Le Livre des Martyrs
  • Date de parution 12/01/2022
  • Nombre de pages 1024
  • Poids de l’article 485 gr
  • ISBN-13 9782253242314
  • Editeur LGF
  • Format 179 x 110 mm
  • Edition Livre de poche
Dark Fantasy Heroic Fantasy Etranger Ouvrage de référence de l'auteur

Le Livre des Martyrs Tome 1 Les Jardins de la Lune

3.93 / 5 (518 notes des lecteurs Babelio)

Résumé éditeur

Saigné à blanc par des luttes intestines, d’interminables guerres et plusieurs confrontations sanglantes avec le Seigneur Anomander Rake et ses Tistes Andii, le tentaculaire Empire Malazéen frémit de mécontentement.Les légions impériales elles-mêmes aspirent à un peu de répit. Pour le sergent Mésangeai et ses Brûleurs de Ponts, ainsi que pour Loquevoile, seule sorcière survivante de la 2e armée, les contrecoups du siège de Pale auraient dû représenter un temps de deuil. Mais Darujhistan, la dernière des Villes libres de Genabackis, tient encore et toujours bon et l’ambition de l’Impératrice Laseen ne connaît aucune limite.Cependant, il semble que l’Empire ne soit pas la seule puissance impliquée. De sinistres forces sont à l’œuvre dans l’ombre, tandis que les dieux eux-mêmes se préparent à abattre leurs cartes…Une chose est sûre : le lecteur, aguerri ou pas, est parti pour une sacrée chevauchée. Elbakin.netUne œuvre inégalée dans le genre. Fantasy Book Review.comTraduit de l’anglais par Emmanuel Chastellière.

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  • Date de parution 12/01/2022
  • Nombre de pages 1024
  • Poids de l’article 485 gr
  • ISBN-13 9782253242314
  • Editeur LGF
  • Format 179 x 110 mm
  • Edition Livre de poche

l’avis des lecteurs

Quatrième de couv’ :

Dans un monde qui a vu naître et disparaître d’innombrables races et civilisations, l’empire malazéen étend implacablement sa domination, soumettant des continents entiers les uns après les autres, grâce à la discipline de ses armées et la supériorité de ses mages de guerre.

Mais la loyauté de ses soldats, abandonnés et trahis par leur impératrice, est mise à rude épreuve. Perdus, abandonnés et déchus, les fidèles de l’empire vont devoir tenter de survivre, entre sacrifices et dangers mortels.

Un complot bien plus vaste se joue en toile de fond. D’anciennes forces terrées dans l’ombre semblent se réveiller, prêtes à tout pour regagner leur splendeur passée. Regroupés sous la coupe du jeu des dragons, dieux et ascendants, sorciers et chamans, Eleints et changeurs de formes, tirent les ficelles d’un drame qui, transcendant les conflits des simples mortels, se joue à l’échelle du temps lui-même.

Avec un enjeu de taille : la suprématie totale.


Mon avis :

Vu tout l’engouement autour de ce livre je n’avais qu’une hâte, le lire, l’adorer et en faire mon prochain podcast en m’enfilant la suite….j’ai dû revoir mes ambitions à la baisse, j’ai trainé tel un petit escargot asthénique tellement cette lecture est complexe et clairement le T2 devra attendre (il est encore plus gros et le T3 est pire ^^) :

  • Préface à lire absolument avant de commencer :

Dès la préface, l’auteur nous met dans le bain, son monde est complexe, il a énormément eu de mal à le vendre à un éditeur, beaucoup lui ont proposé de revoir sa copie en faisant moins ambitieux et Steven Erikson a tenu bon dans ses idées, oui sa saga est ambitieuse et le restera. Il nous prévient d’emblée, soit on déteste et le livre nous tombera des mains au premier tiers, soit on adore et on le suivra jusqu’au bout. Voilà voilà ^^ J’étais prévenue, le premier tiers est ardu et pas qu’un peu…Pour la simple et bonne raison que tu es jeté dans l’arène sans aucune mise en situation, paf, comme ça, tu sais pas nager pas grave c’est comme ça qu’on apprend, donc oui tu t’accroches à ton slip de bain mais…ça vaut le coup ^^

  • L’intrigue :

A part un léger prologue qui nous introduit l’ambition du jeune Ganoes Paran, on se retrouve rapidement à Pale, après 3 ans de siège par l’armée Malazéenne au bord de la mutinerie. Malaz est un empire gourmand, il vole de conquête en conquête et continue de s’étendre dans la guerre et la soumission de pays de plus en plus lointains. L’armée est épuisée et plus les frontières s’étendent plus elles deviennent fragiles, les opprimés grondent également.

