Les canaux du Mitan
  • Date de parution 28/08/2020
  • Nombre de pages 256
  • Poids de l’article 343 gr
  • ISBN-13 9782361836238
  • Editeur MOUTONS ELECTR
  • Format 210 x 164 mm
  • Edition Grand format
Fantasy Ouvrage de référence de l'auteur

Les canaux du Mitan

4.13 / 5 (58 notes des lecteurs Babelio)

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  • Date de parution 28/08/2020
  • Nombre de pages 256
  • Poids de l’article 343 gr
  • ISBN-13 9782361836238
  • Editeur MOUTONS ELECTR
  • Format 210 x 164 mm
  • Edition Grand format

l’avis des lecteurs

Décor atypique, construction narrative complexe, trésors linguistiques. A relire pour apprécier toute la richesse de cette œuvre et parvenir à en démêler tous ses fils intriqués. Une très belle découverte de cet auteur que je vais suivre. Les canaux du Mitan sont parus aux Moutons électriques en avril 2020.

Premier ouvrage que je lis de cet auteur, et l’adjectif qui convient le mieux à cette première expérience de lecture c’est « surprenant ». Surprenant comme inattendu, singulier mais aussi comme remarquable.

La quatrième de couverture n’en dit pas beaucoup, à part confirmer qu’on va plonger dans un monde particulier, assez inconnu de la fantasy, avec ses propres codes et lois. Perplexité, d’abord, donc.

La construction narrative

L’ouvrage est divisé en 8 parties, avec prologue et épilogue.

le roman prend son temps pour s’installer.

La première partie est la plus longue. Elle est centrée sur le personnage de Gabriel enfant, qui nous fait découvrir par ses yeux d’enfants le Mitan, et ses drôles de choses (l’héliographe, le bateau carnaval, la Montagne…). C’est parfois long, mais c’est à l’image de ces étendues à perte de vue du Mitan, de la vitesse du bateau sur le canal, de la vie monotone sur le bateau. En cela, il y a une parfaite cohérence entre l’écriture et ce qui est raconté. Ce que voit, pense et ressent Gabriel est écrit dans un vocabulaire et une structure narrative assez simples. Encore une parfaite cohérence entre les deux niveaux.

La partie suivante centrée sur Suzanne est plus courte mais il y a ici un excellent jeu lexical sur la chasse, le chasseur et le gibier. Tout à tour chasseuse ou gibier, Suzanne évolue dans une ville plus resserrée que le Mitan. Cela se ressent aussi à l’écriture. En effet, j’ai eu une sensation d’étouffement dans cette partie (accrue encore dans la troisième partie, centrée dans le Temple et chez la logeuse). J’ai alors pu ressentir comme Suzanne l’étau se desserrer à l’approche de la plaine.

Les parties suivantes sont beaucoup plus courtes, alternent encore les points de vue mais aussi les formes narratives : journal, mais aussi introduction d’une pièce de théâtre qui nous permet de comprendre des légendes ancestrales de cet univers. Ces parties se succèdent dans un rythme et une diversité de points de vue assez vertigineux, ce qui met en lumière l’accélération de l’intrigue en parallèle.

Une histoire dans une autre histoire, histoire d’histoires enchâssées

Il y a en fait plusieurs niveaux d’histoires dans ce livre, enchâssées. Elles s’entrecroisent et c’est un régal de s’y perdre, de s’y retrouver, comme dans un labyrinthe.

L’histoire principale de Gabriel, Suzanne, les personnages du bateau carnaval, les personnages secondaires qui évoluent autour d’eux, centrés autour de cette cohabitation avec Ke Wak (un peu comme Bob dans Twin Peaks).

Une enquête sur des meurtres étranges, la figure d’un vieillard qui revient dans toute l’œuvre comme un fil d’Ariane.

Puis une Histoire plus large, aux bornes temporelles beaucoup plus étendues. Cette Histoire va des légendes millénaires aux récits d’anciens, et s’ouvre vers un avenir pas encore écrit et à imaginer. Cette Histoire plus large parle de la figure du Mal, de son origine, de sa cohabitation avec les Hommes.

