Cahier de croquis du hobbit
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l’avis des lecteurs
Après vous avoir longuement parlé du travail de John Howe sur l'univers tolkienien, notamment à travers Un Voyageur en Terre du Milieu (Christian Bourgois Éditeur), Sur Les Terres de Tolkien (éditions L'Atalante) ou encore son Artbook (éditions Nestiveqnen), j'ai eu envie de revenir sur celui d'Alan Lee.
Ayant reçu son Cahier de croquis du Hobbit à mon anniversaire et maintenant que je l'ai lu, j'ai eu à cœur de vous partager mes impressions dessus.
A travers ce Cahier de croquis du Hobbit, Alan Lee nous remmène en Terre du Milieu et plus précisément sur les lieux de tournage du film éponyme. Au gré des pages richement illustrées, il nous confie quelques anecdotes tantôt savoureuses, tantôt instructives sur ses expériences et ses souvenirs.
Divisé en sept parties, l'illustrateur suit finalement le même fil que l'adaptation cinématographique pour nous parler de ce qui l'a marqué au cours de cette incroyable aventure.
C'est donc d'abord à Cul-de-Sac qu'il nous donne rendez-vous. Entre aquarelles et crayonnés, on découvre, par exemple, quelques-unes de ses nombreuses esquisses pour donner vie aux trous des Hobbits. Il nous confie d'ailleurs s'être largement inspiré de l'architecture des cottages du Devon pour les réaliser. Quant aux nombreux nains et autres personnages qu'il a dû dessiner, il avoue avoir eu souvent recours à ses proches qui lui ont carrément servi de modèles pour l'aider dans sa création de cette population foisonnante.
Après avoir traversé les Terres Désolées, il nous fait faire une longue halte à Fendeval, un havre de paix elfique qu'Alan Lee a beaucoup aimé mettre en images. On y retrouve beaucoup l'esthétique visuelle de l'Art nouveau. La nature y est magnifiée. Les édifices s'enroulent et se confondent avec le végétal pour donner naissance à de véritables palais.
Quelques pages plus loin, dans les Montagnes Brumeuses, on part à la rencontre des fantassins du mal et notamment des gobelins. Ce sont des créatures issues du folklore qu'Alan Lee se plait à dessiner depuis des années, alors en refaire pour le film ne lui a posé aucun problème. Mais, ici, il a surtout beaucoup travaillé sur les décors des grottes servant de cadre à cette partie de l'action car il fallait impérativement faire transparaître l'atmosphère de danger de ces lieux. Quant à sa représentation de Gollum, il revient sur un détail qui pour lui a eu son importance dans la scène "Énigmes dans le noir" : la conception de son bateau. En effet, il l'a imaginé fabriqué à partir de peaux et d'ossements d'orques. Ainsi, l'artiste démontre un vrai souci du détail afin d'être le plus cohérent possible par rapport à l’histoire et aux personnages.
Dans la Contrée Sauvage, on fait connaissance avec Beorn et son étrange demeure. Cette fois-ci, c'est une chaumière du Dartmoor qui lui a donné l'idée pour la conception de cette bâtisse. Reflet de la personnalité de cet énigmatique personnage, cette demeure recèle de nombreux trésors pour qui sait regarder.
Parmi les nombreuses tâches qui lui ont été incombé, il y avait celle d'imaginer les lieux les plus inquiétants. Ainsi, il brosse un Dol Guldur tout en angles, en pierres taillées et métal rouillé, parcouru de plantes grimpantes et épineuses afin de susciter l'angoisse chez le spectateur.
Régulièrement, il devait soumettre à Peter Jackson entre deux prises ses nombreuses propositions pour faciliter le tournage de telle ou telle scène comme ce fut le cas pour le célèbre passage dans la cave à vins où Bilbo a l'idée de fuir avec les nains dans des tonneaux vides. Encore aujourd'hui, il reconnait que lorsqu'il regarde à nouveau les films, il repense toujours aux autres options qui auraient pu être retenu.
Pour Bourg-du-Lac, on retrouve le style des habitations de l'Europe de l'Est. De nombreux menuisiers ont d'ailleurs travaillé d'arrache pied pour un résultat saisissant qu'Alan Lee salue dans ce présent ouvrage. Mais Bourg-du-Lac lui a aussi donné l'occasion de faire partie du film. En effet, avec John Howe, ils ont joué les figurants pour venir grossir la fanfare qui accompagnait le départ de la compagnie.
Enfin pour Erebor, il commence par nous partager des éléments techniques sur la construction des décors de cette forteresse, puis nous parle de Smaug et particulièrement de son goût pour les dragons et les légendes grecques, nordiques et galloises dans lesquelles on retrouve souvent ces sauriens.
Grâce à une panoplie de techniques, les artistes comme Alan Lee ont pu donner des cadres grandioses et spectaculaires à ce film, au plus près de ce que J.R.R. Tolkien a imaginé. Mais comme l'illustrateur le dit lui-même, toutes leurs compétences ont quand même des limites car c'est bien grâce au jeu des acteurs que la magie a pu opérer.
Le Cahier de croquis du Hobbit est un merveilleux beau-livre qui nous replonge dans l'ambiance du film. C'est un ravissement pour les yeux que d'admirer, encore et encore, les nombreux croquis, dessins, peintures de cet artiste qui a su capter comme son homologue John Howe l'essence même de la Terre du Milieu.
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