Le Cycle de Hain
  • Date de parution 07/10/2021
  • Nombre de pages 310
  • Poids de l’article 495 gr
  • ISBN-13 9782221255698
  • Editeur ROBERT LAFFONT
  • Format 217 x 148 mm
  • Edition Grand format
Science Fiction Ouvrage de référence de l'auteur Space Opéra et Planet Opéra

Le Cycle de Hain Tome 4 la main gauche de la nuit

3.95 / 5 (914 notes des lecteurs Babelio)

Résumé éditeur

Le chef-d'oeuvre d'Ursula Le Guin dans une version collector avec une traduction révisée. Lauréat du Prix Nébula en 1969 et du Prix Hugo en 1970. Sur Gethen, planète glacée, il n'y a ni hommes ni femmes, seulement des êtres humains. Des hermaphrodites qui, dans certaines circonstances, adoptent les caractères de l'un ou l'autre sexe. Genly Aï, un ambassadeur venu de la Terre, est chargé de rallier Gethen aux autres planètes déjà réunies sous les couleurs de l'Ekumen. Mais mille obstacles se dressent devant lui. La tâche sera rude. Parviendra-t-il à mener à bien sa mission ? PRIX NEBULA (1969), PRIX HUGO (1970)

En stock

En stock

  • Date de parution 07/10/2021
  • Nombre de pages 310
  • Poids de l’article 495 gr
  • ISBN-13 9782221255698
  • Editeur ROBERT LAFFONT
  • Format 217 x 148 mm
  • Edition Grand format

l’avis des lecteurs

Les éditions Robert Laffont dans la collection Ailleurs et Demain ont décidé d’offrir une version collector à un des romans les plus connus d’Ursula Le Guin, La Main gauche de la nuit. Pour cela, ils ont opté pour une révision de la traduction par Sébastien Guillot, et on ajouté une préface de Catherine Dufour et une postface de Stéphanie Nicot. L’objet livre est très réussi avec une couverture cartonnée aux jolis reflets et un signet intégré. Le roman a obtenu le prix Nebula du meilleur roman en 1969 et le prix Hugo dans la même catégorie en 1970. Il fait partie du cycle de l’Ekumen, qui comporte six autres romans qui peuvent être lus indépendamment et ne se suivent pas. En 1969 fut publiée une nouvelle, Le Roi de Nivôse se situant sur la même planète.

Un planet opera

Dans un futur lointain, de nouvelles planètes ont été découvertes, toutes avec leurs particularités. L’Ekumen est une organisation regroupant de nombreuses planètes et qui a pour objectif de développer les échanges entre les différents mondes qui la composent. Dans le but d’agrandir pacifiquement sa sphère d’influence, l’Ekumen tente de rallier d’autres planètes en envoyant des ambassadeurs sur des mondes isolés. C’est le cas avec la planète Nivôse, appelée Gethen par ses habitants, où se rend Genly Aï, un Terrien qui va avoir la dure tache de les convaincre. Mais Gethen a plusieurs spécificités. Tout d’abord, il y fait très froid et les conditions climatiques sont très difficiles. Ensuite, la situation politique est assez tendue, les gouvernements ne semblant pas très favorables à une adhésion à l’Ekumen. Genly a beaucoup d’éléments à assimiler sur cette planète où le décompte du temps est différent et la conception des choses n’est pas du tout la même. Surtout, il va lui falloir apprendre à connaitre ses habitants qui ont une grande particularité.

Une évolution génétique importante a fait que les habitants de cette planète ne sont ni homme ni femme, ils sont hermaphrodites. En fait, la majorité du temps, ils sont asexués. Cette période s’appelle le soma. Puis vient le kemma qui correspond à une poussée hormonale une fois par mois qui leur fait prendre de manière aléatoire l’un ou l’autre sexe. Cette spécificité a des conséquences sur la vie des gens et sur la société que Genly a du mal à assimiler. Il en est de même pour les habitants de Gethen qui le perçoivent comme un monstre et vont être plutôt froids avec lui. Ursula Le Guin décrit avec précision la société de Gethen, leur manière de vivre si particulière et comment le fait qu’ils peuvent être à la fois père et mère d’enfants influencent leur façon de voir les choses.

