Fendre l'armure
Résumé éditeur
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l’avis des lecteurs
Résumé
On me demande d’écrire quelques mots pour présenter mon nouveau livre aux libraires et aux critiques et, comme à chaque fois, ce sont ces quelques mots qui sont les plus difficiles à trouver. Je pourrais dire que c’est un recueil de nouvelles, que ce sont des histoires, qu’il y en a sept en tout et qu’elles commencent toutes à la première personne du singulier mais je ne le vois pas ainsi. Pour moi, ce ne sont pas des histoires et encore moins des personnages, ce sont des gens. De vrais gens. Pardon, de vraies gens. C’est une faute que j’avais laissée dans mon manuscrit, « la vraie vie des vrais gens », avant que Camille Cazaubon, la fée du Dilettante, ne me corrige : l’adjectif placé immédiatement avant ce nom se met au féminin. Quelles gens ? Certaines gens. De bonnes gens. Cette règle apprise, je suis allée rechercher tous mes « gens » pour vérifier que tous s’accordaient bien et j’ai réalisé que c’était l’un des mots qui comptait le plus grand nombre d’occurrences. Il y a beaucoup de « gens » dans ce nouveau livre qui ne parle que de solitude. Il y a Ludmila, il y a Paul, il y a Jean (!) et les autres n’ont pas de nom. Ils disent simplement « je ». Presque tous parlent dans la nuit, pendant la nuit, et à un moment de leur vie où ils ne différencient plus très bien la nuit du jour justement. Ils parlent pour essayer d’y voir clair, ils se dévoilent, ils se confient, ils fendent l’armure. Tous n’y parviennent pas mais de les regarder essayer, déjà, cela m’a émue. C’est prétentieux de parler de ses propres personnages en avouant qu’ils vous ont émue mais je vous le répète : pour moi ce ne sont pas des personnages, ce sont des gens, de réelles gens, de nouvelles gens et c’est eux que je vous confie aujourd’hui. (A.G.)
L’Auteure
Après avoir grandi en Eure-et-Loir dans une atmosphère folklorique, Anna Gavalda, née en 1970, est envoyée en pension, à l’âge de quatorze ans, à la suite de la séparation de ses parents. Un parcours scolaire littéraire classique : hypokhâgne suivie d’une maîtrise de lettres modernes à la Sorbonne. Anna lit beaucoup et aime écrire.
Elle exerce divers petits boulots (serveuse, caissière…) avant de décider d’envoyer sa candidature à Madame Figaro. Elle y témoigne pour un dossier sur les enfants de parents divorcés. Profitant du calme de la Seine-et-Marne, elle cumule les métiers de chroniqueuse pour le Journal du Dimanche, de professeur de français et d’assistante-vétérinaire.
L’aventure littéraire commence réellement en 1992, année où elle devient lauréate France Inter pour « La Plus Belle Lettre d’amour. » Dans la foulée, elle rafle la mise à de nombreux concours de nouvelles et essaie de se faire publier sans succès. Finalement, Le Dilettante lui offre sa chance.
« Je voudrais que quelqu’un m’attende quelque part », son premier recueil, obtient le Grand Prix RTL-Lire en 2000. Il sera réimprimé douze fois (200 000 exemplaires écoulés en France) et traduit dans 27 pays.
En 2002 paraîtra son premier roman, « Je l’aimais », adapté au cinéma par Zabou Breitman en 2009. Suivront un roman pour adolescents en 2002 et son grand succès, « Ensemble, c’est tout » en 2004, adapté au cinéma par Claude Berri.
Au printemps 2008, son éditeur historique annonce la sortie d’un nouveau roman, forcément très attendu suite au succès des précédents, « La Consolante ». Le livre narre l’histoire d’un architecte qui décide de changer totalement de vie après la mort d’une femme qu’il a connue enfant.
Fait remarquable : Anna Gavalda a annoncé qu’elle se refuserait à tout rallye promotionnel, contrairement aux sorties de ses précédents ouvrages pour lesquels elle avait donné beaucoup de son temps et sacrifié en partie sa vie personnelle.
En 2013, elle sort son nouveau roman intitulé « Billie ».
Aujourd’hui, divorcée avec deux enfants, Anna Gavalda vit à Melun, où elle est documentaliste à mi-temps dans un collège. Elle est également chroniqueuse pour le magazine Elle.
Mon avis
Peut être que je ne suis pas totalement impartiale car ce livre m’a été offert par quelqu’un de cher, peut être aussi parce que Anna Galvada tient une place particulière dans mon univers littéraire, parce que j’aime ses observations sur les gens qui nous entourent. On a tous rencontré ses personnages…. Mais elle, elle sait les voir, les entendre, les mettre en avant et nous les livrer sur un plateau.
Je l’avais un peu perdue de vue depuis plusieurs années parce que j’avais le sentiment de lire et relire toujours les mêmes histoires.
Là j’ai l’occasion de voir si mon ressentiment n’a pas changé. Et bien oui….. Elle écrit toujours le même style c’est à dire des personnages à qui il arrive des petits ou des grands évènements, dont la vie bascule ou les fait renaître. Oui elle joue sur les émotions, les bons sentiments, sur « l’ensemble c’est tout » mais c’est fait avec tant de délicatesse, de belle écriture, de réflexion sur la vie, sur les hommes que l’on accepte enfin que j’accepte et que cela fait du bien même si par moment les larmes sont au bord de yeux , que l’on a la gorge nouée et que l’on peut aussi rire, sourire et être émue.
7 nouvelles, 7 personnages principaux car autour d’eux gravitent toujours d’autres éléments tout aussi importants.
La mère de famille sombrant dans l’alcool solitaire suite à la mort de son mari, la jeune des banlieues qui rencontre un poète, le routier terrassé par la mort de son chien, l’expert qui devra comprendre la lourde faute de son fils de 6 ans, l’homme qui accompagne une jeune fille au Mc Do…. et va transformer le Happy Meal en un moment gastronomique, le voisin de palier qui va devenir un ami indispensable et enfin un jeune homme rentrant d’un mariage un peu trop arrosé qui va faire une drôle de rencontre…..
L’écriture est toujours aussi vive, incisive, précise, moi les personnages je les ai vus, j’ai même imaginé leurs décors… J’ai une tendresse particulière pour ce routier qui a perdu son compagnon de route, pour cette maquisarde pour qui la beauté n’est qu’une apparence, et pour cet expert qui retombe sur terre quand son fils se trouve dans une situation délicate.
C’est un livre à lire et à relire quand le moral est dans les baskets, quand on a l’impression que le monde est laid, quand on ne croit plus en l’espèce humaine car il fait du bien.
« Et je souriais. Et c’était nouveau. Et c’était bon. Je n’avais pas souri comme ça depuis si longtemps. Je souriais et je me suis mise à pleurer à chaudes larmes. De sourire enfin me permettait de pleurer enfin. Pas de la petite larmichette amère comme à l’instant d’avant ou au café le matin même, mais de bonnes grosses larmes bien grosses, bien grasses, bien rondes et bien chaudes. Du corps qui lâche. De la dureté qui cède. Du chagrin qui fond. C’était la première fois que je pleurais devant quelqu’un. »
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