Série Les carrefours du labyrinthe Cornelius Castoriadis
Les carrefours du labyrinthe Tome 1 : Les carrefours du labyrinthe
Résumé éditeur-
Les carrefours du labyrinthe 1Dans L’Institution imaginaire de la société, Cornelius Castoriadis expose ses « idées mères » – l’être comme création, l’imagination comme spécificité de la psyché, à laquelle répond l’imaginaire social des collectivités humaines, le projet d’autonomie… Ce premier volume des Carrefours du labyrinthe, qu’il a élaboré parallèlement, entreprend de mettre à l’épreuve la fécondité de ses idées et s’oppose par là même à la prétention scientiste là où elle s’est installée : psychanalyse, linguistique, économie politique.Cornelius Castoriadis (1922-1997)Co-fondateur du groupe et de la revue Socialisme ou Barbarie, ses écrits de cette période sont réédités depuis 2012 aux Éditions du Sandre. Il a été économiste à l’OCDE (1948-1970), psychanalyste (1973-1997), directeur d’étude à l’EHESS (1980-1995). Ses séminaires font l’objet d’une publication posthume au Seuil, où ont aussi été publiés L’Institution imaginaire de la société (1975) et cinq autres volumes des Carrefours du labyrinthe.
Les carrefours du labyrinthe Tome 2 : Domaines de l'homme
Résumé éditeur-
Domaines de l’hommeNous semblons vivre dans une époque caractérisée par un laisser-aller intellectuel généralisé, par la dilution de tous les critères. Ce vide étrange rend d’autant plus impérieuse la nécessité de penser lucidement et rigoureusement notre monde.Dans ce deuxième volet des Carrefours du labyrinthe, l’auteur rappelle qu’il faut s’atteler à un double mouvement de critique sans indulgence de l’« ordre des choses » et de retour aux sources de notre tradition gréco-occidentale pour y revivifier ce qui prépare son dépassement.Cornelius Castoriadis (1922-1997)Co-fondateur du groupe et de la revue Socialisme ou Barbarie, ses écrits de cette période sont réédités depuis 2012 aux Éditions du Sandre. Il a été économiste à l’OCDE (1948-1970), psychanalyste (1973-1997), directeur d’études à l’EHESS (1980-1995). Ses séminaires font l’objet d’une publication posthume au Seuil, où ont été publiés cinq autres volumes des Carrefours du labyrinthe.
Les carrefours du labyrinthe Tome 3 : Le monde morcelé
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Le monde morceléDans sa stérilité, l'époque s'empresse de proclamer la fin de la philosophie, la clôture de la métaphysique ou la nécessité de nous soumettre derechef à la Loi révélée par un Autre inaccessible.La fin de la philosophie signifierait la fin du projet d'autonomie. Et ce projet, partiellement incarné dans l'histoire gréco-occidentale, se trouve menacé. Expansion létale de la technoscience ; évanescence du conflit politique et social ; démission des intellectuels empressés autour des pouvoirs : tout conspire à créer un type d'être humain absorbé par la consommation et le plaisir du moment, tout à la fois cynique et conformiste. Comment, avec de tels citoyens, la fameuse démocratie pourrait-elle fonctionner ou même, à la longue, survivre ?Cornelius Castoriadis (1922-1997)Co-fondateur du groupe et de la revue Socialisme ou Barbarie, ses écrits de cette période sont réédités depuis 2012 au Éditions du Sandre. Il a été économiste à l'OCDE (1948-1970), psychanalyste (1973-1997), directeur d'étude à l'EHESS (1980-1995). Ses séminaires font l'objet d'une publication posthume au Seuil, où ont aussi été publiés L'Institution imagaire de la société (1975) et cinq autres volumes des Carrefours du labyrinthe.
Les carrefours du labyrinthe Tome 4 : La montée de l'insignifiance
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« … Vous demandez si l’épreuve de la liberté ne devient pas insoutenable. Elle ne le devient que pour autant que l’on n’arrive à rien faire de cette liberté. Nous voulons la liberté pour elle-même certes, mais aussi pour pouvoir faire des choses. Si l’on ne peut ou ne veut rien en faire, la liberté devient pure figure du vide. Horrifié devant ce vide, l’homme contemporain se réfugie dans le laborieux surremplissage de ses « loisirs », dans un train-train répétitif et accéléré.Aussi, l’épreuve de la liberté est indissociable de l’épreuve de la mortalité. Un être ne peut être autonome s’il n’a pas accepté sa mortalité. Un être ne peut être autonome s’il n’a pas accepté sa mortalité. Une vraie démocratie, qui s’auto-institue, qui peut toujours remettre en question ses institutions et ses significations, vit dans l’épreuve continue de la moralité virtuelle de toute significations, vit dans l’épreuve continue de la mortalité virtuelle de toute signification instituée. Ce n’est qu’à partir de là qu’elle peut créer des « monuments impérissables », démonstration pour tous les hommes à venir de la possibilité de créer la signification en habitant le bord de l’Abîme.Or il est évident que l’ultime vérité de la société occidentale contemporaine est la fuite éperdue devant la mort, la tentative de recouvrir notre mortalité, qui se monnaie de mille façons… »C. C.
Les carrefours du labyrinthe Tome 5 : Fait et à faire
Résumé éditeur-
« Ni fait ni à faire », disaient autrefois les dames bourgeoises du travail de leurs bonnes quand elles en étaient mécontentes. Fait et à faire pourrait être le sous-titre de tout travail philosophique digne de ce nom.Nous ne philosophons pas pour sauver la révolution, mais notre pensée et notre cohérence. La philosophie est la prise en charge de la totalité du pensable – et il nous faut penser ce que nous faisons.La voie de la philosophie s’ouvre nécessairement lorsqu’on réfléchit aux sciences et à leur histoire. Mais plus encore, la réflexion du social-historique et du psychique est philosophiquement privilégiée. Société, histoire, psyché ne sont pas des conditions extérieures et triviales de la philosophie. Elles lui fournissent l’élément de son existence et, surtout, elles s’expriment dans la philosophie.Car la philosophie, création de significations, est œuvre de l’imaginaire des sociétés et de l’imagination des êtres humains singuliers.
Les carrefours du labyrinthe Tome 6 : Figures du pensable
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Figures du pensableLes carrefours du labyrinthe 6Avec les Figures du pensable, dont la publication avait été prévue par Cornelius Castoriadis, s’achève la série des Carrefours du labyrinthe inaugurée en 1978.Sur les limites de la « rationalité » du capitalisme, la démocratie comme auto-institution explicite de la société, l’interrogation philosophique sur la science et la psyché, il approfondit dans les textes regroupés ici quelques-uns des thèmes déjà travaillés auparavant.Sous la rubrique « Poièsis », il aborde plus franchement des aspects de la création humaine – les moyens d’expression de la poésie, l’anthropogenèse chez les tragiques grecs du Ve siècle – qui, pour ne pas être entièrement nouveaux chez Castoriadis, avaient rarement été affrontés par lui sous ce jour.Cornelius Castoriadis (1922-1997)Co-fondateur du groupe et de la revue Socialisme ou Barbarie, ses écrits de cette période sont réédités depuis 2012 aux Éditions du Sandre. Il a été économiste à l’OCDE (1948-1970), psychanalyste (1973-1997), directeur d’étude à l’EHESS (1980-1995). Ses séminaires font l’objet d’une publication posthume au Seuil, où ont aussi été publiés L’Institution imaginaire de la société (1975) et cinq autres volumes des Carrefours du labyrinthe.