Le tombeau scellé
  • Date de parution 04/10/2023
  • Nombre de pages 608
  • Poids de l’article 368 gr
  • ISBN-13 9782330183875
  • Editeur ACTES SUD
  • Format 176 x 110 mm
  • Edition Livre de poche
Science Fiction Fantasy

Le tombeau scellé Tome 1 Gideon la Neuvième

4.29 / 5 (294 notes des lecteurs Babelio)

Résumé éditeur

Harrowhark Nonagesimus, héritière de la Neuvième Maison et Nécromancienne hors pair, doit passer à l'action. L'Empereur a invité les héritiers de chacune de ses loyales maisons pour un grand tournoi. Si elle l'emporte, elle deviendra la servante immortelle et tout e-puissante de la Résurrection, mais chaque nécromancien doit être accompagné de son cavalier. Sans le glaive de Gideon, Harrowhark échouera, et la Neuvième Maison périra... Couronné du Locus Award 2020, Gideon la Neuvième ouvre avec brio la tétralogie de la Tombe scellée.

livré en 5 jours

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  • Date de parution 04/10/2023
  • Nombre de pages 608
  • Poids de l’article 368 gr
  • ISBN-13 9782330183875
  • Editeur ACTES SUD
  • Format 176 x 110 mm
  • Edition Livre de poche

l’avis des lecteurs

Gideon la neuvième de la Néo-Zélandaise Tamsyn Muir est le premier volet de la quadrilogie Le tombeau scellé. C’est un premier roman, ce qui ne l’a pas empêché de recevoir le Locus Award du meilleur premier roman en 2020. Le second tome de la série, intitulé Harrow the Ninth, est paru en 2020 en VO et sortira l’année prochaine en France. Le troisième livre de la série, Nona the Ninth devrait sortir en septembre 2022 en VO. La traduction est de Stéphanie Lux et l’illustration de couverture de Tommy Arnold.

Pour son worldbuilding, Tamsyn Muir a opté pour un mélange de fantasy et de space opera. Les voyages entre les différentes planètes se font en navettes spatiales. Une partie du pouvoir est détenu par des grandes maisons qui sont établies chacune sur sa planète. Le système est proche d’un système féodal, avec un empire spatial dirigé par l’Empereur Dieu immortel, et divisé en neuf maisons de nécromanciens. La magie nécromantique est une forme de science conçue à partir d’algorithmes. La Première Maison est celle du Dieu-Empereur et de ses serviteurs. La dernière maison est la gardienne du Tombeau Scellée, elle est peu appréciée des autres maisons qui la craignent. Les serviteurs de l’Empereur sont appelés les Lycteurs, ce sont des nécromanciens très puissants et pratiquement immortels.

Le fonctionnement au sein des maisons est le suivant : les seigneurs dirigent et les cavaliers officient comme chevaliers et se battent avec une rapière, les duels se faisant traditionnellement à l’épée. Cet univers est riche mais plutôt sombre, la nécromancie ayant une place prépondérante, l’ambiance est parfois un peu glauque. Il vaut mieux le savoir avant de s’embarquer dans la lecture. L’autrice ne s’embarrasse pas vraiment d’explications et plonge ses lecteurs directement dans le bain, ce qui peut déranger au départ. D’ailleurs, à la fin du livre se trouve un glossaire, qui peut être utile pour mieux appréhender l’univers et les différents termes qui s’y rapportent.

L’intrigue du roman ressemble à un récit d’énigmes en huis-clos. L’Empereur a besoin d’une nouvelle génération de Lycteurs. Pour cela, il organise une épreuve et demande à chaque maison d’envoyer un nécromancien et son cavalier dans le complexe de la planète morte appartenant à la première maison. Les nécromanciens devront résoudre les énigmes qui leur seront proposées afin de prouver qu’ils sont dignes d’accéder à ce haut rang. Les règles doivent être respectées pour passer les différentes épreuves. Personne ne peut entrer ou sortir du complexe et il faut une clé pour entrer dans une pièce fermée. Cela crée vite un huis-clos étouffant auquel s’ajoute de nombreux complots entre maisons. Harrowhark Nonagesimus est l’héritière de la neuvième maison, elle choisit Gideon comme cavalière pour se rendre sur la planète et passer l’épreuve.

