homme atrocement mutilé. La victime semble avoir subi les mêmes sévices que ceux qu'il a endurés six ans auparavant. Persuadé que le coupable est l'un de ses anciens compagnons de captivité, Bowman décide de partir à sa recherche.De la jungle birmane à l'Amérique de la conquête de l'Ouest en passant par les bas-fonds londoniens, l'histoire d'une quête personnelle et de la métamorphose d'un homme, dans un monde en pleine mutation.  Venu du polar, Antonin Varenne rejoint la littérature populaire de haut vol, enjouée, référencée, intelligente. Un sacré bouquin.  Thierry Gandillot, Les Échos.

livré en 5 jours

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  • Date de parution 30/09/2015
  • Nombre de pages 696
  • Poids de l’article 344 gr
  • ISBN-13 9782253087120
  • Editeur LGF
  • Format 178 x 110 mm
  • Edition Livre de poche

l’avis des lecteurs

Antonin Varenne, l’écrivain voyageur qui a vécu au Mexique, en Islande, aux Etats-Unis avant la Creuse nous fait parcourir le monde dans ce roman « trois mille chevaux vapeur », son avant-dernier, paru en 2014.

« Le sergent Bowman appartient à cette race des héros crépusculaires qui traversent les livres de Conrad, Kipling, Stevenson… Ces soldats perdus qui ont plongé au cœur des ténèbres, massacré, connu l’enfer, couru le monde à la recherche d’une vengeance impossible, d’une improbable rédemption.

De la jungle birmane aux bas-fonds de Londres, des rives de l’Irrawaddy à la conquête de l’Ouest, ce roman plein de bruit et de fureur nous mène sans répit au terme d’un voyage envoûtant, magnifique et sombre. »

Arthur Bowman après l’échec d’une mission secrète, a survécu, avec neuf de ses hommes, à une année de torture dans la jungle birmane. Une fois rentré à Londres où il est policier, il découvre un cadavre dont les mutilations ressemblent trop à ce qu’il a subi et ce mot « survivre » tracé avec le sang de la victime… ça ne peut pas être une coïncidence, il comprend que le meurtrier est un des survivants parmi ses hommes et les soupçons se portent sur lui bien sûr, lui qui est violent, déséquilibré, alcoolique, drogué depuis son retour. Il se lance dans cette quête, trouver le coupable apaisera peut-être ses cauchemars…

Antonin Varenne nous entraîne dans un roman d’aventures époustouflant. Que ce soit dans la jungle birmane, dans le Londres du XIXème siècle, au fin fond du Texas, il sait peindre en maître les atmosphères de chaque lieu et on ressent la touffeur de la jungle, la puanteur de Londres, l’aridité du désert, la beauté des montagnes… et partout, la folie des hommes, la violence des batailles, la fièvre de l’or, la justice expéditive… Antonin Varenne est un conteur hors pair et on suit son héros, captivé de la première à la dernière ligne.

Et quel héros ! Sergent sans peur et sans pitié, courageux mais cruel, il n’est pas sympathique d’emblée. Il ressort de captivité brisé par l’horreur de tout ce qu’il a vécu, de tout ce qu’il a fait, comme tous les vétérans de toutes les guerres. Le syndrome de stress post traumatique au XIXème … les hommes sont broyés, détruits, certains croupissent à l’asile, d’autres tentent de se suicider : la chair à canon n’en finit pas de mourir. Bowman, ne peut plus que survivre, mais la traque de ce criminel dont il connaît les souffrances lui redonne une raison de vivre, un espoir de rédemption et l’empathie fonctionne, on s’attache, on souffre, on espère avec ce paumé désespéré mais si charismatique !

Et si Bowman est le personnage central, aucun autre n’est négligé : tous ceux que Bowman va rencontrer et ils sont nombreux, sonnent juste. Antonin Varenne réussit à croquer en quelques pages des personnages authentiques avec une palette très variée : des suicidaires, des doux rêveurs, des hors-la-loi, des policiers…

Cette poursuite l’entraîne vers ce nouveau monde, l’Amérique, terre d’utopie où beaucoup espèrent repartir à zéro et construire un monde meilleur. L’aventure continue donc dans ce pays plein de promesses… Bowman y débarque sans trop d’illusion, c’est bien chez l’homme que se situe la cruauté et cette Amérique qui se voulait meilleure, plus libre se révèle aussi violente et cruelle que le reste du monde, les plus forts écrasant toujours les autres. La lignée compte juste moins qu’ailleurs alors chacun peut tenter l’aventure, même le dernier des derniers… Antonin Varenne nous fait assister à la construction de ce pays tout juste « civilisé » avec ses espoirs fous et ses échecs cinglants : c’est magnifique, fort, émouvant…

Un roman d’aventures, un roman noir, un roman historique… Antonin Varenne réussit ce mélange à la perfection.

