
Agnes Grey
Résumé éditeur
l’avis des lecteurs
Je ne sais pas pourquoi, mais ce roman a été dans ma PAL pendant une ÉTERNITÉ et cet été, je me suis dit qu’il fallait vraiment que je me bouge et que je le lise enfin. Finalement, j’ai du relire Jane Eyre de Charlotte Brontë pour les cours (un de mes livres préférés) et, nostalgique de l’ambiance, je me suis décidée à lire Agnès Grey, écrit par la sœur de Charlotte, Anne. J’ai vraiment adoré ce roman, du début à la fin. Il n’est pas très long, à peine 200 pages sur ma liseuse, si bien que nous n’avons pas le temps de nous ennuyer. Je ne pourrais vous dire ce qui m’a le plus plu, si c’était l’ambiance, les personnages, le style de l’autrice…
Si le début est un peu plus lent que le reste du récit car l’intrigue se met en place, tout le roman est très dynamique et prenant, si bien que j’ai vu la fin du livre arriver avec de la tristesse et du regret. J’ai adoré le personnage d’Agnès, notamment pour son dévouement à sa famille, qu’elle adore. En effet, on va la suivre dans ses aventures de gouvernante, le poste n’atteignant pas ses espoirs alors qu’elle se retrouve avec des enfants absolument horrible, me provoquant beaucoup de peine pour elle, mais aussi de l’admiration d’avoir réussi à les supporter et pour sa détermination : elle ne se laisse jamais abattre pas même dans les moments les plus compliqués ! Aussi, c’est un personnage très attachant car elle nous livre directement ses pensées et est loyale et surtout très altruiste.
Dans ce livre, nous sommes plongés dans l’Angleterre du XIXème siècle, dans une petite ville et c’est quelque chose que j’adore, il y a une vraie dimension historique que je trouve très intéressante, car Anne Brontë dépeint un tableau de la société de son époque. Ainsi, nous avons plusieurs personnages que l’on retrouve souvent dans les romans des sœurs Brontë, notamment les personnages de la haute et moyenne société.
J’ai adoré aussi la petite touche de romance entre Weston et Anne, que j’ai trouvé très touchante, tout comme suivre l’évolution de cette dernière. En effet, au fil de ces années qu’elle narre, elle va apprendre l’école de la vie et c’est un point que j’ai tout autant aimé que le reste. Aussi, j’ai trouvé le style d’Anne Brontë très agréable et fluide, il m’a rappelé celui de Charlotte Brontë, dans sa manière d’accrocher directement le.a lecteurice et de ne pas le.a lâcher.
Pour finir, une lecture que j’ai adoré et que je vous recommande de tout cœur si vous aimez les romans comme ceux de Jane Austen ou des sœurs Brontë, ou encore si vous n’osez pas vous plonger dans un de ces derniers de peur de leur longueur, Agnès Grey est alors parfait pour débuter ! Une histoire vraiment prenante, une héroïne très attachante, je trouve cela dommage qu’il ne soit pas davantage connu.
L’avez-vous lu ? Voulez-vous le lire ? Qu’en avez-vous pensé ? Connaissez-vous l’autrice ?
Agnès Grey est la fille du pasteur d’un village du nord de l’Angleterre. Ses parents ayant subi un revers de fortune, Agnès décide de les aider financièrement en occupant l’un des rares emplois permis aux femmes respectables au début de l’ère victorienne : gouvernante d’enfants de riches. Elle travaille dans deux familles, les Bloomfield et les Murray, et doit bientôt faire face à l’indiscipline des enfants gâtés. Elle s’aperçoit aussi que, dans cette riche bourgeoisie terrienne, l’argent et le statut détruisent les valeurs sociales et morales.
Ma lecture
Le travail de la gouvernante dans ces familles bourgeoises n’était pas enviable
… car se soumettre et obliger était le rôle de la gouvernante ; ne consulter que leurs plaisirs était celui des élèves.(p152)
J’ai été frappé par l’actualité du texte concernant l’éducation : enfants gâtés, enfants rois, le reproche des parents à l’éducatrice du comportement de leurs enfants alors que ceux-ci n’appliquent aucune des règles exigées….
Bien sûr qui dit littérature anglaise du 19ème siècle dit histoire d’amour et comme dans tous les romans de ce genre, c’est un amour discret, contrarié, hésitant puis révélé….
Le coeur humain est comme le caoutchouc : un faible effort l’allonge, un grand ne le rompt pas. Si un peu plus que rien peut le troubler, il ne faut guère moins que tout pour le briser. Comme les membres extérieurs de notre corps, il a un pouvoir vital inhérent à lui, qui le fortifie contre la violence externe. Chaque coup qui le frappe sert à l’endurcir contre un coup futur.(p156)
Il n’y a pas dans ce roman, je trouve, la même fougue que dans Les Hauts de Hurlevent ou même Jane Eyre, la part de mystère qui donne du « piquant » à la narration. L’auteure romance son expérience de gouvernante, l’a enjolivé avec une histoire d’amour (peut-être inspirée par un sentiment vécu) mais il manque ce petit plus qui a fait le succès de ses soeurs mais c’est un premier roman, écrit à 25 ans, dans un cadre austère, oppressant dans le presbytère paternel, où la mort régnait, entouré de soeurs et d’un frère, doués pour l’écriture. Une belle découverte malgré tout.
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