Série La Maison cinéma et le Monde Serge Daney

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La Maison cinéma et le Monde Tome 2 : Les Années Libé, 1981-1985

Résumé éditeur

Avec ce deuxième volume de La Maison cinéma et le monde s'amorce la publication des "années Libé" de Serge Daney. Nommé en 1981 responsable du Service cinéma d'un journal qui change alors de formule, il quitte la rédaction en chef des Cahiers afin de se consacrer totalement à l'écriture au quotidien. Pour reprendre une expression propre au tennis qu'il aimait tant, il peut désormais "monter au filet" et répondre chaque jour aux films qui sortent en salle comme à ceux qu'il revoit à la télévision, au "cinéma voyagé" qu'il couvre dans les festivals comme aux lieux qu'il découvre par la même occasion. À Libération sa passion de l'image n'a d'égale que celle d'une réalité, géographique, politique, sociale, qu'il ne côtoyait jusqu'ici que dans les intermittences de l'écriture. Le cinéma et le monde se font ainsi pleinement écho. Que ce soit à propos des sports, de la publicité ou des médias en général, Serge Daney donne enfin toute la mesure de son extraordinaire intelligence critique en multipliant, dans les colonnes du journal, les angles d'attaque et les partis pris mais en le faisant toujours du seul point de vue du cinéma, selon cette double éthique du bien-voir et du bien-dire qui porte sa signature, si immédiatement reconnaissable, et dont tous ses articles, même les plus modestes, même les plus anecdotiques, gardent l'inaltérable empreinte.

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La Maison cinéma et le Monde Tome 4 : Le Moment «Trafic»

Résumé éditeur

Avec ce quatrième et dernier volume de La Maison cinéma et le monde s'achève la publication des écrits de Serge Daney jusqu'ici dispersés dans divers journaux ou revues, catalogues ou programmes souvent introuvables aujourd'hui. Après le temps des Cahiers et les années Libé, voici venu, trop bref mais si intense, le moment Trafic, du nom de la revue qu'il fonde avec quelques amis (Raymond Bellour, Jean-Claude Biette, Sylvie Pierre et Patrice Rollet) en décembre 1991, alors qu'il se sait déjà condamné par la maladie (le sida). Il ne pourra en concevoir que les trois premiers numéros avant sa mort annoncée, le 12 juin 1992. C'est le moment où, pressé par le compte à rebours de sa propre vie, Serge Daney porte à incandescence son rapport au cinéma et rédige certains de ses plus beaux textes, avec une ambition affichée d'écrivain et dans le cadre d'une revue dont il a voulu le moindre détail, de l'absence revendiquée d'éditorial à la méfiance envers les rubriques habituelles de la critique, en passant par le refus de l'illustration pour l'illustration. L'écriture seule a charge d'y décrire le mouvement des films et de nous apprendre comment vivre avec les images. Mais c'est aussi le moment ultime où, en toute conscience, Serge Daney fait le point sur son existence de ciné-fils et de passeur dans les entretiens approfondis qu'il accorde alors à Art press, à Esprit, aux Inrockuptibles, au Monde ou à 24 Images, et qui constituent les compléments indispensables à ceux de Persévérance ou d'Itinéraire d'un ciné-fils.