Sur la route d'Aldébaran
  • Date de parution 18/11/2021
  • Nombre de pages 160
  • Poids de l’article 160 gr
  • ISBN-13 9782843449901
  • Editeur BELIAL
  • Format 180 x 120 mm
  • Edition Grand format
Fantasy parodique Avec Extraterrestres Space Opéra et Planet Opéra Ouvrage de référence de l'auteur

Sur la route d'Aldébaran

3.60 / 5 (209 notes des lecteurs Babelio)

Résumé éditeur

Aux confins du système solaire, la sonde spatiale Kaveney découvre... quelque chose - une structure fractale gigantesque dotée d'une propriété étonnante : elle semble présenter la même face quel que soit l'angle sous lequel on l'observe. Vite surnommé le Dieu-Grenouille en raison de son apparence vaguement batracienne, l'artefact fascine autant qu'il intrigue, d'autant que son origine non-humaine ne fait guère de doute. Face à l'enjeu majeur que représente pareille trouvaille, un équipage international de vingt-neuf membres est constitué. Avec pour mission, au terme d'un voyage de plusieurs dizaines d'années dans les flancs du Don Quichotte, de percer les mystères du Dieu-Grenouille. Or, ce qui attend ces ambassadeurs de l'humanité défie tous les pronostics. Toutes les merveilles. Toutes les horreurs... « C'est référencé, c'est horrible et c'est drôle. À lire sans hésitation. » L'ÉPAULE D'ORION INÉDIT

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  • Date de parution 18/11/2021
  • Nombre de pages 160
  • Poids de l’article 160 gr
  • ISBN-13 9782843449901
  • Editeur BELIAL
  • Format 180 x 120 mm
  • Edition Grand format

l’avis des lecteurs

Sur la route d’Aldébaran d’Adrian Tchaikovsky est la 34ème parution de la collection Une Heure Lumière des éditions Le Bélial’. C’est la première apparition du romancier anglais au sein de cette collection dédiée aux novellas. Le roman a été publié en 2019 sous le titre Walking to Aldebaran. C’est le quatrième des livres de l’auteur traduits en France.

La sonde Kaveney a été envoyée aux confins du système solaire pour y trouver une neuvième planète. Mais à la place, elle va trouver une structure fractale gigantesque ressemblant étrangement à un visage de grenouille. L’artefact est ainsi surnommé Dieu-Grenouille et apparait vite avoir une origine non humaine de par ses propriétés étranges. En effet, le Dieu-Grenouille présente la même face n’importe où on le regarde. Il pourrait être un portail vers d’autres mondes.

Une mission internationale est envoyée pour explorer cet artefact et tenter d’en apprendre plus à son sujet. La mission part à bord du Don Quichotte et comporte 29 personnes dont Gary Rendell. Elle sera très très longue, une partie se déroulera en hibernation. Gary Rendell est le narrateur du roman en deux fils entremêlés: celui du départ de la mission avec la découverte du Dieu-Grenouille puis ce qu’il advient à Gary une fois entré dans l’artefact, dans les cryptes. Ce procédé narratif permet d’apprendre petit à petit ce qui est advenu de la mission et comment Rendell s’est retrouvé perdu dans les tunnels du Dieu-Grenouille.

Ce procédé narratif en deux temps a déjà été utilisé par l’auteur dans ses précédents romans parus en français. Il convient parfaitement à cette histoire en installant du suspense et un perpétuel questionnement sur ce que vit l’astronaute. En effet, il ignore depuis quand exactement il se trouve à errer dans ses cryptes où il fait d’étranges rencontres. L’occasion pour l’auteur d’évoquer à nouveau l’importance de la communication avec les espèces extra-terrestres. Mais aussi de se questionner au sujet de l’état mental de Gary. Il est perdu depuis un laps de temps indéterminé, se parle à lui même, s’adresse à quelqu’un d’indéterminé qu’il appelle Toto à qui il se confie sans rien lui cacher. Gary fait preuve d’un humour noir indéniable en racontant son histoire, il est à la fois désespéré et choquant. Adrian Tchaikovsky arrive à nous faire ressentir l’état d’esprit de son personnage, à nous faire douter de ce qu’il raconte et à nous faire perdre pied comme Gary. Certaines scènes sont assez gores et le roman peut sans conteste être classé en science-fiction horrifique. Cela permet à l’auteur d’abonder en références diverses et variées à la science-fiction du XXe siècle tant au cinéma qu’en littérature. Les références sont très nombreuses, certaines évidentes d’autres beaucoup moins.