Se greffe une autre histoire, celle de la colonisation, de territoires exploités et de clans différents sur un territoire marqué par ces différends.

Tous ces niveaux enchâssés s’alimentent les uns les autres et sont intégrés dans une structure circulaire. En effet, on commence au Mitan, on finit au Mitan. De la même manière, le récit s’ouvre sur Gabriel, et se termine sur Gabriel. Entre temps, celui-ci a évolué, grandi, un peu comme un personnage de roman d’apprentissage.

Un petit air Mississipien…

J’ai adoré parcourir les espaces décrits.

La métaphore du courant marque l’ensemble de l’œuvre. Dans la première partie, Gabriel est terrorisé par le fleuve, dans lequel le courant est beaucoup trop fort. C’est un passage qui détonne dans cette première partie assez monotone sur le canal tranquille. On retrouve cette métaphore du courant tout au long du roman : la mort du prêtre « entraîné par le courant », la traversée du ravin racontée par d’Ambert (considéré comme une « anomalie de terrain » d’ailleurs), le « poisson arraché à sa mare » (4ème partie), le retour de Gabriel sur le fleuve dans la 8ème partie… Rigolo de noter que Gabriel crève de trouille sur un fleuve mais semble plutôt bien accepter, fataliste, Ke Wak.

Concernant la Terre, on passe d’étendues sauvages à perte de vue, des plaines, qui semblent monotones (première et quatrième partie)à des villes dont les petites rues donnent l’impression d’étouffer ; on imagine assez bien des cités coloniales et paysages américains dans un Far West peuplé d’Indiens, aux alentours du Mississipi le grand fleuve de légende américain.

Pas de carte donnée pour s’y repérer, l’imagination de chacun fait son œuvre. Intéressante aussi la carte gravée sur le corps des capitaines, qui corps et âme appartiennent à la Terre.

Les canaux du Mitan : fantasy ou pas fantasy ?

J’ai aussi beaucoup aimé cette réflexion sur la Fantasy, ses représentations et ses codes. D’un côté D’Ambert raconte ses souvenirs de lecture dans des feuilles de chou, ou entendus par les uns et les autres… et évoque une magie et des légendes ubuesques, fantastiques, grotesques même… Et de l’autre, Suzanne se moque de cette imagination débridée (« quant à la magie, voilà une notion faite de sable »).

Pourtant, cet univers évoque des légendes millénaires, des croyances, des rites et des figures pas plus irréalistes finalement que les histoires auxquelles croyait d’Ambert. C’est une Fantasy très particulière, à laquelle on n’est pas habitué et finalement assez réaliste, car chaque culture actuelle est construite sur des mythologies et des légendes auxquelles elle se réfère.

J’ai adoré cette richesse de la langue et des niveaux de langage, les différents points de vue et formes narratives, la superposition d’histoires entremêlées, l’écriture imagée tout au long du texte, la construction complexe de cette œuvre…

Je pense qu’il faut une seconde lecture pour apprécier encore plus ce roman, très riche, très singulier. J’ai l’impression d’avoir lu un livre dense, fourni, intense, alors qu’il est assez court. Alex Nikolavitch livre avec Les canaux du Mitan une œuvre étonnante, pleine de petites surprises narratives intéressantes, et une évasion certaine. Une super lecture !

Difficile de trouver un terme adéquat pour quantifier mon enthousiasme à la sortie des Canaux du Mitan. Entre la sublimissime couverture de Melchior Ascaride, ma découverte d’Eschatôn plus tôt dans l’année et mes fréquents et savoureux échanges sur Twitter avec Alex Nikolavitch, sans compter le bon nombre de relais dithyrambiques (dont celui, de confiance, de Marc Ang-Cho) ; beaucoup de raisons de m’attendre, de nouveau, à une excellente lecture.

