Série La Grande Histoire des Français sous l'Occupation Henri Amouroux

La

La Grande Histoire des Français sous l'Occupation Tome 1 : Le Peuple du désastre

Résumé éditeur

Période particulièrement complexe, les années 1940 influencent toujours notre présent. Voici, réunis en un seul volume, avec de nombreux ajours dont une chronologie très détaillée, les deux premiers tomes de la célèbre série d'Henri Amouroux, La grande histoire des Français sous (et après) l'Occupation. Le Peuple du désastre expose les raisons du plus grand drame de notre histoire : l'effondrement de notre armée, la fuite des populations, l'occupation des deux tiers du pays. Quarante millions de pétainistes permet de mieux comprendre les réactions psychologiques des Français de l'après-défaite : d'abord rangés derrière le maréchal Pétain, auquel l'Assemblée nationale, réunie à Vichy, a donné tous les pouvoirs, ils évoluent lentement et sensiblement, au fur et à mesure que les humiliations de l'occupant s'accentuent et que l'Allemagne, ayant perdu la bataille d'Angleterre, n'est plus assurée d'une victoire rapide. On connaît la méthode d'Henri Amouroux, elle a fait le succès de ses livres. Au scrupule de l'historien il ajoute le talent du journaliste et la passion de l'homme de coeur pour les humbles acteurs de l'Histoire : soldats des dernières barricades, hommes et femmes sur les routes de l'exode. Guy Schoeller.

La

La Grande Histoire des Français sous l'Occupation Tome 2 : Quarante millions de Pétainistes

Résumé éditeur

Rassemblés dans le même volume, Les Beaux Jours des collabos et Le Peuple réveillé - tomes 3 et 4 de La Grande Histoire des Français sous l'Occupation - ne paraîtront nullement provocateurs à ceux qui savent toute l'importance, ET pour la collaboration ET pour la résistance, de cette année 1941, axe autour duquel tournent les deux livres. Lorsque, le 21 juin 1941, les Allemands attaquent l'Union soviétique, le collaborationnisme français, qui se nourrissait jusqu'alors d'anglophobie et d'antisémitisme, trouve sa véritable raison d'être : l'antibolchevisme. La collaboration d'Etat, telle qu'elle avait été évoquée à Montoire lors de la rencontre Pétain-Hitler, est soudain dépassée et la lutte de l'Allemagne revêt, pour bon nombre de Français, l'allure d'une croisade à laquelle ils s'associeront jusque sur le front de l'Est. Le 21 juin 1941, l'" entrée en résistance " des communistes, qui n'avaient jusqu'alors réagi qu'individuellement, modifie la forme et le rythme du combat, commencé avec l'appel du général de Gaulle le 18 juin 1940, poursuivi en zone occupée par la difficile implantation du premier réseau de renseignements, en zone non occupée par la création des premiers mouvements, et, dans toute la France, par la naissance de modestes journaux clandestins. A travers Les Beaux Jours des collabos et Le Peuple réveillé, les hommes s'affrontent de plus en plus violemment et s'efforcent de mobiliser un peuple aux prises avec mille problèmes quotidiens nouveaux et encore sous le choc de la défaite militaire de juin 1940.

La

La Grande Histoire des Français sous l'Occupation Tome 3 : Les beaux jours des collabos

Résumé éditeur

Les Allemands avaient, en France, des collaborateurs de plume comme des complices dans le crime. A l'heure où l'armée allemande bat en retraite, la justice est parfois sommaire, comme l'indique le titre, Les Règlements de comptes, du premier tome de La Grande Histoire des Français après l'Occupation. Puis vient le rétablissement du pouvoir central avec le général de Gaulle, qui se rend en septembre 1944 à Lyon, Marseille, Toulouse, Bordeaux, dans des régions dominées par les FTP et le parti communiste. Cependant la guerre se poursuit sur le territoire national, mais les Français sont moins flattés par les succès de leurs soldats menés par de Lattre et Leclerc qu'inquiets des difficultés de leur vie quotidienne, accrues par les destructions d'une bataille intense et la paralysie des communications, alors que la population attendait de la Libération la fin de ses malheurs. L'année 1945, objet du dernier tome, La page n'est pas encore tournée, est riche en événements d'importance nationale : victoire des Alliés, retour des déportés et des prisonniers, procès du maréchal Pétain et de Pierre Laval, référendum constitutionnel, élections législatives. Mais de Gaulle, irrité par les attaques ou les réticences des partis politiques, démissionne en janvier 1946. Avec la retraite du Général, le rideau était-il tombé sur le grand drame qui avait débuté en 1940 ? Non. Un demi-siècle plus tard, les passions restent vives autour de problèmes sans réponses claires ou définitives, et les débats demeurent souvent simplistes ou simplificateurs. Toutefois les confidences de milliers de lecteurs et de lectrices à Henri Amouroux permettent de mieux comprendre les Français victimes et héros de cette période douloureuse.

La

La Grande Histoire des Français sous l'Occupation Tome 4 : Le peuple réveillé

Résumé éditeur

Ce printemps de mort et d'espoir, c'est le moment où, si rien n'est fini encore, les Français devinent que bientôt tout va finir.Se sachant condamnés, les Allemands - à travers le Service du travail obligatoire, la chasse aux maquis, les exécutions d'otages et les déportations - accentuent leur pression. Vichy n'est plus qu'un État satellite, dont le chef nominal, Philippe Pétain, doit accepter l'entrée au gouvernement des plus fanatiques partisans de la collaboration : Henriot, Darnand, Déat. Cependant que pâlit l'étoile du Maréchal (même si Paris, en avril, lui réserve une ovation), celle du général de Gaulle monte et grandit. Solidement installé en Algérie, enfin accepté par les Américains longtemps réticents, ayant passé avec les communistes un accord qui camoufle des méfiances réciproques, de Gaulle est prêt pour ces trois mois essentiels (6 juin-1er septembre 1944) qu'Henri Amouroux raconte dans Joies et douleurs du peuple libéré. Brève période, mais sur la France passe le souffle brûlant de la Libération, avec ses drames (les souffrances des Français pris dans la bataille et sous les bombardements, le martyre des déportés, Tulle et Oradour, les exécutions sommaires des collaborateurs), mais aussi avec ses joies (la délivrance de Paris par les FFI et l'armée Leclerc, le débarquement de Provence, la fuite des occupants de bien des départements dans lesquels dès le 6 juin les maquis ont pris l'initiative).