Série Pouvoirs et limites de la psychanalyse Julia Kristeva
Pouvoirs et limites de la psychanalyse Tome 1 : Sens et non-sens de la révolte
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Garantie de notre indépendance et de nos capacités créatives, la révolte est-elle encore possible ? Qui peut encore se révolter ? Contre quoi ? Et sous quelles formes nouvelles ?Face à la culture "show" ou "entertainment" est-il possible de bâtir et d'aimer une culture-révolte ? Ni nouvelle version de l'engagement, ni promesse paradisiaque, mais, au sens étymologique et proustien de la révolte -, dévoilement, retournement, déplacement, reconstruction du passé, de la mémoire, du sens.Ce discours direct sur les pouvoirs et les limites de la psychanalyse, que Julia Kristeva a tenu dans son cours à l'Université de Paris VII Denis Diderot en 1994-1995, interroge l'expérience de trois écrivains du XXe siècle qui illustrent les avancées et les impasses de de la culture-révolte : Aragon, entre magie verbale et imposture politique ; Sartre, l'insoumis, qui ne cesse d'affirmer qu' "on a raison de se révolter " ; Barthes, enfin, inattendu dans ce contexte, qui pratique l'écriture comme une démystification.
Pouvoirs et limites de la psychanalyse Tome 2 : La Révolte intime
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La culture et l'art modernes témoignent d'une intimité révoltée. Sommes-nous capables d'en déchiffrer les avancées et les risques ; d'en renouveler les enjeux ? Tel est l'objet de La Révolte intime, qui reprend le cours donné par Julia Kristeva à l'université de Paris VII DenisDiderot pendant l'année universitaire 1995-1996.Ayant démontré, dans le volume précédent, que la révolte est indispensable aux êtres humains pour acquérir une vie psychique et la développer en créativité, l'auteur explore dans ce deuxième volume l'expérience intime. L'intimité n'est pas un égoïsme à l'abri des conflits sociaux, mais une révolte contre les stéréotypes de la société moderne, dominée par la technique et les médias. L'expérience analytique permet de comprendre certaines logiques paradoxales de cette révolte : l'interprétation et le pardon, le hors-temps de l'inconscient, le fantasme dans la mémoire, l'image et le cinéma.Trois oeuvres parmi les plus inquiètes de la littérature contemporaine - Aragon, Sartre et Barthes - affirment leur intimité révoltée dans la culture de l'image. L'Imaginaire de Sartre définit l'image comme une liberté, son anarchisme et ses Mots préfigurent les logiques de la révolte contemporaine. Roland Barthes analyse les désirs secrets sous-jacents aux mythologies manipulatrices, ausculte les abîmes qu'aurait connus un « constructeur de langage » comme Loyola, et réhabilite le « discours amoureux ». Aragon enfin, mystificateur et homme de pouvoir, dévoile certaines faiblesses et de multiples facettes dans Blanche ou l'Oubli, et permet de lier l'intimité révoltée, son sens et son non-sens, aux conflits politiques de ce siècle.