À peine reçu et je me lançai dedans. Et faux départ. Une petite attaque dépressive de derrière les fagots, et il m’a fallu mettre ma lecture en pause, le temps de quelques jours, histoire de recharger les batteries, après seulement une vingtaine de pages, pourtant prometteuses. Une précision utile, puisque je crains que ces circonstances regrettables n’aient jeté une ombre dommageable sur une oeuvre d’une indéniable qualité. Si elles avaient pu être autres, nul doute que mon ressenti aurait été autrement plus positif. Vous l’aurez compris, je vais avoir des compliments à formuler, mais aussi quelques réserves, que je m’efforcerai de tempérer. Embarquons, voulez-vous.

Le Mitan est une étendue morose de plaines, découpées par de long canaux dont on ignore l’origine et le but premier. Ils sont notamment parcourus par une étrange péniche-carnaval, hôte d’une communauté bigarrée et étrange, sympathiques monstres faisant escale le temps d’un spectacle, propice à leur subsistance. Gabriel, jeune garçon en quête de sensations pouvant le divertir de l’ennui de la petite ville où il est né, embarque, nourrissant malgré-lui leur réputation de voleurs d’enfants, pour découvrir un monde nouveau et ô combien différent de celui qu’il croyait connaître.

Ce résumé ne rend aucunement justice à la richesse de ce roman, ni à la force de son intrigue, c’est important de le préciser. À vrai dire, au fil de ma lecture, ma crainte de cette chronique n’a cessé de grandir : pas tant parce que je n’aurais rien à y dire, mais plutôt parce que je n’ai jamais été sûr de par quel bout la prendre. Et je ne le suis toujours pas. Comme pour Eschatôn, nous nous trouvons à la croisée des chemins entre bien des genres, dans une zone de flou, une hybridation magnifiquement maîtrisée que j’affectionne tout particulièrement, à la lisière commune du fantastique, de la fantasy et du roman noir ; d’autant plus qu’en jouant avec les codes, Alex Nikolavitch joue aussi avec nos perceptions de ce que ce récit raconte au-delà de lui-même. Et si cette habile confusion n’est pas pour me déplaire en temps normal, associée au profond sentiment de mélancolie qui se dégage de l’ouvrage, ce n’était malheureusement pas ce dont j’avais besoin en ce moment. Voilà mon unique réserve majeure, que je ne peux en aucun cas reprocher au roman lui-même, mais seulement à une conjecture absolument pas favorable à une rencontre sereine, ce que je regrette profondément ; j’aurais sans doute bien plus apprécié la lecture de roman quelques jours plus tôt ou plus tard. Pas de chance, c’est tout.

Mais demeure cette question lancinante, comment expliquer, précisément, pourquoi ce roman est-il si bon, malgré ce ressenti mitigé qui ne tient qu’à mon humeur ? Concrètement, en dehors de quelques formulations que j’ai trouvées un peu maladroites et autres rares et malencontreuses coquilles, Les Canaux du Mitan est absolument exempt de réels reproches, et ne mérite, à mes yeux, que des compliments. D’abord dans sa forme, alternant intelligemment les points de vues, les formes de narration comme les temporalités au gré de sa progression, apportant régulièrement une réelle fraîcheur au récit lorsque celui-ci prend un tant soit peu le risque de devenir monotone ou redondant. Et de cette multiplication des points de vue naît une admirable richesse de fond, s’appuyant sur les différentes motivations et psychologies des personnages pour éclairer selon toute la diversité de leurs lumières les événements qui se déroulent dans le Mitan en général, autour de ce bateau-carnaval et ses passagers en particulier.

Il est tout à la fois question d’héritage, de loyauté, de transmission, de devoir, d’Histoire, de rêves et de sentiments humains ; de ce qui fait nos vies, finalement. Je ne saurais dire si ma difficulté à résumer cet ouvrage et tout ce qui le constitue naît de mon malaise personnel ou de son indicible richesse, même si je pencherais volontiers pour la deuxième hypothèse. Comme je l’ai dit, il se dégage de ce roman une implacable mélancolie, teintée des regrets et des fiertés de celles et ceux qui le composent. Ses personnages ont fait des choix, au mieux de leurs capacités, sachant pertinemment qu’ils n’ont pas tout réussi, malgré leurs meilleurs efforts, mais que ce n’est pas grave. Un écho faible mais qui me semble pertinent avec Demain les Chiens, sans doute parce que ce dernier est encore frais et prégnant dans mon esprit. Un sentiment de fatalité teinté d’espoir, la conscience aiguë que la vie n’est pas que nous, mais nos actions et leurs conséquences sur cielles qui nous entourent, en plus d’être ce qui nous a précédé et ce qui nous suivra, avec ce que cela suggère d’ignorance et de surprises.

