Inspecteur Laidlaw
  • Date de parution 14/02/2024
  • Poids de l’article 1 gr
  • ISBN-13 9782743661755
  • Editeur RIVAGES
  • Format 168 x 109 mm
  • Edition Livre de poche
Romans noirs Royaume-Uni

Inspecteur Laidlaw Tome 4 Rien que le noir

3.74 / 5 (45 notes des lecteurs Babelio)

Résumé éditeur

A sa mort, William McIlvanney, auteur de la trilogie Laidlaw a laissé un manuscrit inachevé. Sa compagne a demandé à l'écrivain Ian Rankin, grand admirateur de McIlvanney, de le remettre en forme et de le compléter. Le résultat est The Dark Remains, une aventure de jeunesse de l'inspecteur Jack Laidlaw.

livré en 5 jours

livré en 5 jours

  • Date de parution 14/02/2024
  • Poids de l’article 1 gr
  • ISBN-13 9782743661755
  • Editeur RIVAGES
  • Format 168 x 109 mm
  • Edition Livre de poche

l’avis des lecteurs

William McIlvanney, auteur et poète écossais nous a quittés en 2005. L’écrivain glaswégien est surtout et peut-être exclusivement connu en France pour sa trilogie polar Laidlaw racontant les enquêtes d’un flic à Glasgow et devenue culte pour beaucoup de ses nombreux lecteurs de par le monde. A la mort de l’auteur, il a été retrouvé un manuscrit inachevé, une sorte de première enquête, un prequel… de la carrière de l’inspecteur Jack Laidlaw. On aurait pu penser que Liam McIlvanney, son fils, également auteur d’excellents polars comme Le quaker centrés sur Glasgow à la même époque chez Métailié reprendrait le flambeau mais délaissant pour un temps Edimboug et troquant le costume de Rébus pour celui de Laidlaw, c’est Ian Rankin qui s’y est collé.

Et avant d’en parler un peu plus précisément, il faut reconnaître que l’association des deux noms McIllvanney/ Rankin, sur la couverture d’un Rivages, ça claque, ça fait méchamment envie…

Glasgow, octobre 1972. Lorsqu’un cadavre en costume est découvert dans une ruelle sombre à l’arrière du pub Le Parlour, Il est aussitôt identifié : Bobby Carter, l’avocat qui mettait ses talents au service de la pègre. Enfin, de l’un de ses chefs, Cam Colvin. De l’avis général, ce qui est arrivé à Bobby Carter n’a rien de surprenant.

Le jeune policier Jack Laidlaw est lui aussi précédé d’une solide réputation. Il a tendance à travailler en solitaire et à se moquer de la hiérarchie. Mais il a un sixième sens pour interpréter les signes que les autres ne voient pas. La police doit trouver rapidement qui a tué Bobby Carter car les différents gangs de la ville sont prêts à s’entretuer.

Dès les premières pages, c’est un vrai plaisir de retrouver le vieux pote Laidlaw, déjà très insubordonné, philosophe, souvent éclairé par une intuition fugitive mais tenace, dans une plongée périlleuse dans les profondeurs de Glasgow au début des années 70, arpentant les rues de la ville, pénétrant les pubs borgnes, explorant les quartiers sensibles. Laidlaw doit s’opposer à sa hiérarchie et tout faire pour éviter une guerre des clans ( passage obligatoire que de parler de clans dans un roman écossais, viendra sûrement aussi une citation contenant du tartan, voire d’autres sur le single malt ou la guerre Celtic / Rangers). On est dans un roman d’investigation mené minutieusement tout en faisant néanmoins grimper la tension, nous laissant parfois bien dubitatifs devant les agissements, les pensées des différents chefs de gangs et leurs bras armés aussi primaires et imprévisibles que dangereux. Les diverses déambulations du flic borné nous proposent un kaléidoscope passionnant de la ville et de ses mentalités, nous égarant, nous éloignant de manière très malveillante du but.

Est ce que c’est parce que ma lecture de la trilogie Laidlaw est somme toute très ancienne ou parce que les romans de Rankin m’ont souvent séduit mais je n’ai vu aucune différence entre l’œuvre originale et ce “rajout” de 2021. On parle parfois abusivement de quintessence du noir mais Rien que le noir en est certainement pour les histoires de gangsters.

Vintage à souhait, un vrai bonheur pour tous les fans du parrain du « Tartan Noir », de l’impeccable Jack Laidlaw et pour tous les amateurs de noir pur et dur et à conseiller vivement à tous ceux qui s’enflamment de manière parfois bien exagérée devant les romans d’Alan Parks, dans les pas de William Mc Illvanney, c’est certain, mais encore loin derrière.

Pépite !

Le retour de Jack Laidlaw, policier d’un des pères du polar écossais William McIlvanney sous la plume du maître Ian Rankin, voilà un rendez-vous qu’aucun amateur de polar ne peut manquer. Le titre dit tout : Rien que le noir.

Nous sommes à Glasgow, au début de années 70. Un cadavre est trouvé dans une ruelle derrière un pub. Celui de Bobby Carter, avocat et éminence grise de Cam Colvin, un des chefs de la pègre locale. Une guerre des gangs s’annonce t’elle entre Cam et les deux autres cadors locaux, Matt Mason et John Rhodes ? C’est ce que semble penser le flic, très ambitieux, qui a hérité de l’affaire.

Mais ce n’est pas forcément l’avis de Jack Laidlaw, jeune policier atypique et incontrôlable qui connait les rues et les pubs de la ville comme sa poche.

Pour tout lecteur de polars commençant à atteindre un âge avancé (et c’est mon cas), William McIlvanney et ses trois romans consacrés à Jack Laidlaw, ainsi que son chef-d’œuvre (avis subjectif mais assumé) en marge de la série : Big Man font partie du patrimoine, des grands classiques à lire. Et nous regrettons tous que le boss de Glasgow n’ait pas écrit davantage. Retrouver sa ville, son flic, sous la plume d’une autre légende écossaise est forcément un immense plaisir.

Parce que Ian Rankin fait le boulot, et le fait bien, et arrive à se couler dans le monde de son aîné, et de son personnage sans y mettre de morceaux de Rebus, mais avec tout son talent de raconteur d’histoires et de créateur de personnages incarnés.

La greffe prend parfaitement, on se retrouve des années en arrière dans les pas de ce flic solitaire qui n’hésite pas à aller provoquer les caïds de la pègre chez eux, mais sait aussi parler aux mamies qui ramène leur bouteille de Gin avant de se poser derrière leurs rideaux. On parcourt avec lui les rues de Glasgow, des ruelles les plus sordides aux quartiers les plus cossus, et on savoure ce plaisir incomparable de retrouver des amis littéraires que l’on croyait à jamais perdus.

A lire donc, absolument, pour les fans de l’original, ou pour découvrir un nouveau personnage et ensuite lire les romans de William McIlvanney que Rivages a eu la bonne idée de rééditer. D’ailleurs, Rivages, tant que vous y êtes, vous ne pouvez pas rééditer aussi Big Man ?

AUTRES LIVRES DE William McIlvanney4
DOLPO RECOMMANDE4

Livraison soignée

Nos colis sont emballés avec soin pour des livres en excellent état

Conseil de libraires

et des sélections personnalisées pour les lecteurs du monde entier

1 millions de livres

romans, livres pour enfants, essais, BD, mangas, guides de voyages...

Paiement sécurisé

Les paiements sur notre site sont 100% sécurisés