Un chef d’œuvre !

Il existe des ouvrages qui rôdent autour de vous, précédés d’une réputation plutôt flatteuse, que vous tardez pourtant à acquérir, miné que vous êtes, par un temps désespérément trop court pour aborder l’ensemble des publications qui vous tentent et qui déferlent avec une constance excessive mais permanente dans les librairies. D’où ce sentiment de regret qu’il faut parfois surmonter en vous disant que vous trouverez bien l’occasion de vous plonger dans le récit convoité. Vaines illusions ? Pas toujours, comme c’est le cas avec Trois Mille Chevaux Vapeur publié chez Albin Michel en 2014 et qui fut l’un des ouvrages qui forgea la réputation d’Antonin Varenne en tant que narrateur talentueux comme il le démontra avec Battues (La Manufacture de Livres/Territori 2015) et Cat 215 (La Manufacture de Livres/Territori 2016).

En 1852, le sergent Arthur Bowman est un soldat impitoyable qui se bat pour le compte de l’East India Compagny. Durant une campagne sanglante de la seconde guerre anglo-birmane, on lui confie une obscure mission. Il doit remonter le cours d’un fleuve pour s’enfoncer dans la jungle birmane. Mais l’expédition tourne mal et les hommes sont capturés et doivent subir les brimades et tortures de leurs gardiens durant de nombreux mois. Seuls dix d’entre eux parviendront à s’extirper de cet enfer. En 1858, à Londres où il est devenu vigile pour la compagnie, le sergent Bowman étouffe ses cauchemars dans les vapeurs d’alcool et les nuages d’opium. Mais dans un égout de la ville, il découvre un cadavre portant des stigmates similaires à ceux que lui ont infligé ses geôliers birmans. L’auteur de ce crime atroce ne peut-être que l’un de ses anciens compagnon d’infortune et Bowman se lance à sa poursuite d’autant plus que l’assassin semble poursuivre ses sombres activités sur un continent américain en pleine expansion.

Oscillant sur le mode du roman d’aventure, du western et du thriller, Trois Mille Chevaux Vapeur entraînera le lecteur sur ces différentes thématiques que l’auteur aborde avec une aisance peu commune par l’entremise d’un texte dont la fluidité permet d’évoquer sans aucune lourdeur tous les grands changements du XIXème siècle. Ainsi Antonin Varenne aborde les manœuvres navales de la guerre anglo-birmane ; l’effondrement de la Compagnie des Indes ; les bas-fonds de Londres en pleine période de sécheresse, les grèves ouvrières à New-York et bien évidemment la grande conquête de l’Ouest, le tout sur fond d’industrialisation et de progrès notables qui se font sur le dos d’une population exploitée et dont les sursauts de révoltes sont réprimés d’une sanglante manière. Très documenté, sans pour autant en faire un étalage pénible, Trois Mille Chevaux Vapeur évoque également tout le contexte historique et social d’événements intenses dans lesquelles le protagoniste principal se retrouve mêlé au gré de son périple qui fera de lui un autre homme.

On suit donc le parcours d’Arthur Bowman, personnage frustre et cruel qui se révèle plutôt antipathique mais dont l’humanité se révélera au fil des rencontres qu’il fera lors de cette quête rédemptrice. Mais rien n’est simple avec Antonin Varenne, les stéréotypes d’une histoire convenue disparaissent au travers de personnages qui se révèlent bien plus complexes qu’ils n’y paraissent. Ainsi, l’auteur met régulièrement de côté la traque d’un tueur qui devient le fil conducteur d’un récit qui se concentre sur les aspects d’un monde en pleine mutation. D’ailleurs les crimes qui jalonnent le roman sont toujours relégués au second plan en se dispensant par exemple de tout l’aspect sanglant de meurtres qui ne servent qu’à relancer l’intrigue.

Conteur hors pair, Antonin Varenne concilie donc avec maestria tous les ingrédients d’une époque dantesque où les mondes s’écroulent tandis que d’autres prennent naissance pour nourrir une intrigue fourmillant de péripéties et de rebondissements parfois spectaculaires dans lesquelles apparaissent une myriade de protagonistes qui vont influencer la trajectoire et la destinée d’Arthur Bowman. Il rencontrera, entre autre, des soldats déboussolés par une guerre sauvage, une femme de caractère aux convictions utopistes, un indien tiraillé entres ses différentes origines et un prêcheur à la foi chamboulée, autant de personnages façonnés par l’imagination fertile d’un auteur qui parvient à déjouer tous les stéréotypes que l’on pourrait conférer à ce type d’individus que l’on a croisé dans tant d’autres récits.