Les personnages sont nombreux dans ce premier tome, mais l’histoire suit principalement Gideon et Harrow. Gideon est une orpheline qui n’est pas originaire de la Neuvième maison, mais y vit depuis son enfance. C’est un personnage assez atypique, plein de cynisme. La narration est à la troisième personne mais faite du point de vue de la jeune femme qui se révèle vite être plutôt irrévérencieuse, mais on s’attache vite à elle grâce à son humour noir. Harrow est très ambitieuse, elle a besoin de Gideon même si elle a du mal à l’avouer. Les personnages secondaires forment une belle galerie de protagonistes, bien identifiables malgré leur nombre.

Gideon la neuvième est ainsi un roman avec beaucoup d’atouts pour séduire mais il souffre d’un rythme assez inégal. Il présente un univers séduisant de space fantasy avec de la nécromancie. L’histoire est prenante surtout grâce à ses personnages principaux. L’ambiance est soignée tout comme la description des combats. Cependant, ce premier tome est un peu fouillis, et a tendance à se perdre en tours et détours.

Je parle souvent de prise de risques, en évoquant certaines de mes lectures. Évidemment, c’est un spectre varié et compliqué à résumer. Cette lecture était une « petite » prise de risques, mais une prise de risques quand même. Des thèmes clairement annoncés qui lorsqu’ils sont maniés d’une manière qui ne me plait pas, ont tendance à me hérisser le poil – même si de moins en moins – et surtout un chœur de louanges unanimes émanant d’un peu partout ; il y avait là les ingrédients pour une autre de mes amères déceptions dont je ne finis par m’excuser.

Mais coup de chance cosmique : c’était beaucoup trop bien pour que je boude une seule seconde.

Voilà. Alors aujourd’hui, on va dire beaucoup de bien de Gidéon La Neuvième et gentiment – mais impatiemment – attendre la sortie de la suite, vous faites ça vite et bien Actes Sud ouijesaisquec’esten2023maisc’estloinalorsvoilàmercibiendesbisoux.

Nous disions donc.

Gidéon la Neuvième est une servante de la prestigieuse Neuvième Maison de l’Empereur, pour ne pas dire sa souffre-douleur attitrée. Bien que formée aux armes et à certaines des traditions de cette glorieuse institution chargée de protéger le Tombeau Scellé, sa vie est un enfer, patronné par Harrowhark, héritière de l’établissement et de tout ce qu’il représente. Se vouant une haine mutuelle inextinguible, c’est fort logiquement que Gidéon est piégée par Harrow lors d’une énième tentative d’évasion, et contrainte à accepter un marché de dupes en échange de sa potentielle liberté. Et autant dire que pour elle comme pour Harrow, absolument rien ne va se dérouler comme prévu.

Voilà. Maintenant, le souci c’est : par où je commence ?

Peut-être par le léger négatif, pour une fois, histoire d’évacuer les détails relativement insignifiants pour nous concentrer sur l’essentiel par la suite. On peut concéder quelques longueurs dans les descriptions parfois un peu lourdes ou une séquence finale qui se traîne un petit poil, éventuellement ; malgré mon incessant plaisir, je dois confesser quelques instances de lectures en diagonale quand je sentais venir ces passages un peu superflus. Tout comme quelques moments de flottement un peu nébuleux dans certaines transitions, me faisant parfois légèrement douter de ce que j’avais lu le paragraphe précédent. Oui. Je peux aussi regretter un positionnement publicitaire que je trouve un poil exagéré à l’aune de ce seul roman, s’appuyant sur un aspect du roman qu’on peut certes deviner et qu’il ne renie clairement pas, mais qui pour autant ne me semble absolument pas être au cœur de ce dernier. Implicitement, il me parait assez évident que ça va le devenir par la suite, mais à quel niveau, à quel intensité, je ne saurais m’avancer. Disons qu’à ce sujet, sans être déçu, agacé ou me sentir trahi, je demeure dubitatif.