Sur la route d’Aldébaran est ainsi une très intéressante lecture bourrée de références et à l’ambiance très pesante. Le roman est une sorte de mélange hallucinatoire entre Seul au monde et Perdu dans l’espace. Si vous aimez le genre de la SF horrifique, foncez, vous ne le regretterez pas et personne ne vous entendra crier ou rire.

J’avais besoin d’une lecture pour me faire du bien. Pas trop lourde, pas trop compliquée, avec un certain degré de confiance. Un UHL, donc, comme souvent dans ces cas-là. J’avais en plus le vague mais tenace souvenir que Sur la route d’Aldébaran avait la réputation d’être drôle ; je me suis dit que c’était absolument parfait.

Disons pour être diplomate que j’ai déjà eu des idées de lecture plus inspirées que celle-là. Je ne vais pas me leurrer, par contre, ce n’est pas la faute d’Adrian Tchaikovsky, je crois. C’était juste pas le bon bouquin pour moi, et surtout pas le bon moment pour le lire. Pour résumer mon sentiment, si on doit se référer à l’expression disant que l’humour est la politesse du désespoir, cette novella a peut-être fait des efforts de civilité trop appuyés.

Puisque l’humour était l’argument qui m’a amené à choisir ce texte parmi d’autres pour essayer de littérairement me contenter, forcément, je dois en parler un peu plus que du reste ; ce texte est bourré de qualités que je ne peux ni ne veux nier. Seulement, elles n’ont pas su compenser le déséquilibre majeur du texte à mes yeux, à savoir son usage assez singulier de l’humour. Notre personnage principal est d’emblée mis dans une position très délicate par Adrian Tchaikovsky, donc je ne vous spoilerai rien en vous disant que le monsieur fait des blagues face à l’adversité. Beaucoup de blagues. C’est sa façon à lui de gérer le terrible stress auquel il est soumis. Aucun problème avec ça, fondamentalement, j’aime les one-liners et les bons mots comme tout le monde. Sauf que je n’ai jamais réussi à les lire autrement que comme les manifestations glauques d’un type qui se croit/sait condamné à plus ou moins long terme, piégé dans un environnement hostile. Et du coup, bah je n’ai jamais réussi à rire avec notre protagoniste, tout au plus, je l’ai pris en pitié, ressentant derrière ses tentatives d’humour un profond malaise, déprimant, presque au point d’entendre ses rires nerveux les ponctuer à chaque fois.

Dans le même registre, aussi mesquin que cela puisse paraître, je n’ai guère goûté à l’humour référentiel déployé par l’auteur, ressentant plus sa présence à lui que celle du personnage à chaque clin d’œil ou citation ; parce que je n’avais pas une idée assez précise du contexte temporel dans lequel toute cette histoire se déroule. Dans 20/30 ans, avec un soudain bond technologique suffisant pour justifier de références à une pop-culture très actuelle, je veux bien ; mais dans le contexte d’une conquête spatiale internationale telle que décrite dans cette novella, aller citer autant de choses datant de notre époque sans même inventer quelque chose appartenant à l’intervalle… Je sais que je suis pénible, mais dans ce genre de textes, je préfère des créations inconnues nécessitant peut-être quelques explications, créant une atmosphère unique, qu’encore et toujours les mêmes œuvres citées en boucle avec un gros coup de coude dans les côtes pour marquer la référence. Juste parce qu’en fait ça me sort du texte à chaque fois, y compris dans une narration comme celle qu’utilise ici Tchaikovsky pour rendre le périple de son personnage plus vivant et organique.

Amusant d’ailleurs que je retrouve encore une narration à la première personne, se justifiant à merveille et collant parfaitement à l’atmosphère voulue par l’auteur, même si je demeure encore une fois dubitatif quant à l’éclatement chronologique de l’histoire. Alors à l’aune de l’histoire elle-même, je comprends sa nécessité, étant donnés les choix opérés par Adrian Tchaikovsky ; mais je persiste à penser dans mon petit esprit – parfois un peu trop psycho-rigide – que ça ne fonctionne pas super bien, causant un autre déséquilibre dans le récit. Tout simplement parce que je comprends pas pourquoi un personnage se/nous racontant l’histoire en direct comme il le fait tout le long de la novella, s’amuserait à découper son récit en chapitres, les alternant au gré de ses allers et retours dans le temps, à moins qu’il sache que tout est retranscrit à l’écrit au fur et à mesure. Et encore, eu égard à la nature de l’histoire qu’il nous raconte : la sienne. J’en conviens encore une fois, c’est mesquin et sans doute un peu bête de ma part d’être aussi tatillon ; mais il n’empêche que je me suis fait ces réflexions au fil de ma lecture, alors je vous les les livre, parce que c’est ce que je fais avec ce blog.

