Série Les passions intellectuelles Élisabeth Badinter

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Les passions intellectuelles Tome 1 : Désirs de gloire (1735-1751)

Au XVIIIe siècle, l’éloge de ses pairs ne suffit plus à l’intellectuel ambitieux. La naissance d’une opinion éclairée que l’on cherche à séduire modifie la donne. Ils seront nombreux (Maupertuis, Buffon et surtout d’Alembert) à vouloir briller au-delà de l’enceinte académique, à l’occasion d’une découverte ou d’une polémique, dans ce siècle des Lumières qui voit se développer la puissance de la presse et, avec elle, le tourment de la célébrité. Élisabeth Badinter ouvre ici le premier volet d’une fresque sur ces passions qui agitent encore aujourd’hui le monde intellectuel.Références Histoire

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Les passions intellectuelles Tome 2 : Exigence de dignité (1751-1792)

Cette deuxième partie est entièrement consacrée aux Encyclopédistes et à l'histoire. Plébiscités par l'opinion publique, ils doivent éprouver les valeurs d'indépendance d'esprit qu'ils exaltent au rang de leurs vertus morales. Différents problèmes internes et externes au groupe vont le faire voler en éclats à la fin des années 1750.

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Les passions intellectuelles Tome 3 : Volonté de pouvoir (1762-1778)

Les savants et les philosophes qui constituaient auparavant la République des Lettres écrivaient pour convaincre leurs pairs et dépendaient du pouvoir et des grands. Avec l'émergence, au milieu du XVIIIe siècle, de l ''opinion publique', le pouvoir change de camp. On voit naître chez les intellectuels trois "passions" successives qui font l'objet de cette trilogie. Dans les précédents volumes, nous avons vu les intellectuels solliciter les applaudissements du public puis revendiquer leur indépendance à l'égard des grands et un statut d'autorité morale. Dans ce dernier volume, on observe la naissance de la "volonté de pouvoir". Dans les années 1760, l'aura des philosophes est telle qu'ils sontcourtisés par les rois et les princes étrangers. On recherche leur onction pour se faire une réputation de souverain éclairé. Ils se rêvent conseillers du prince, voire souhaitent entrer en politique... Diderot, d'Alembert, Helvétius ou Voltaire vont mesurer, chacun à sa façon, les limites de leur pouvoir.