Mais qu’importe, c’est vraiment pour pinailler. Parce que l’essentiel demeure : Gidéon la Neuvième, c’est vraiment excellent. Dans un premier temps, évidemment, il faut citer le personnage titre, à la gouaille et à la personnalité diablement attachantes. Il ne m’a fallu que quelques pages pour ressentir à son égard une profonde et sincère empathie, lui souhaitant le meilleur tout en lâchant périodiquement des mimiques mi-blasées-mi-amusées dans ma tête en assistant à certaines de ses frasques les plus discutables. Comme toujours, le gros point fort, ici, ce sont les personnages et leurs dynamiques ; on ne se refait (toujours) pas. Il faut d’ailleurs à cet égard saluer une grosse réussite à mes yeux de la part de Tamsyn Muir, à savoir le soin apporté à l’ensemble de la distribution, ne laissant personne en chemin et soignant toutes les personnalités au fil d’un roman qui pourtant ne prend que rarement son temps, avec un rythme joyeusement effréné. Il y a là une intensité dans l’exécution, allié à une impressionnante maîtrise, qui, en dépit de la mécanique du doute qui imbibe littéralement tout le roman, fait que je me suis en permanence pris au jeu. Parce que l’ensemble est délicieusement organique, ce qui, bien que ne manquant pas d’ironie, fait surtout en sorte que les changements incessants d’allégeance ou de positionnement des différents personnages, fassent toujours sens. En clair, oui, c’est un peu le bordel, mais c’est un joyeux bordel, et surtout un bordel qui finalement, fait toujours sens.

Ce qui nous amène à l’univers de la saga du Tombeau Scellé, qui a, pour le dire vite et bien : grave de la gueule. En soi, rien de bien neuf dans la division en maisons et les spécialités ou personnalités pour aller avec, oui, certes, mais vient un moment où quand les choses sont bien faites, c’est cool, et puis c’est tout. Comme toujours, l’originalité ne tient pas tant dans le concept que dans son exécution. Et bon, sans doute parce qu’il s’agit ici de nécromancien·ne·s, l’exécution est parfaite. *Rires*

Parce que blague à part, le truc avec un roman de space [nécropunk] fantasy tel que celui-ci, c’est que ce serait tellement facile de se planter ; comme avec tout univers dépendant d’un système de magie qui a de la gueule mais qui pourrait facilement paraître bancal au moindre examen un peu poussé. Mais Tamsyn Muir, elle se plante pas, non non non. Elle sait très bien ce qu’elle fait, bien au contraire : et de fait, son système de magie, il a lui aussi de la gueule. Entre juste ce qu’il faut de techno babble et des éléments de fonctionnements tangibles disséminés çà et là, on voit très vite que l’ensemble est bien solide, et vient donc appuyer d’autant plus fièrement l’intrigue. Encore une fois, ça aide à se prendre au jeu ; d’autant plus aisément qu’on vit énormément de choses au travers des yeux un peu naïfs de Gidéon, apprenant les choses qu’on ignore logiquement au fur et à mesure ou discutant de ce qui n’est pas très clair, rendant l’ensemble d’autant plus fluide et organique.

Et enfin, puisqu’on parle de Gidéon, je dois pour finir évoquer sa trajectoire, qui, pour le coup est la raison principale de mon attachement à ce roman et, je l’espère, à ses suites. Parce que pour tout ce que je peux déclamer mon amour des bons personnages et des bonnes dynamiques interpersonnelles, mon vrai pêché mignon, qui en découle directement, ce sont bien les personnages qui apprennent. Et ça, Gidéon, elle apprend, pas qu’un peu. Au contact forcé d’Harrow, alors qu’elles sont bien obligées de bosser ensemble, de s’adapter, de s’ouvrir, elles apprennent l’une de l’autre. Et c’est ça, je trouve, que Tamsyn Muir a mieux rendu que tout le reste, dans ce roman : la progression de deux personnes qui osent admettre certaines de leurs failles et angles morts, mettent les bons mots sur les bons maux, comprennent leurs forces et leurs faiblesses, et avancent, évoluent. Et dans ce roman, cet arc est absolument glorieux, magnifiquement implacable, menant à une fin magnifique, aussi surprenante que logiquement inévitable. Dont je ne dirai évidemment rien, mais que je salue comme ce qu’elle est à mes yeux, à savoir un putain de coup de génie. Oui, ça méritait cet accès de vulgarité.

