L'empathie
  • Date de parution 13/02/2020
  • Nombre de pages 496
  • Poids de l’article 260 gr
  • ISBN-13 9782266297387
  • Editeur POCKET
  • Format 178 x 109 mm
  • Edition Livre de poche
Thriller psychologique Psychopathe, Tueur en série France 21em siècle

L'empathie

3.98 / 5 (2352 notes des lecteurs Babelio)

Résumé éditeur

" Il resta plus d'une heure debout, face au lit du couple. Il toisait la jeune femme qui dormait nue, sa hanche découverte. Puis il examina l'homme à ses côtés. Sa grande idée lui vint ici, comme les pièces d'un puzzle qu'il avait sous les yeux depuis des années et qu'il parvenait enfin à assembler. On en parlerait. Une apothéose. " Cet homme, c'est Alpha. Un bloc de haine incandescent qui peu à peu découvre le sens de sa vie : violer et torturer, selon un mode opératoire inédit. Face à lui, Anthony Rauch et Marion Mesny, capitaines au sein du 2e district de police judiciaire, la " brigade du viol ". Dans un Paris transformé en terrain de chasse, ces trois guerriers détruits par leur passé se guettent et se poursuivent. Aucun ne sortira vraiment vainqueur, car pour gagner il faudrait rouvrir ses plaies et livrer ses secrets.Prix des "Gouttes de Sang d'Encre" - 2019

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  • Date de parution 13/02/2020
  • Nombre de pages 496
  • Poids de l’article 260 gr
  • ISBN-13 9782266297387
  • Editeur POCKET
  • Format 178 x 109 mm
  • Edition Livre de poche

l’avis des lecteurs

Avec ce polar de grande qualité, on peine à croire qu’il s’agit d’un premier roman car l’écriture est déjà très aboutie. Il y a beaucoup de suspense et on ne peut lâcher ce livre très prenant.

Il est divisé en plusieurs parties. Au début, nous voyons Alpha, un marin entrer dans une maison d’une ville lointaine. Une mère s’occupe de ses enfants à l’étage, l’homme entre dans le salon, fouille la pièce mais surtout se prend en photo sur le téléphone de la mère. Il s’en va sans faire de mal à personne, mais cette intrusion marque le premier pas d’une terrible escalade. A Paris, un motard viole des femmes dans les ascenseurs. Un groupe de policiers spécialisés, surnommé « la brigade du viol » prend l’affaire en charge. Déborah, une des victimes se sent rassurée par la qualité d’écoute de Marion et surtout du capitaine Anthony Rauch dont elle soigne le père en qualité d’infirmière. Anthony est surnommé la Poire à cause de son physique particulier, sur lequel l’auteur insiste. Il a un corps plutôt féminin, rond et de magnifique cheveux blonds, son père est un riche industriel en fin de vie et sa mère une avocate célèbre, mais on sent tout de suite qu’Anthony et Marion cachent de lourds secrets. En plus des viols dans les ascenseurs, une violente agression se produit dans un appartement. L’homme a escaladé un immeuble de trois étages sans matériel et a blessé un couple sans violer la femme. Les autorités sont sur les dents, mais les policiers comprennent rapidement que les agresseurs sont différents. Le plus dangereux est Alpha qui se livre désormais à une escalade dans la violence. Il entre par les fenêtres et sème la terreur, se montrant plus violent à chaque nouvelle agression. La première partie du roman raconte le chassé-croisé entre Alpha et les policiers, en particulier Marion et Anthony. On découvre d’abord le secret de la jeune femme, puis Alpha révèle au grand jour celui d’Anthony, que pour ma part j’avais rapidement deviné vu l’insistance de l’auteur sur les courbes peu masculines du capitaine de la brigade. La première partie s’achève sur ce qui semble être la victoire d’Alpha et la fin de la vie du policier.

Dès la deuxième partie, le roman penche du côté thriller plus que policier et repart de plus belle. On découvre le passé de tous les protagonistes dont la psychologie est très bien travaillée, ce qui les rend tout à fait crédibles et intéressants. Aucun personnage n’est laissé à l’état de caricature. L’intrigue est très prenante, l’écriture très fluide. La thématique du roman est la violence sexuelle, côté bourreau et côté victime, de nombreuses victimes devant bourreaux à leur tour. L’histoire est vraiment très bien construite. On ne peut déplorer que quelques points faibles concernant la vraisemblance de l’histoire: Je doute qu’il soit possible à quiconque d’escalader une tour de plus de trente étages sans matériel, le secret d’Anthony révélé par Alpha est assez évident et on doute que personne parmi ses collègues ne s’en soit rendu compte avant. Le final est aussi trop rapide par rapport au reste de l’histoire. Malgré ces petits défauts il s’agit d’un excellent polar que je vous recommande chaleureusement.

Un grand merci à Netgalley et aux Editions Robert Laffont pour ce partenariat très apprécié.