Ce roman m’a aussi déstabilisé, je crois, par sa qualité de miroir, pas si déformant que ça, malgré l’inventivité de son univers et de ses concepts. Lorsque les enjeux humains sont aussi bien écrits qu’ici, avec une telle puissance d’évocation, ils nous font nous poser des questions ; pourvu que le regard d’origine souffre un peu, et le reflet en subira le contre-coup. Les émanations méta-physiques de ce monde vieillissant, à l’agonie, trop conscient d’appartenir à un présent qui se délite, bientôt passé dispersé aux quatre vents, dévoré par le futur monde qui s’en vient, nous racontent ce que nous vivons aussi, dans d’autres proportions, avec d’autres termes, et nous racontent, nous-tou·te·s. Nos vies sont remplies de choix à faire, tout à la fois pour définir ce que nous sommes mais aussi le monde qui nous entoure, que nous constituons petit à petit, à force d’audaces et de renoncements, de collaborations et de moments de solitude. Tout comme les équipages de ce bateau-carnaval, les cycles se succèdent, changeant d’acteurices comme de spectateurices, racontant des histoires qui semblent toujours différentes, mais qui sont finalement toujours similaires, avec leurs lots de réussites et d’échecs, de moments de douleur comme de grâce. Et Alex Nikolavitch les raconte extrêmement bien, nous narrant les histoires mêlées, de près ou de loin, de tous ces personnages ; liés par leurs destins singuliers comme les différentes régions du Mitan sont reliés par leurs Canaux.

Il faut me rendre à l’évidence, je n’arriverais pas à rendre justice à ce roman, tout simplement parce qu’il m’a frappé aux tripes à un moment où ces dernières étaient trop fragiles. Comme je l’ai dit, ce roman m’a fait m’interroger sur moi-même, à un moment où je n’avais pas envie des questions, et encore moins des réponses. Si j’ai pu apprécier pleinement les nombreuses qualités littéraires, techniques, de ce texte, au nombre desquelles son intrigue et sa construction allégorique, sa poésie, sa mélancolie et ses personnages, si j’ai pu être profondément touché par tout cela, malheureusement, j’ai aussi été trop spectateur de moi-même à un moment où j’aurais voulu m’oublier pleinement afin de me concentrer sur ce que je lisais. À vrai dire, je souhaiterais presque pouvoir oublier totalement ce roman pour pouvoir le redécouvrir avec d’autres yeux que ceux qui ont été les miens ces derniers jours ; cela m’aurait sans doute permis d’éviter de faire l’impasse sur beaucoup d’éléments plaisants par peur d’un malencontreux spoil. Sans doute en profiterai-je bien plus à l’occasion d’une inévitable relecture, qui me permettra de redécouvrir ce que mon esprit s’est refusé à lire lors de cette première rencontre.

Et malgré tout, malgré cette irrépressible sensation de déception, due uniquement à cette impression de rendez-vous raté, je suis convaincu d’avoir une fois de plus lu un excellent roman, dont l’histoire va plus loin qu’elle-même, pour évoquer avec subtilité et intelligence des sujets qui nous concernent tou·te·s sous le couvert d’une fiction originale et puissante, bien qu’admirablement pudique. Tout ça sans compter l’excellent travail de Melchior Ascaride et de l’équipe des Moutons Électriques, ajoutant de superbes illustrations intérieures au roman, lui conférant au passage un magnifique supplément d’âme et un confort de lecture exemplaire. Disons que l’essentiel est préservé ; ça m’apprendra à me jeter sur un roman comme un mort de faim en ne m’écoutant pas assez. J’aurais sans doute dû prendre un peu plus mon temps. Mais le roman était trop bon pour que je le remette en pause une fois réellement lancé ; c’est à mettre à son crédit, indubitablement.