Bref bref bref, c’était vraiment excellent. Bordeline exceptionnel. Organique, joyeux, très malin à plus d’un niveau, foutrement prenant, encore plus foutrement attachant. Et j’ai très très hâte de lire la suite.

Voilà. Ça suffira comme conclusion. Vivement 2023, au moins pour ça.

C’est une série très hypée, mais j’ai attendu pas mal de temps avant de la commencer parce que c’est vraiment « bizarre » et que du coup je n’étais pas sure que ça me plairait.

Nous sommes dans un monde très lointain dans le futur. On voyage d’étoiles en étoile, l’univers n’est plus un secret pour les humains. Je précise que le contexte futuriste finalement n’intervient que sur le tout début de l’intrigue. Ensuite on est en huis clos sur le sol, du coup ça fait bien plus fantasy que science-fiction.

Dans cet univers il y a un Empire. Dans cet empire la nécromancie est normale. L’empereur est immortel et les têtes de toutes la maisons sont des nécromants. Tout le monde utilise des squelettes pour les taches domestiques ou difficiles.

Gideon est une intruse dans la 9ième maison. Elle est en fait la fille d’une prisonnière qui a réussi à s’échapper de la pire prison de la galaxie qui se trouve en orbite de la planète de la 9ième maison. Elle en est morte mais a sauvé de justesse sa fille. Celle ci étant née à l’extérieur, elle est gardée par la 9ième maison même si elle n’en fait pas parti en réalité.

La 9ième maison est un lieu inhospitalier, elle est le siège d’un des plus grand monastère, en charge de la « Tombe verrouillée » (The Locked Tomb, le nom de la série). Dans cette tombe est enfermée le cadavre du pire ennemi de l’empereur immortel.

Les nonnes de la 9ième maison sont la pour garder la tombe.

Cet ordre regroupe en général des membres venant de toute la galaxie et recherchant une vie « hors du monde », retirée, solitaire …

Malgré tout la 9ième maison n’est pas que l’ordre monastique, elle a aussi une noblesse et d’autres membres qui sont en charge de l’ensemble.

Néanmoins ça n’est pas vraiment l’endroit idéal pour élever une jeune fille. Surtout une fille comme Gideon en mal d’action et qui ne supporte pas de rester immobile. Elle a toujours détesté l’endroit. Ça n’aide pas non plus le fait qu’elle soit la seule enfant de la 9ième maison, en dehors de sa Némésis : Harrow, l’héritière du trône de la 9ième maison, une grande nécromancienne.

Les deux jeunes femmes ne peuvent pas se sentir, elles se chamaillent en permanence aussi bien en parole qu’en gestes. Gidéon a grandit en tant que guerrière, elle n’a strictement aucun pouvoir, alors que Harrow est une « poupée » nécromancienne parfaite.

Gideon ne demande qu’a mettre les voiles. Elle est d’ailleurs sur le point d’enfin réussir, mais malheureusement pour elle la 9ième maison n’est pas prête à la laisser partir.

En effet l’Empereur vient d’annoncer qu’il a besoin de nécromanciens puissants. Il convoque toutes les têtes de chacune des maison à venir participer à un tournoi dans les ruines de la première maison, une maison prestigieuse mais déserte depuis des siècles. Le gagnant du tournoi prendra la tête de la première maison, alliées de l’Empereur.

Chacun des héritiers doit être accompagné d’une seule personne : son gardien officiel.

Mais il se trouve que la 9ième maison est tellement en décrépitude qu’elle n’a plus de vrai gardien, ceux si ont déserté.

Harrow a vraiment envie de gagner. La 9ième maison est en train de mourir et elle ne voit aucun avenir le bas. Elle passe donc un marché avec Gideon : celle ci se fait passer pour son gardien, et une fois que la mission est terminée, que Harrow ai réussi ou pas, elle pourra partir où elle veut, et riche avec ça …

Voila donc comment débute notre intrigue !