Alyzée
Très bon livre, une référence

Coup de cœur pour ce thriller haletant et brillamment maîtrisé. J’ai adoré le rythme - dynamique - du roman, qui se divise en trois parties :

La première nous plonge au cœur de l’action, immédiatement. La deuxième vient creuser de manière très pertinente le passé et la psychologie des personnages (avis aux amateurs !). Enfin, la troisième vient faire le lien entre les deux précédentes et nous amène au dénouement. J’ai beaucoup aimé la construction ainsi que l’analyse proposée par l’auteur. Le tout est extrêmement fluide. On sent qu’il y a un gros travail de recherches et de réflexion derrière cette histoire, ce qui ne la rend que plus captivante.

Attention cependant, c’est un thème difficile, et il est nécessaire de prendre de la hauteur afin de pleinement apprécier ce récit.

Personnages
Style - qualité d'écriture
Univers narratif - Description du, d'un monde
Intrigue, scénario, structure du livre

Vous ne dormirez plus jamais la fenêtre ouverte. » Il resta plus d’une heure debout, immobile, face au lit du couple. Il toisait la jeune femme qui dormait nue, sa hanche découverte. Puis il examina l’homme à ses côtés. Sa grande idée lui vint ici, comme une évidence ; comme les pièces d’un puzzle qu’il avait sous les yeux depuis des années et qu’il parvenait enfi n à assembler. On en parlerait. Une apothéose. » Cet homme, c’est Alpha. Un bloc de haine incandescent qui peu à peu découvre le sens de sa vie : violer et torturer, selon un mode opératoire inédit. Face à lui, Anthony Rauch et Marion Mesny, capitaines au sein du 2e district de police judiciaire, la » brigade du viol « . Dans un Paris transformé en terrain de chasse, ces trois guerriers détruits par leur passé se guettent et se poursuivent. Aucun ne sortira vraiment vainqueur, car pour gagner il faudrait rouvrir ses plaies et livrer ses secrets.

L’Empathie est le premier roman que je lis pour le Prix des nouvelles voix du polar 2020. Fortement recommandé, je me suis attaqué à ce roman diablement efficace puisque je l’ai dévoré. Si la fin ne m’a pas vraiment plu, j’ai vraiment été impressionné par le rythme et l’audace de cette lecture.

A Paris, Marion et Anthony dit « La Poire » (en raison de la forme de son corps) font partie de la brigade du viol, une unité spéciale de la police qui ne traite que des crimes sexuels. Ils sont appelés sur les lieux d’un drame: une jeune femme a été violée devant les yeux de son compagnon, lui-même violemment attaqué par l’agresseur. Qui plus est, le violeur présumé s’attaque à des couples et aime les défis: il entre par les fenêtres ouvertes la nuit, gravissant les façades des immeubles à mains nues. La brigade du viol le surnomme rapidement « Le lézard », un surhomme qui ne recule devant rien, d’une cruauté sans égale…

Âmes sensibles s’abstenir pour ce roman qui plonge le lecteur au cœur de la violence sexuelle. Certaines scènes de viol m’ont vraiment perturbée car l’agresseur ne recule devant rien pour marquer ses victimes. L’auteur fait d’Alpha un personnage d’une noirceur profonde dont les stigmates remontent à son enfance marquée par la violence et le manque d’empathie. Car c’est bien d’empathie dont il est question dans ce roman. Antoine Renand nous montre que l’être humain construit sa personnalité durant sa petite enfance. On ne naît pas psychopathe mais on le devient. L’empathie n’est pas innée mais s’apprend. Un enfant auquel on n’aurait pas appris l’empathie devient à court terme un malade en puissance.

Parallèlement à la traque du tueur, on suit Anthony, le policier en charge de l’affaire qui cache lui aussi un passé plus que trouble qui l’a marqué à vie. Les scènes évoquées par ce personnage m’ont profondément marquée. Une fois de plus, l’auteur nous laisse constater les dégâts, longtemps après, sur l’homme qu’est devenu Anthony. Sa relation complexe avec sa mère est très intéressante. J’ai adoré (si l’on peut employer ce mot ici) en savoir plus sur lui.

L’auteur sait instiller le malaise tout au long de son roman en s’attaquant à des sujets tabous qui ne laissent pourtant personne indifférent. C’est aussi une réflexion sur la façon dont on peut s’en sortir: les victimes ne deviennent pas forcément toutes des bourreaux.

La fin du roman m’aura pourtant empêchée d’en faire un coup de cœur. Les cent dernières pages m’ont paru inutiles. L’auteur veut prolonger la vie de ses personnages de papier mais s’embourbent dans des rebondissement qui alourdissent le tout. C’est bien dommage car l’intrigue initiale se suffisait amplement à elle-même.

« L’Empathie » est un polar efficace au rythme intense dont certaines scènes ne laisseront pas le lecteur indemne.

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