En bref, retenez ceci : malgré mes réserves personnelles et mon regrettable manque d’articulation en cette occasion, je vous recommande chaudement de vous faire votre avis par vous-mêmes. Le roman comme l’auteur le méritent amplement.


Les Canaux du Mitan d'Alex Nikolavitch est un roman qui a été édité dans le cadre de la rentrée de la fantasy des Indés de L'Imaginaire. Ayant lu Le Vaisseau d'Arcane d'Adrien Tomas (éditions Mnémos) et Les Énigmes de L'Aube de Thomas C. Durand (éditions ActuSF), lire la sélection des Moutons Électriques s'est donc naturellement imposé.  

Essayiste et bédéiste, Alex Nikolavitch est également l'auteur de quelques romans. 

Dans Les Canaux du Mitan, on part à la rencontre de Gabriel. Orphelin, il a été recueilli par le prêtre de Salvi. Dans cette bourgade perdue au milieu de nulle part, il s'ennuie ferme jusqu'au jour où un bateau-carnaval accoste. Ni une ni deux, il décide de se joindre à cette joyeuse troupe de saltimbanques qui navigue sur les canaux et vit des représentations qu'elle donne à chaque jetée d'encre. Des années plus tard, Suzanne, l'ami d'enfance de Gabriel est de retour dans le Mitan. Agent de la Prévôté, elle enquête sur une série de meurtres perpétrée sur sa terre natale. Mais toute à ses investigations, elle n'en oublie pas moins son ami disparu et se demande encore si elle le reverra un jour...

Dans Les Canaux du Mitan, Alex Nikolavitch nous immerge dans un univers singulier. Nous voici dans le Mitan, une terre sauvage traversée par de grands fleuves et parcheminée de canaux, construits, il y a bien longtemps, par les indigènes. C'est un paysage marqué par l'empreinte des colons. Au fil des héliographes leur servant de moyen de communication, des villes voient le jour ici ou là. C'est également une terre exploitée pour ses mines qui a fait l'objet d'une conquête acharnée. Pour nourrir son univers, l'auteur s'est donc clairement inspiré de la conquête de l'Ouest, conférant ainsi au récit son caractère Western fantasy. C'est un sous-genre de plus en plus plébiscité par les auteurs français comme en témoignent les sorties récentes du cycle de Bans et Barricades de Clément Bouhélier ou de La Piste des Cendres d'Emmanuel Chastellière. D'autre part, comme une partie de l'action se déroule à bord d'un bateau, cela ajoute une dimension à cet univers, celle d'être en perpétuel mouvement car il suit le cours de l'eau. C'est un cadre d'action qui me rappelle d'ailleurs le cycle des Sentiers des Astres de Stefan Platteau. 

La magie qui habite ces lieux et certains de ses personnages prend sa source dans les mythes et les croyances du peuple indigène. En effet, l'esprit de leurs divinités plane sur ce roman lui conférant une aura de mystère, renforcé par ces rites relevant presque du chamanisme.

Les Canaux du Mitan, c'est aussi les destins entremêlées de héros hauts en couleurs quand on regarde du côté de l'équipage du bateau-carnaval entre son capitaine loyal, la femme à barbe ou encore le nain Mi-Portion. Mais il y a aussi des personnages attachants comme Gabriel, ce jeune garçon qui avait tant soif d'aventures ou encore Suzanne, cette femme émancipée devenue, contre vents et marées, une représentante de la loi qui arrive à s'imposer dans une société sexiste. 

Ce roman, c'est un kaléidoscope de micro-récits qui dessinent au final l'histoire d'un territoire riche de légendes. 

Avec ce livre, Alex Nikolavitch se fait l'auteur d'un récit étonnant qui mutualise les genres car la fantasy vient à la rencontre ici du roman policier pour nous entraîner dans une enquête captivante.

Inattendu et magique, ce roman est une belle promesse d'évasion. 


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