Je ne sais pas vraiment pourquoi mais l’ensemble m’a vraiment fait penser à un manga (ou un anime). Déjà l’univers fait très gothique, sombre, et finalement on retrouve ça assez souvent dans les mangas. Surtout que le coté bizarre est aussi un truc récurant (les mangas ou animes arrivent souvent a te faire passer le truc le plus bizarre de la terre comme plausible et marchant bien), sans même parler du tournois.

J’avoue que j’étais vraiment déstabilisée au tout début. En fait c’est clairement du au personnage de Gideon. Elle n’aime pas la 9ième maison, du coup elle ne prend pas le temps d’expliquer ce qui se passe, l’univers, l’environnement dans lequel elle a vécu. Pour elle c’est quelque chose qu’elle déteste, et sur lequel elle passe juste très rapidement, nous laissant vraiment dans le noir.

Il faut donc au lecteur un bon moment avant de comprendre les tenants et les aboutissants de l’ensemble. En gros on est dans le flou et on a du mal à voir comment l’ensemble peut bien fonctionner.

Un autre élément qui a fait que j’ai mis du temps à rentrer dedans était qu’en fait sur les premières 60% du livre il ne se passe pas grand chose. On suit juste Gideon et ses états d’âme, sa colère, son désintérêt pour tout ce qui concerne sa mission, etc …

Elle explore sans but les ruines où se déroule l’action, parle avec tout le monde (ou pas), mais au final elle ne comprend pas du tout ce qui se passe vraiment. En gros on a plus l’impression qu’elle est en vacances et qu’elle se fait des amis bizarres qu’autre chose.

Mais l’ensemble plaira surement aux personnes qui aiment les textes irrévérencieux et narquois.

Ce qui m’a fait plaisir ici a été de voir des personnages s’exprimer avec le langage de leur age (18 ans), avec plein d’insultes souvent utilisé entre amis pour se titiller. Par exemple on voit souvent les mots/phrases comme « yop », « that’s what she said » ou « no offence » qui sont une impossibilité en fantasy normalement.

De toute façon c’est un livre qui est bien plus centré sur les personnages que l’intrigue du moins sur la première partie, la seconde se rattrape bien ensuite sur ce point. Et je pense que dans un sens ça a quand même bien marché avec moi vu que je n’ai jamais eu envie d’abandonner malgré le fait que je m’ennuyais un peu à certains moments (enfin disons plus que je m’impatientais).

Gideon est hautement sarcastique et tourne tout ce qui devrait être « sérieux et sombre » en une blague avec un doigt levé. En fait si on retire Gideon qui tourne tout en dérision, l’ensemble serait lugubre et gothique. Du coup ça fait un bon contraste entre les deux ! Je dirais que l’ensemble est totalement immature mais dans le bon sens du terme.

C’est peut être ça qui m’a fait penser aux mangas/animes en fait en réfléchissant bien. Par exemple comme dans Death Note ou on a un sujet très sombre mais avec un point comique : Ryuk (le shinigami) au milieu. C’est un contraste qu’on retrouve souvent dans ce format la.

Mais tout n’a pas été noir non plus, une fois passé le cap de la moitié les choses deviennent intéressantes. On commence à comprendre l’intrigue, les tenants les aboutissants et à avoir un vrai intérêt à poursuivre.

Après je pense que la première moitié pourra aussi plaire à de nombreuses personnes. Si Gidéon parait jeune dans ses façons d’être ou son coté « je m’en foutiste », elle a une belle répartie qui ne rend l’ensemble intéressant pour le développement de personnage.

Avec ses dialogues décomplexés maniant le sarcasme à haute dose, on est loin d’une balade dans la campagne.

Contrairement à ce que disent certains avis, je n’ai pas trouvé que c’était particulièrement gore ou sanglant. J’ai vu bien pire, même en fantasy YA. C’est juste l’ambiance gothique et le fait qu’on traite de nécromanciens et donc de cadavres et de squelettes tout le temps qui renforce cette impression.

La fin de ce tome est la partie que j’ai préférée. Je ne peux pas dire que j’était totalement à fond, mais j’avais totalement oublié que je m’ennuyais une centaine de pages avant.

Je compte bien lire la suite un jour !


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