Mené avec la force tranquille de l’un de ces paquebots traversant l’Atlantique et dont la puissance donne son nom au roman, Trois Mille Chevaux Vapeur est un récit qui conjugue donc, avec un bel équilibre, l’imaginaire foisonnant d’un auteur et le contexte historique d’une période chargée en événement pour nous livrer un roman dantesque qui ne manquera pas de laisser le lecteur avec le souffle coupé. Un ouvrage impressionnant.

Pour être honnête, ce roman lu dans le cadre du prix des lecteurs du Livre de Poche ne m'attirait absolument pas. Au visuel, à l'épaisseur - c'est tout de même un pavé de 691 pages - et au quatrième de couverture, aucune attirance.


Je pense que je ne me serais jamais arrêtée sur ce livre. Quelle grossière erreur, car j'ai vraiment passé un super moment.


C'est un livre à surprises, touchant à plein de registres, il vous emmène dans un voyage avec dépaysement garanti à travers le monde.


Tout commence en Birmanie le 17 avril 1852. Le sergent Arthur Bowman va accomplir une mission secrète qui tournera mal. Il n'était pas censé revenir. Emprisonné, torturé pendant presqu'un an, vivant l'horreur il reviendra pourtant étant un des dix survivants.


On retrouve Bowman à Londres en 1858, il est dans la police. Il boit, fume de l'opium pour oublier la barbarie qu'il a connu. D'atroces cauchemars le poursuivent. Un jour, un corps est retrouvé atrocement mutilé dans les égouts de Londres. A côté de lui, tracé avec le sang un mot "SURVIVRE".


On veut faire porter le chapeau à Bowman. Il partira à la recherche des neuf autres survivants pour trouver le coupable de ce meurtre. La recherche l'emmènera outre-Atlantique, il traversera les Etats-Unis.


Une épopée qui prend alors la forme d'un western, road-movie, polar avec un brin de mélo. Des ingrédients distillés avec parcimonie.


Prenez un zeste de guerre anglo-birmane, une pincée d'espionnage et de mission secrète, ajoutez-y un brin d'enquête policière, un grand bol d'aventure, d'espace, de large, un soupçon d'histoire d'amour, un brin d'humanité, un désir de vengeance et de justice, ajoutez-y quelques Indiens, des meurtres, des chercheurs d'or, du Far-West. Le résultat est un voyage garanti qui vous tient en haleine passant d'un genre à l'autre avec brio.


C'est une belle découverte. Une plume séduisante, pleine de talent et de ressort.



Ma note : 9/10 un beau voyage.

Quatrième de couverture


Le sergent Bowman appartient à cette race des héros crépusculaires qui traversent les livres de Conrad, Kipling, Stevenson... Ces soldats perdus qui ont plongé au coeur des ténèbres, massacré, connu l'enfer, couru le monde à la recherche d'une vengeance impossible, d'une improbable rédemption.


Mon avis


La guerre commence dans l’attente….


Qu’est ce qui peut inciter un ancien bourreau à devenir bon ?


Arthur Bowman, sergent au service de la compagnie des Indes est un homme dur. Un être solitaire, sans empathie, sans pitié, bourru … Un de ces soldats qui ne baisse pas les yeux, qui secoue les hommes, les forçant à aller au bout d’eux-mêmes au risque de se perdre.

Il dit faire cela pour sauver les militaires qui sont sous ses ordres, les obliger à survivre, un peu comme dans l’adage « attaquer avant d’être attaqués. »

1852, on le rencontre en Birmanie, on le suit à Londres et jusqu’en Amérique. On s’attache à ses pas malgré sa part d’ombre, malgré sa noirceur. Il fait peur car on sent qu’il peut démarrer très vite dans l’horreur et parallèlement on se prend à vouloir l’apaiser. C’est un de ces personnages, tellement ancré dans l’intrigue et dans nos pensées, qu’il devient vite un familier, bien qu’on le connaisse peu.

La Birmanie, la compagnie des Indes, la révolte des cipayes, voici une première partie très bien documentée, aux descriptions fouillées mais pas lourdes. On ne sent pas l’étalage des recherches ou des connaissances de l’auteur. Tout est parfaitement incorporé à l’intrigue et l’écriture reste fluide agrémentée de dialogues vifs et intéressants car, de temps à autre, ils fouillent les pensées des protagonistes.


Six ans plus tard, Londres, le même homme ou du moins ce qu’il en reste… Arthur Bowman lutte maintenant contre ses démons intérieurs, fantômes personnels qui le hantent jour et nuit… Que faire pour résister aux cauchemars ? Boire, se droguer, oublier et essayer de s’oublier, n’être que l’ombre de soi-même … oui mais quel intérêt ? Accusé de torture et de meurtre (les stigmates sur le cadavre ont un air de « déjà vu »), il s’enfuit et souhaite disparaître mais la mort ne veut pas de lui. Alors il se décide à traquer l’assassin. Pourquoi ? Parce qu’il veut comprendre, savoir ce qui a pu inciter un homme (et lequel) à agir ainsi.


