Série Caune de l'Arago Henry de Lumley

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Caune de l'Arago Tome 1 : Tautavel-en-Roussillon. Pyrenees-Orientales, France

Résumé éditeur

En bref Sur les traces de l'homme de Tautavel. Le livre Depuis 1964, au nord de la Catalogne, à Tautavel-en-Roussillon, des cohortes de chercheurs fouillent inlassablement le sol de la Caune de l'Arago. Cinquante ans de travaux quasi ininterrompus dans cette grotte perchée au sommet d'une falaise vertigineuse ont livré des trésors : 146 restes humains fossiles, parmi les plus anciens actuellement connus en Europe. Vieux de 450 000 ans, véritables archives de l'Humanité, ces ossements nous livrent les secrets de l'origine de l'Homo erectus européen. La découverte du crâne de l'Homme de Tautavel, le 22 juillet 1971, a connu un retentissement mondial. Mais l'importance de ce haut lieu de la Préhistoire tient aussi à l'étude des sédiments (une quinzaine de mètres de hauteur) et aux centaines de milliers d'objets retrouvés, ossements et industries lithiques. Un travail continu, patient, fait de persévérance, d'innovations techniques et scientifiques, qui aboutit ici avec cette première publication scientifique. Ce premier tome, qui sera suivi de plusieurs autres, est consacré au cadre géographique, à l'historique, au contexte géologique. Il étudie en particulier les formations quaternaires de la plaine de Tautavel, les cavités karstiques, la formation et évolution de la grotte, et s'attache à décrire les méthodes employées pendant les 165 mois de fouilles et d'étude réalisées. L'auteur Henry de Lumley dirige depuis 1964 les fouilles systématiques du site de Tautavel. Professeur, directeur de recherches émérite au CNRS, il dirige aujourd'hui l'Institut de Paléontologie Humaine (Paris). Arguments - Premier tome de la monographie d'une fouille primordiale - L'étude de l'un des hauts lieux de la préhistoire mondiale

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Caune de l'Arago Tome 9 : Les restes humains du Pléistocène moyen de la Caune de l'Arago

Résumé éditeur

En mai 1963, au cours d'une mission exploratoire, Henry et Marie-Antoinette de Lumley pénètrent dans une cavité, la Caune de l'Arago, perchée à 80 mètres au-dessus de la plaine de Tautavel. Ils y découvrent un site exceptionnellement riche par son épais remplissage sédimentaire, qui laissait apparaître de part en part des ossements de faunes et des outils lithiques préhistoriques. Cependant, rien ne laissait présager que ce chantier de fouilles perdurerait plusieurs décennies. La richesse des informations recueillies sur le terrain et en laboratoire vont faire de ce site la clé de notre patrimoine à l'origine du peuplement européen. Les fouilles annuelles menées depuis 1964 dans la Caune de l'Arago, avec l'aide de plus de 4 500 fouilleurs, ont permis de mettre au jour, jusqu'à présent, un empilement de plus d'une cinquantaine d'unités archéostratigraphiques intercalées, dans un ensemble stratigraphique de seize mètres d'épaisseur, dont les datations sont de 690 000 ans à la base et 100 000 ans au sommet. Les restes humains découverts dans l'Arago sont relativement nombreux si l'on considère la rareté des os humains recueillis dans divers sites européens pour cette période comprise entre environ 1 million d'années et 100 000 ans. Parmi les restes de l'Arago, la découverte d'une portion antérieure de crâne, Arago XXI, le 22 juillet 1971, a fait connaître pour la première fois l'aspect physique du visage des premiers européens. L'inventaire des 152 restes humains met en évidence une majorité d'éléments crâniens et dentaires, quelques fragments du squelette postcrânien (membres supérieurs, membres inférieurs, ceintures scapulaire et pelvienne). Les extrémités sont représentées par un seul os de la main et un sol os du pied. Aucun élément du tronc n'a été trouvé jusqu'à ce jour. Ces restes représentent 32 individus, 18 adultes, 1 adolescent et 13 enfants. Le plus exceptionnel est d'avoir une certaine connaissance de la présence de 21 enfants qui ont perdu leurs dents temporaires (ou dents de lait) dans la grotte au cours de leur séjour. Ces tribus qui, entre -600 000 et -300 000 années, parcouraient les plaines du Roussillon au nord des Pyrénées, avaient leurs rites de chasse, de technique de taille des outils, de comportement vis-à-vis de leurs morts. Ayant précédé les populations néandertaliennes, il s'agit d'une population originale avec ses caractères physiques et comportementaux, que nous attribuons à Homo erectus tautavelensis. Ce sont les résultats des études d'une équipe de dix chercheurs spécialistes du terrain de la Caune de l'Arago et des méthodes paléoanthropologiques qui sont rassemblés dans cet ouvrage. Quinze chercheurs internationaux apportent en appendices leurs réflexions à partir de leurs expériences.