Des thématiques actuelles mais un roman qui a un peu vieilli

L’intrigue générale s’articule autour de la mission de Genly Aï et des problèmes qu’il va rencontrer avec la nation appelée Karhaïde. Le roi de cette région va changer de premier ministre en remplaçant Estraven par un nouveau. Estraven se retrouve banni et Genly Aï sera à son tour exilé. Les deux personnages vont vivre une épopée éprouvante dans une planète hostile. Le récit est raconté par ces deux narrateurs et cela surprend au départ car tout deux parlent à la première personne du singulier, et j’ai eu du mal à les différencier. On s’y fait toutefois en comprenant que Estraven tient un journal de bord pour narrer l’histoire. La narration en journal de bord a tendance à donner un aspect froid au personnage qui s’ajoute au rude climat de la planète. Le début du roman donne un peu l’impression d’une étude sociologique du peuple de Gethen. Le rythme est assez lent, ce qui heureusement s’améliore par la suite surtout dans la seconde partie où l’autrice développe la relation qui se noue entre les deux narrateurs de très belle manière. J’ai trouvé ce lien entre eux très émouvant et magnifiquement décrit tout comme l’évolution de la vision de Genly Aï au fur et à mesure des événements.

Les thématiques soulevées par l’autrice sont novatrices surtout pour l’époque, le roman ayant 50 ans. Elle nous interroge sur la sexualité et son rôle dans les difficultés de communication et sur tout ce qu’elle entraine dans la société. Ces questions sont toujours d’actualité et d’autant plus marquantes. Malgré ses quelques longueurs et aspects dans la narration soulevés plus haut, le roman mérite d’être lus pour ces questionnements et l’aspect fondateur qu’il a eu sur pas mal d’autrices et auteurs après Ursula Le Guin. Certainement que ce roman aurait été plus marquant pour moi si je l’avais lu il y a longtemps, sans avoir lu tout le courant entrainé par les livres de Ursula Le Guin.

La Main gauche de la nuit est ainsi un roman qui mérite d’être découvert pour de nombreuses raisons, principalement ses questionnements sur le genre qui restent toujours très importantes de nos jours. D’autant plus que cette édition lui offre un magnifique écrin.

L’Envoyé terrien Genly Aï arrive sur Nivôse — appelée Géthen par ses habitants — pour convaincre les dirigeants de chaque domaine de rallier l’Ekumen, comparable à une Alliance commerciale entre humains.


Les Géthéniens sont des humains modifiés par de lointains ancêtres. La majeure partie du temps, ils ne sont ni hommes ni femmes et ils n’ont aucun caractère sexué. Cependant tous les vingt-six jours ils entrent en kemma, période où ils deviennent hommes ou femmes et s’accouplent avec un partenaire. Genly, humain restant continuellement à l’état d’homme, est vu comme une monstruosité. Malgré tout, il s’évertue à accomplir sa mission, en souhaitant rencontrer le roi du domaine où il a atterri grâce à son Premier ministre, Estraven.


Alors qu’il est sur place depuis deux ans, Genly a encore des difficultés à comprendre les spécificités culturelles de la planète. Les chapitres où Estraven est le narrateur nous décrivent un Genly balourd et maladroit, tandis que ce dernier ne voit qu’une société codifiée et pétrie de particularismes. Quand il se rend dans le domaine voisin, l’auteure imagine une autre société où les fondements culturels sont proches, mais l’organisation politique si différente rappelle les pays bureaucratiques soviétiques. Un même peuple, une même culture, deux systèmes radicalement opposés.