Petit à petit, au fil des pages, par d’infimes touches, la couleur revient dans ce tableau glauque, noir.

« Vous avez changé parce que vous avez découvert la peur, sergent. Peut-être que vous allez apprendre le vrai courage maintenant. »

Cela peut être un ciel un peu plus bleu, une chevelure rousse, un lac aux reflets argentés…..

Oh, ne pensez pas que l’on tombe dans un optimiste béat et démesuré. On en est loin. L’ambiance est lourde dans les pages de cet opus mais l’auteur contrôle parfaitement son sujet. L’atmosphère est maîtrisée de bout en bout. Le suspense est habilement maintenu. Les différents lieux que « visite » le Sergent Bowman sont décrits avec intelligence et précision, l’ambiance de l’époque évoquée avec finesse.


L’écriture d’Antonin Varenne atteint sa pleine dimension avec ce recueil. Pour moi, ce roman est le meilleur qu’il ait écrit (la barre est haute, il va falloir se maintenir ;-)Une force incroyable se dégage des pages qui défilent sous nos yeux. C’est parfaitement dosé et il n’en fait jamais trop.


La rédemption d’un homme n’est jamais chose aisée, il faut parcourir un long chemin en tant qu’individu pour y parvenir.

« L’Ojkipa, c’est la réunion des deux hommes qui sont en nous. Le guerrier et celui qui marche en paix sur la terre. »

La route que parcourt Arthur Bowman pour arriver vers un peu plus de paix intérieure est semée d’embuches, de barrières ; celles que l’on place devant lui mais également celles qu’il érige lui-même. Mais il ne cesse de progresser, ne serait-ce que sous le regard d’une femme…..


J’ai beaucoup aimé cette histoire. J’ai apprécié les extraits de « Walden ou La vie dans les bois » de Henry David Thoreau (récit retranscrivant la vie de Thoreau pendant deux ans, en forêt et expliquant comment cet isolement lui a permis de comprendre combien il est important de vivre en harmonie avec les éléments), que lit Bowman (ce n’est d’ailleurs pas sa seule lecture mais peut-être celle qui l’aide dans ses choix), cela lui donnait une part d’humanité, comme si un homme qui lit ne pouvait pas foncièrement être mauvais ….

Ça commence comme un roman de guerre...


Birmanie, 1852. Arthur Bowman, homme de violence et de sang-froid, est sergent de la Compagnie des Indes, pour laquelle il a tranché des mains, coupé des langues, fouetté ou tué des hommes à coups de poing, acteur d’une guerre commerciale meurtrière permettant l’expansion toujours plus orientale de l’entreprise britannique. Lors de l’accomplissement d’une mission secrète dont il ignore lui-même les mobiles, il est fait prisonnier par les birmans, avec la poignée de soldats, pour la plupart peu recommandables, qu’il avait recrutés.


Puis ça vire au polar historique…


Londres, en cette année 1858, connaît une sécheresse si terrible que les égouts, eux-mêmes taris, se remplissent jusqu’à leurs voûtes de déjections. La Tamise s’est transformée en une lente coulée de lave putride ; l’air, vicié et irrespirable, fait planer la menace du choléra. Bowman, qui travaille dorénavant comme agent de sécurité sur les docks, est un homme brisé, tourmenté par les angoisses et les cauchemars que lui a laissés son expérience dans la jungle birmane, où il a été torturé pendant de longs mois. La découverte d’un cadavre dans les égouts, qu’il est soupçonné d’avoir tué, le lance dans une quête obsessionnelle : il doit retrouver le meurtrier. Non seulement pour se disculper, mais aussi parce qu’il est persuadé qu’il s’agit de l’un des compagnons de son calvaire birman.


Cela tourne, enfin, au western…


Bowman traque le coupable à travers les Etats-Unis de l’expansion pionnière, des terres fertiles à prendre ou des chevaux sauvages à capturer, témoin des utopies et des désillusions qui président au développement de cette nation déjà vouée au capitalisme. Il y voit, à partir de groupes de vendeurs d’alcool, de putes et de prêcheurs, naître des villes où les chariots des chercheurs d’or parcourent les rivières de boue faisant office de rues. Il y croise la folie, la cupidité et la barbarie, mais aussi l’amour et la générosité, lit Thoreau, travaille dans un ranch, écrit le journal de sa poursuite… Mais qui, ou que, poursuit-il vraiment ? A travers son obsession pour l’insaisissable tueur en série qu’il poursuit sans trêve, n’est-il pas plutôt en quête, à travers la possibilité d’une rédemption, d'un sens à sa propre existence ? 


Un roman halluciné et passionnant, épopée cauchemardesque qui mêle habilement les genres. A lire ! 



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