Série Rome et l'intégration de l'Empire, 44 avant J.C. - 260 après J.C. François Jacques , John Scheid

Rome

Rome et l'intégration de l'Empire, 44 avant J.C. - 260 après J.C. Tome 1 : Les structures de l'Empire romain

Résumé éditeur

Du Haut Empire, on donne volontiers une image caricaturale. Défini sans précaution comme une monarchie brutale et brouillonne, le régime du principat est considéré tantôt comme un système prédateur, tantôt comme une période idyllique de paix et de félicité, interrompue par quelques rares guerres civiles et progressivement détruite par les barbares. C'est contre ces excès que veut réagir ce livre. Le principat était indéniablement un régime autoritaire et répressif, fondé sur le pouvoir militaire et sur l'exploitation des pauvres, libres ou non libres. Mais il n'était ni une monarchie absolue, ni une simple machine impérialiste. Très souple et en mutation permanente, le régime du principat a réussi à maintenir une relative paix intérieure et à gouverner, voire à intégrer dans l'empire, sur le plan politique, social et économique, les régions, les cités et les élites de tout le monde méditerranéen.

Rome

Rome et l'intégration de l'Empire, 44 avant J.C. - 260 après J.C. Tome 2 : Approche régionales du Haut-Empire

Résumé éditeur

Cette approche régionale est, d'une certaine manière, une histoire éclatée : par exemple, la Grèce, l'Égypte et la Gaule, même réunies au sein de l'Empire, restèrent des mondes profondément distincts. Pourtant on percevra, tout au long de ces chapitres, une unité de destin liée à l'adoption d'une culture dominante hellénistico-romaine et à la référence à la communis patria romaine, transcendant les particularismes. Rassemblés au départ par une conquête brutale, ces peuples, ces régions disparates sont lentement devenus solidaires de l'Empire et solidaires les uns des autres. Plus que la conquête, ce fut le grand succès de Rome.