Le récit est connu pour explorer le genre. À ce stade du commentaire, il convient de souligner qu’il a été publié en 1969, ce qui était novateur. Genly trouve les habitants de la planète efféminés, pas seulement dans leur physique, mais aussi dans leurs attitudes. Ses réflexions un brin machistes laissent le sentiment d’un Envoyé qui juge. En réalité, le monde généthien est construit autour de cette spécificité, et l’auteure pense qu’une société sans hommes virils connaîtrait les meurtres, mais pas la guerre. À titre personnel, j’ai un peu de mal avec ce genre de cliché.


Genly et Estraven devront affronter ensemble une nature glaciale et dangereuse. Dans un style très littéraire, Ursula le Guin nous montre que les humains peuvent se rapprocher malgré les différences.


C’est un roman riche dans ces thématiques, et qui souhaite nous faire réfléchir. Pourtant, je reste un brin mitigée. J’ai trouvé la manière d’aborder et d’imaginer les sujets trop intellectuelle, l’auteure n’a pas su toucher mon cœur. La fin, censée être poignante, m’a laissée de marbre.

L’Envoyé terrien Genly Aï arrive sur Nivôse — appelée Géthen par ses habitants — pour convaincre les dirigeants de chaque domaine de rallier l’Ekumen, comparable à une Alliance commerciale entre humains.


Les Géthéniens sont des humains modifiés par de lointains ancêtres. La majeure partie du temps, ils ne sont ni hommes ni femmes et ils n’ont aucun caractère sexué. Cependant tous les vingt-six jours ils entrent en kemma, période où ils deviennent hommes ou femmes et s’accouplent avec un partenaire. Genly, humain restant continuellement à l’état d’homme, est vu comme une monstruosité. Malgré tout, il s’évertue à accomplir sa mission, en souhaitant rencontrer le roi du domaine où il a atterri grâce à son Premier ministre, Estraven.


Alors qu’il est sur place depuis deux ans, Genly a encore des difficultés à comprendre les spécificités culturelles de la planète. Les chapitres où Estraven est le narrateur nous décrivent un Genly balourd et maladroit, tandis que ce dernier ne voit qu’une société codifiée et pétrie de particularismes. Quand il se rend dans le domaine voisin, l’auteure imagine une autre société où les fondements culturels sont proches, mais l’organisation politique si différente rappelle les pays bureaucratiques soviétiques. Un même peuple, une même culture, deux systèmes radicalement opposés.


Le récit est connu pour explorer le genre. À ce stade du commentaire, il convient de souligner qu’il a été publié en 1969, ce qui était novateur. Genly trouve les habitants de la planète efféminés, pas seulement dans leur physique, mais aussi dans leurs attitudes. Ses réflexions un brin machistes laissent le sentiment d’un Envoyé qui juge. En réalité, le monde généthien est construit autour de cette spécificité, et l’auteure pense qu’une société sans hommes virils connaîtrait les meurtres, mais pas la guerre. À titre personnel, j’ai un peu de mal avec ce genre de cliché.


Genly et Estraven devront affronter ensemble une nature glaciale et dangereuse. Dans un style très littéraire, Ursula le Guin nous montre que les humains peuvent se rapprocher malgré les différences.


C’est un roman riche dans ces thématiques, et qui souhaite nous faire réfléchir. Pourtant, je reste un brin mitigée. J’ai trouvé la manière d’aborder et d’imaginer les sujets trop intellectuelle, l’auteure n’a pas su toucher mon cœur. La fin, censée être poignante, m’a laissée de marbre.

AUTRES LIVRES DE Ursula K. Le Guin4
DOLPO RECOMMANDE4

Livraison soignée

Nos colis sont emballés avec soin pour des livres en excellent état

Conseil de libraires

et des sélections personnalisées pour les lecteurs du monde entier

1 millions de livres

romans, livres pour enfants, essais, BD, mangas, guides de voyages...

Paiement sécurisé

Les paiements sur notre site sont 100% sécurisés