Le Cycle de Hain Tome 4 la main gauche de la nuit
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l’avis des lecteurs
L’Envoyé terrien Genly Aï arrive sur Nivôse — appelée Géthen par ses habitants — pour convaincre les dirigeants de chaque domaine de rallier l’Ekumen, comparable à une Alliance commerciale entre humains.
Les Géthéniens sont des humains modifiés par de lointains ancêtres. La majeure partie du temps, ils ne sont ni hommes ni femmes et ils n’ont aucun caractère sexué. Cependant tous les vingt-six jours ils entrent en kemma, période où ils deviennent hommes ou femmes et s’accouplent avec un partenaire. Genly, humain restant continuellement à l’état d’homme, est vu comme une monstruosité. Malgré tout, il s’évertue à accomplir sa mission, en souhaitant rencontrer le roi du domaine où il a atterri grâce à son Premier ministre, Estraven.
Alors qu’il est sur place depuis deux ans, Genly a encore des difficultés à comprendre les spécificités culturelles de la planète. Les chapitres où Estraven est le narrateur nous décrivent un Genly balourd et maladroit, tandis que ce dernier ne voit qu’une société codifiée et pétrie de particularismes. Quand il se rend dans le domaine voisin, l’auteure imagine une autre société où les fondements culturels sont proches, mais l’organisation politique si différente rappelle les pays bureaucratiques soviétiques. Un même peuple, une même culture, deux systèmes radicalement opposés.
Le récit est connu pour explorer le genre. À ce stade du commentaire, il convient de souligner qu’il a été publié en 1969, ce qui était novateur. Genly trouve les habitants de la planète efféminés, pas seulement dans leur physique, mais aussi dans leurs attitudes. Ses réflexions un brin machistes laissent le sentiment d’un Envoyé qui juge. En réalité, le monde généthien est construit autour de cette spécificité, et l’auteure pense qu’une société sans hommes virils connaîtrait les meurtres, mais pas la guerre. À titre personnel, j’ai un peu de mal avec ce genre de cliché.
Genly et Estraven devront affronter ensemble une nature glaciale et dangereuse. Dans un style très littéraire, Ursula le Guin nous montre que les humains peuvent se rapprocher malgré les différences.
C’est un roman riche dans ces thématiques, et qui souhaite nous faire réfléchir. Pourtant, je reste un brin mitigée. J’ai trouvé la manière d’aborder et d’imaginer les sujets trop intellectuelle, l’auteure n’a pas su toucher mon cœur. La fin, censée être poignante, m’a laissée de marbre.
L’Envoyé terrien Genly Aï arrive sur Nivôse — appelée Géthen par ses habitants — pour convaincre les dirigeants de chaque domaine de rallier l’Ekumen, comparable à une Alliance commerciale entre humains.
Les Géthéniens sont des humains modifiés par de lointains ancêtres. La majeure partie du temps, ils ne sont ni hommes ni femmes et ils n’ont aucun caractère sexué. Cependant tous les vingt-six jours ils entrent en kemma, période où ils deviennent hommes ou femmes et s’accouplent avec un partenaire. Genly, humain restant continuellement à l’état d’homme, est vu comme une monstruosité. Malgré tout, il s’évertue à accomplir sa mission, en souhaitant rencontrer le roi du domaine où il a atterri grâce à son Premier ministre, Estraven.
Alors qu’il est sur place depuis deux ans, Genly a encore des difficultés à comprendre les spécificités culturelles de la planète. Les chapitres où Estraven est le narrateur nous décrivent un Genly balourd et maladroit, tandis que ce dernier ne voit qu’une société codifiée et pétrie de particularismes. Quand il se rend dans le domaine voisin, l’auteure imagine une autre société où les fondements culturels sont proches, mais l’organisation politique si différente rappelle les pays bureaucratiques soviétiques. Un même peuple, une même culture, deux systèmes radicalement opposés.
Le récit est connu pour explorer le genre. À ce stade du commentaire, il convient de souligner qu’il a été publié en 1969, ce qui était novateur. Genly trouve les habitants de la planète efféminés, pas seulement dans leur physique, mais aussi dans leurs attitudes. Ses réflexions un brin machistes laissent le sentiment d’un Envoyé qui juge. En réalité, le monde généthien est construit autour de cette spécificité, et l’auteure pense qu’une société sans hommes virils connaîtrait les meurtres, mais pas la guerre. À titre personnel, j’ai un peu de mal avec ce genre de cliché.
Genly et Estraven devront affronter ensemble une nature glaciale et dangereuse. Dans un style très littéraire, Ursula le Guin nous montre que les humains peuvent se rapprocher malgré les différences.
C’est un roman riche dans ces thématiques, et qui souhaite nous faire réfléchir. Pourtant, je reste un brin mitigée. J’ai trouvé la manière d’aborder et d’imaginer les sujets trop intellectuelle, l’auteure n’a pas su toucher mon cœur. La fin, censée être poignante, m’a laissée de marbre.
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