Série La Méthode Edgar Morin
La Méthode Tome 1 : La Nature de la nature
Résumé éditeur-
La méthode 1Nous avons besoin de ce qui nous aide à penser par nous-mêmes : une méthode. Nous avons besoin d’une méthode de connaissance qui traduise la complexité du réel, reconnaisse l’existence des êtres, approche le mystère des choses.La méthode de la complexité qui s’élabore dans ce premier volume demande :– de concevoir la relation entre ordre/désordre/organisation et d’approfondir la nature de l’organisation ;– de ne pas réduire un objet à ses éléments constitutifs ni l’isoler de son environnement ;– de ne pas dissocier la problème de la connaissance de la nature de celui de la nature de la connaissance. Tout objet doit être conçu dans sa relation avec un sujet connaissant, lui-même enraciné dans une culture, une société, une histoire.Edgar MorinPhilosophe et sociologue, directeur de recherche émérite au CNRS, docteur honoris causa de vingt-sept universités à travers le monde, il est l’auteur d’une œuvre transdisciplinaire abondamment commentée et traduite.
La Méthode Tome 2 : La vie de la vie
Résumé éditeur-
La méthode 2La « révolution biologique » ouverte par la découverte de l’ADN n’est pas encore devenue la révolution conceptuelle qui, éclairant ses propres découvertes, permette d’élucider l’autonomie et la dépendance de l’organisation vivante par rapport à son environnement, l’autonomie et la dépendance mutuelle entre l’individu et l’espèce, et, pour un très grand nombre d’animaux, la société.D’où un problème capital de la MÉTHODE. Il est d’autant plus nécessaire de penser la vie que la biologie […] a ouvert l’ère des manipulations génétiques et cérébrales, l’ère de la biologisation et de l’industrialisation de la vie. Faut-il que, là encore, nous soyons incapables de contrôler une science qui ne peut se contrôler elle-même et que contrôlent désormais les moins contrôlés des contrôleurs, les puissances économiques vouées au profit ?E. M.Edgar MorinPhilosophe et sociologue, directeur de recherche émérite au CNRS, docteur honoris causa de vingt-sept universités à travers le monde, il est l’auteur d’une œuvre transdisciplinaire abondamment commentée et traduite.
La Méthode Tome 3 : La connaissance de la connaissance
Résumé éditeur-
La méthode 3Il faut essayer de connaître la connaissance, si nous voulons connaître les sources de nos erreurs ou illusions. Or la connaissance est l’objet le plus incertain de la connaissance philosophique et l’objet le moins connu de la connaissance scientifique. Qu’est-ce qu’un cerveau qui peut produire un esprit qui le connaît ? Qu’est-ce qu’un esprit qui peut concevoir un cerveau qui le produit ? Qu’est-ce qu’un esprit/cerveau qui ne saurait penser sans un langage et une culture ? Qu’est-ce qu’une connaissance qui croit refléter la nature des choses alors qu’elle est traduction et construction ? Comment connaître ce qui connaît ? Ce volume examine les caractères et possibilités cognitives propres à l’esprit/cerveau humain.Edgar MorinPhilosophe et sociologue, directeur de recherche émérite au CNRS, docteur honoris causa de vingt-sept universités à travers le monde, il est l’auteur d’une œuvre transdisciplinaire abondamment commentée et traduite.
La Méthode Tome 5 : L'humanité de l'humanité
Résumé éditeur-
Qui sommes-nous ? Plus nous connaissons l'humain, moins nous le comprenons : les dissociations entre disciplines le fragmentent, le vident de vie, de chair, de complexité, et certaines sciences réputées humaines vidangent même la notion d'homme.Ce travail rompt avec le morcellement de l'humain. Il rompt avec les conceptions réductrices (homo sapiens, homo faber et homo economicus) qui privent l'être humain à la fois d'identité biologique, d'identité subjective et d'identité sociale.Plutôt que de juxtaposer les connaissances dispersées dans les sciences et les humanités, ce livre se donne pour vocation de les relier, les articuler, les réfléchir afin de penser la complexité humaine. Il complexifie le sens du mot homme en y réintégrant le féminin occulté sous la connotation masculine, et en lui donnant le sens trinitaire qui le situe à la fois dans et hors la nature : individu Vecteur société Vecteur espèce ; il propose de concevoir ces termes dans leurs complémentarités ainsi que dans leurs antagonismes réciproques.Il essaie de penser une humanité enrichie de toutes ses contradictions (l'humain et l'inhumain, le repli sur soi et l'ouverture aux autres, la rationalité et l'affectivité, la raison et le mythe, l'archaïque et l'historique, le déterminisme et la liberté). Cette humanité court sans cesse le risque de dégénérer, risque dans lequel pourtant elle peut se régénérer.Enfin ce livre considère le destin de l'identité humaine qui se joue dans la crise planétaire en cours. Il est vital désormais d'enseigner l'humanité à l'humanité.L'Identité humaine est la synthèse d'une vie : tous les thèmes des œuvres précédentes de l'auteur se trouvent réunis en une configuration et une orchestration nouvelles.Ce premier volume de L'Humanité de l'humanité sera suivi par une Ethique qui conclura La Méthode.
La Méthode Tome 6 : Éthique
Résumé éditeur-
Ce sixième et dernier volume de La Méthode constitue le point d'arrivée de la grande oeuvre d'Edgar Morin, traduite et reprise en édition de poche dans de nombreux pays. Cette oeuvre a fait de la complexité un problème fondamental à élucider et traiter ; depuis, elle a fait école et suscité un mouvement pour «réformer la pensée». Dans ce tome 6, le plus concret et, peut-être, le plus accessible, l'auteur part de notre crise contemporaine, proprement occidentale, de l'éthique et y revient en finale après un examen à la fois anthropologique, historique et philosophique.Si le devoir ne peut se déduire d'un savoir, le devoir a besoin d'un savoir. La conscience morale ne peut se déduire de la conscience intellectuelle, mais elle a besoin de la conscience intellectuelle, c'est-à-dire de pensée et de réflexion. En effet, la bonne intention risque de déterminer des actions mauvaises et la volonté morale d'avoir des conséquences immorales. D'où la pertinence du précepte moral de Pascal : «travailler à bien penser». Faire son devoir n'est souvent ni simple ni évident, mais incertain et aléatoire : c'est pourquoi l'éthique est complexe.Au-delà du moralisme comme au-delà du nihilisme, l'auteur, plutôt que de céder à la prétention classique de fonder la morale, cherche à en trouver et régénérer les sources dans la vie, dans la société, dans l'individu, étant donné que l'humain est à la fois individu/société/espèce. Il traite des problèmes permanents mais sans cesse aggravés de la relation entre éthique et politique, science et éthique.