Bon, après, tout ceci étant dit : c’est pas la grande forme, chez moi. Donc le bilan que je vous livre est très probablement corrompu par un esprit glissant vers la grisaille. J’ai tenté, c’était un échec. Encore une fois, ce texte est loin d’être mauvais, bien au contraire. Je peux même affirmer avec confiance qu’il était bon. Pour une très grande part, il est même sacrément inventif et super malin ; si j’avais été plus réceptif à cet humour faisant rempart à la folie, j’aurais pu vous en faire un éloge enthousiaste. Là, j’ai surtout lu un personnage désespérément seul faisant face à une adversité horrible de la seule manière qu’il lui paraît possible et viable, avec le succès que la novella lui prête ; ça m’a parlé à l’envers.

Mais conceptuellement parlant, Adrian Tchaikovsky m’a montré qu’il en avait clairement sous le capot, sur le fonds comme sur la forme. Si cette novella n’était clairement pas ce dont j’avais besoin ou envie en ce moment, je me dis que le monsieur aura très certainement en stock de quoi me satisfaire à l’avenir, quand les cieux se seront éclaircis, à l’instar de la collection Une-Heure-Lumière, comme toujours.

Nous verrons donc à ce moment-là.


Il est de ces livres dont on est d’accord pour dire qu’ils ne sont pas pour nous, tout en comprenant l’intérêt et pourquoi ils ont plu à tant d’autres personnes. Sur la roue d’Aldébaran était dans cette configuration pour moi.

Je n’ai pas détesté ce livre. Je ne peux même pas dire que je ne l’ai pas aimé. C’est juste le genre de lecture que j’ai trouvé plate, dans le sens qui ne m’a pas emportée avec elle, et où j’ai fini en me disant « ok, passons à autre chose ».

Je pense que c’est du à la combinaison d’un livre où il n’y a pas vraiment d’intrigue à proprement parler (c’est plus le genre de contenu qu’on retrouve habituellement dans une nouvelle, une ligne simple avec un final), le tout en suivant un personnage auquel a du mal à s’identifier. Tout se joue sur l’ambiance donc.

Du coup de quoi ça parle ?

Les humains ont découvert un artefact étrange au fin fond du système solaire. Un espèce de portail qui mène à une galerie d’autres portails, tous reliés à d’autres mondes. Evidemment les hommes envoient une délégation, une équipe de recherche en quelque sorte, pour tenter d’en découvrir les secrets. C’est l’une des personnes de cette délégation qu’on suit.

Evidemment, quand on parle d’artefact alien, de milliers de mondes et d’espèces aussi différentes qu’on puisse imaginer, les choses peuvent très vite dégénérer. Et il semble que ça soit ce qui s’est passé pour l’expédition humaine, car le narrateur s’est retrouvé loin des siens et s’est perdu dans le dédale interminable de grottes qui mène aux différents mondes.

Depuis il court, en permanence, pour essayer de retrouver un contact avec les siens.

Il faut savoir que chaque partie de l’artefact menant à un monde est adapté à ses occupants niveau habitat, atmosphère … La première partie de ce livre est donc un espèce de catalogue de chaque zone que le narrateur traverse et de ce qu’il se résout à faire pour survivre et manger.

Vous comprendrez qu’on est vraiment sur un livre d’ambiance, l’auteur nous plongeant petit à petit dans la folie qui gagne le personnage principal qui n’en peut plus d’être seul et de ne plus avoir d’espoir.

Et c’est la que ça n’a pas vraiment marché avec moi. Je ne suis pas vraiment sensible aux romans d’ambiances, surtout si c’est en mode horreur. Pour comparer c’est le même type d’échec que j’ai eu avec Les Meurtres de Molly Southbourne : je me suis vite détachée de l’ensemble et mon expérience c’est plus rapprochée de l’ennui que de l’intérêt.

