Série Conrad : Oeuvres - La Pléiade Joseph Conrad

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Conrad : Oeuvres - La Pléiade Tome 1 : Oeuvres

Résumé éditeur

Conrad (1857-1924) fut tour à tour enfant et adolescent polonais, marin naviguant sur des bâtiments français, capitaine dans la marine marchande anglaise, et enfin l'un des plus grands romanciers de tous les temps. La mer est au premier plan de beaucoup de ses treize romans et de ses vingt-deux nouvelles, mais son véritable sujet - illustré d'exemplaire façon par son chef-d'oeuvre, Nostromo, - est la condition de l'homme, l'angoisse de l'exil, le perpétuel conflit entre la solidarité et la trahison." Sylvère Monod

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Conrad : Oeuvres - La Pléiade Tome 2 : Oeuvres

Résumé éditeur

La composition du présent volume a quelque chose de singulier. On y trouvera deux recueils de nouvelles, comprenant en tout sept récits, dont certains, assez longs, ont parfois été publiés sous la forme de volumes indépendants : c'est le cas d'Au bout du rouleau, Typhon, Au coeur des ténèbres et même de Jeunesse. On y trouvera également un roman tenu par beaucoup de bons esprits pour la plus grande oeuvre de Conrad et qui est à coup sûr son livre le plus long. On y trouvera enfin un ouvrage original associant des aspects de l'essai, de l'autobiographie et du récit imaginaire. Cet assemblage de quatre oeuvres ne doit rien à l'arbitraire de l'éditeur et n'est nullement hétéroclite. Il s'agit des oeuvres publiées par Conrad sous forme de livres entre 1902 et 1906. Certains des textes avaient paru antérieurement en feuilleton dans des magazines, mais, conformément au principe suivi pour l'ensemble de cette édition, c'est l'ordre chronologique des livres de Conrad qui a été suivi. Il donne dans le cas présent : Youth and Other Stories en 1902 (Jeunesse et autres récits : "Jeunesse", "Au coeur des ténèbres" et "Au bout du rouleau" ; Typhoon and Other Stories en 1903 (Typhon et autres récits : "Typhon", "Amy Foster", "Falk" et"Pour demain") ; Nostromo en 1904 et The Mirror of the Sea (Le Miroir de la mer) en 1906.

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Conrad : Oeuvres - La Pléiade Tome 3 : Oeuvres

Résumé éditeur

Voici le troisième volume des oeuvres de Joseph Conrad, qui présente les textes publiés entre 1906 et 1912. Conrad a derrière lui de grands livres : Lord Jim, Typhon, Nostromo, pour ne citer que ceux-là. Années de maturité, de crise aussi ; une longue dépression nerveuse l'affecte si durement qu'il écrira : "J'ai l'impression d'être un homme revenu de l'enfer." Enfer créateur puisqu'il publie les textes présentés ici dans des traductions nouvelles pour la plupart : - deux romans souvent associés puisqu'ils abordent tous deux la question politique : L'Agent secret et Sous les yeux d'Occident ; - deux recueils de nouvelles : Six nouvelles (Gaspar Ruiz et autres récits) et Entre terre et mer ; - deux recueils autobiographiques : Retour de Pologne et Souvenirs personnels, autobiographie faite d'ombre et de lumière. Conrad fait fi de la chronologie et ressuscite au fil du souvenir ses "trois vies" : l'enfance et l'adolescence polonaises, la carrière de marin et d'officier de marine, la carrière d'écrivain de nationalité britannique, ces trois moments indispensables à la compréhension de l'oeuvre. Le thème principal qui relie les oeuvres de cette période, c'est l'être humain. Sylvère Monod note dans son introduction : "Ce qui est au premier plan ici, c'est l'homme et tout particulièrement l'homme en sa qualité d'animal social donc politique." L'homme dans ses difficultés, ses contradictions, ses doutes.

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Conrad : Oeuvres - La Pléiade Tome 4 : Oeuvres

Résumé éditeur

Le quatrième et avant-dernier volume des oeuvres de Joseph Conrad rassemble des textes rédigés, et pour la plupart publiés, entre 1912 et 1917, c'est-à-dire juste avant la Grande Guerre et pendant les années les plus douloureuses du conflit mondial. On y trouvera, avec Fortune et Victoire, deux grands romans, qui furent les premiers de l'auteur à obtenir un succès commercial, et deux recueils de nouvelles, En marge des marées et Derniers contes, qui constituent la fin de sa carrière en ce domaine. Enfin, le volume contient encore La ligne d'ombre, dense récit qui est à coup sûr un chef-d'oeuvre de Conrad et une des plus puissantes et authentiques évocations d'aventures vécues en haute mer qu'il ait jamais écrites. Tous les aspects du génie de Conrad qui avaient déjà été illustrés par les trois volumes précédents s'affirment de nouveau ici : la somptuosité des décors exotiques, la diversité des temps et des lieux, la force des émotions liées à la vie en mer, la complexité des relations entre les hommes, le rôle de la violence meurtrière, les splendeurs du style. Un élément plus nouveau est l'accent mis sur la présence des femmes et le thème de l'amour : les héroïnes de Fortune et de Victoire sont des figures originales et attachantes, comme leurs partenaires masculins. La présence de la Pologne, le rôle de la guerre, une veine comique inattendue, sont également des traits rares chez Conrad. Comme pour les premiers volumes, une équipe de spécialistes travaillant sous la direction de Sylvère Monod a veillé à la qualité des traductions, pour la plupart nouvelles. Des notices historiques, critiques et bibliographiques, et une annotation précise sont offertes à la fin du volume, qu'ouvre une introduction générale.

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Conrad : Oeuvres - La Pléiade Tome 5 : Oeuvres

Résumé éditeur

Conrad a toujours eu le projet d'un grand roman méditerranéen. Cet ancien capitaine de la marine marchande anglaise, qui voyagea de Newcastle à Sidney, qui faillit périr noyé à bord du Palestine, qui fit la navette entre Singapour et Bornéo, qui connut les traversées périlleuses, les ravages du choléra, les fièvres, cet écrivain que passionnait l'aventure a gardé jusqu'à sa mort la nostalgie de la première mer qu'il parcourut : la Méditerranée. Le tome V des Œuvres de Conrad dans la Pléiade rassemble les derniers écrits. Malade, conscient que l'essentiel de son oeuvre est derrière lui, presque désabusé, Conrad installe ses personnages au bord de la Méditerranée. Et, s'il se souvient de Marseille, de ses amours, du temps où lui-même - comme le héros de La Flèche d'or - se faisait appeler Monsieur Georges, s'il se tourne résolument vers le passé en entreprenant, avec L'Attente, son "roman napoléonien", il n'a plus l'énergie qui lui fit écrire Nostromo ou Lord Jim. Et c'est là le charme amer de ces romans imparfaits : les images s'estompent, elles ont perdu leur splendeur, la désillusion s'installe en attendant le dernier naufrage. "- Où est maintenant son étoile ? dit Cosmo, après avoir regardé à terre un moment en silence. - Signore, elle a dû s'éteindre, répondit Attilio avec une intonation étudiée. Mais qui s'apercevra de son absence dans le ciel ?" (L'Attente)