Malgré tout je comprend qu’on puisse apprécier ce genre de textes. C’est juste que ça n’est pas pour moi.


Gary erre dans les Cryptes. Gary est le seul humain perdu dans ce labyrinthe de l’espace. Gary est prisonnier dans cet artefact construit bien avant nos civilisations. Gary est un astronaute qui rencontre d’autres représentants d’espèces extra-terrestres, tour à tour menaçants, intrigants, dangereux ou indifférents. Gary veut survivre et retrouver le chemin du retour, tout en parlant à Toto, un personnage imaginaire qui l’accompagne et l’aide à ne pas sombrer.


La narration en flash-back explique peu à peu les raisons de la présence de Gary dans les Cryptes, dont la découverte aux confins du système solaire a amené les puissances terriennes à mettre sur pied une expédition. Quand l’équipe approche de cet objet, elle découvre une « tête de grenouille » géante.


Gary est coincé dans cette tête de grenouille, en réalité des salles et des couloirs qui défient les lois de la physique et qui offrent des atmosphères et des gravités adaptées à certaines espèces, mais pas à d’autres. Gary tente de sympathiser avec ces vagabonds de l’espace, mais il ne sait pas comment communiquer avec des êtres si différents… quand il n’échappe pas de peu à la mort avec des créatures tout droit sorties des pires cauchemars. Amateurs de Lovecraft, vous vous régalerez.


Gary ne manque pas d’un humour caustique, quand il parle à Toto, et à nous autres lecteurs. Le style du récit est une autre qualité de cette novella, contrepied bienvenu à une ambiance inquiétante, voire effrayante. Je me suis beaucoup amusée à la lecture de certains passages.


Si vous appréciez les courtes histoires de science-fiction bien ficelées et bien écrites, si vous attendez un worldbuilding solide et étonnant, si vous aimez avoir peur, si vous aimez les nouvelles « à chute », ou si vous recherchez une prose croustillante, ne vous privez pas !

Attraper un livre dans la collection Une heure lumière du Bélial, c’est l’assurance d’avoir un très bel objet dans les mains, et de passer un bon moment de lecture. Cela ne se dément pas avec Sur la route d’Aldébaran du très british Adrian Tchaikovski.

Depuis des lustres (durée à peu près équivalente au « certain temps » de Fernand Raynaud), Gary Rendell, astronaute et pilote erre seul dans les Cryptes. Bien des années auparavant, un objet massif a été découvert au-delà de l’orbite de Pluton. Des sondes envoyées sur place ont révélé qu’il s’agissait d’un objet artificiel. C’est pour prendre contact et l’explorer que le Don Quichotte avait été envoyé avec à son bord la fine fleur de la science internationale.

Reste à savoir comment Gary s’est retrouvé seul, perdu dans les couloir d’un artefact que personne ne comprend.

Ce qui m’a tout de suite emballé dans cette novella, c’est l’humour, très british donc :

« J’étais aussi un des pilotes, bien que le pilotage spatial représente une de ces disciplines où l’on devrait sérieusement être accompagné d’un chien ; votre boulot consisterait à le nourrir, le sien serait de vous mordre si jamais vous touchez à n’importe quel équipement couteux. »

« Notre vaisseau s’appelait le Don Quichotte. Son nom avait fait l’objet d’un débat […] Cervantès l’avait emporté parce que personne ne détestait son héros et qu’aucun participant n’avait lu son livre. Franchement, nous avons eu de la chance de ne pas voyager à bord du Kermit. »

Un humour qui tourne parfois à l’humour plus noir, voire très noir, tant l’auteur s’amuse à plonger dans la SF horrifique. Il faut « entendre » Gary, qui est devenu complètement timbré, expliquer comment il dépèce tel monstre, ou se nourrit de tel cadavre. C’est archi référencé, dès les premières pages vous avez droit à Donjons et Dragons, le magicien d’Oz, la légende du hollandais volant et Docteur Folamour, et ce n’est qu’un début.

Ajoutons que le rythme ne faiblit jamais et que l’auteur maîtrise sa construction et son suspense à la perfection, avec aller-retours classiques et efficaces entre présent et passé pour finir par comprendre comment on en est arrivés là, et où on va.

Une perle, un bijou d’humour grinçant. Et puisque c’est la période, je ne saurais trop recommander cette superbe collection pour des cadeaux à des lecteurs exigeants mais n’ayant pas le temps de se plonger dans de gros pavés.

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