Bref, quand on démarre on se retrouve avec plusieurs personnages du même bord car faisant partie de l’empire mais on se rend rapidement compte qu’il y a des dissensions internes et que l’ennemi n’est pas forcément en face.

Voilà 9 ans que l’Impératrice Laseen a pris le pouvoir en tuant l’ancien empereur et pour obtenir le contrôle total de son armée, elle intrigue pour faire mourir plusieurs de nos héros, anciens compagnons de l’Empereur qui pourraient bien toujours lui être fidèles. C’est de cette façon qu’on suit les aventures des Brûleurs de Ponts, de la Cadre de Mages Loquevoile et du Commandant Dujek Unbras. On suivra également les intrigues politiques de la dernière ville libre de Genabackis, attirant la convoitise de l’Impératrice Laseen, le Darujhistan.

  • Les personnages :

Au niveau des personnages il y a foule certes mais certains personnages tirent tout de même leur épingle du jeu :

Du côté de l’Empire Malazéen :

Nous avons les Brûleurs de Ponts qui ont pour rôle de saper les fondations des remparts, quand ils apparaissent à Pale cela faisait 3 ans qu’ils étaient dans les tunnels pour fragiliser ses murs, ils étaient les favoris de l’ancien Empereur. Malgré la taille de l’équipe, 4 sont à retenir, le Sergent Mésangeai, Kalam l’ancien guerrier de la Griffe, le mage Ben le Vif qui est très puissant et maîtrise de curieux pouvoirs et la recrue qui met tout le monde mal à l’aise à commencer par ses équipiers, Mes Regrets, on sait qu’elle est possédée par une Voyante puis par un dieu, c’est un pion. Ils sont toujours envoyés dans les pires situations et se doutent des intentions de Laseen à leur encontre.

Loquevoile et Toupet font partie du Cadre de mages, Lo est la cheffe du Cadre, elle se méfiera du Grand Mage Tayschreen envoyé à Pale pour les aider à vaincre la cité mais les méthodes employées vont décimer les rangs de l’armée de l’Unbras ainsi que du Cadre, Lo et Toupet seront les seuls survivants, quoi que pour la survie de Toupet, Ben le Vif se servira d’une magie oubliée depuis 1 000 ans, le transfert d’âme. Toupet habitera un pantin de bois et son esprit déjà au bord de la folie deviendra effrayant même pour son créateur.

Dujek Unbras, commandant de l’armée malazéenne était pressenti comme héritier par l’ancien Empereur et son armée de 10 000 soldats lui est entièrement dévouée, il n’a qu’un mot à dire pour que la mutinerie soit effective. Laseen le sait, son Adjointe, Lorn est envoyée à Pale avec le Commandant Paran qui devra diriger les Brûleurs de Ponts et neutraliser Mes Regrets. Quand Dujek apprend par la bouche de Lorn quels seront les renforts et où, il sait qu’il y a anguille sous roche.

Du côté du Darujhistan :

Dans cette ville, la pègre règne en maître ainsi que les nobles du Conseil. Le repaire du menu fretin s’appelle l’Auberge du Phénix et on y retrouve régulièrement nos héros, Crokus Jeunemain un adolescent cambrioleur et pickpocket, Kruppe un intrigant petit homme rond qui parle de lui à la 3ème personne du singulier et dont le secret sera éventé en fin de tome, Rallick Nom un assassin de la Guilde qui cherche à venger l’honneur bafoué de son ami Coll avec l’aide de Murillio un courtisan. On suit également les rencontres de l’alchimiste Baruk qui cherche à sauvegarder la paix et s’allie au Seigneur Sangdelune, Anomander Rake.

Il y a également des dieux et pleins de races différentes qui sont évoquées ou qui ont un rôle plus ou moins important au fur et à mesure de l’intrigue.

  • Une lecture ardue :

On ne se lance pas dans Les jardins de la Lune sans avoir un bon bagage fantasy derrière soi, autrement bon courage. Pour une oeuvre ambitieuse on est dans le haut du panier. Le fait d’être balancé directement dans l’intrigue sans rien savoir des tenants et aboutissants, les personnages ne sont jamais présentés directement ni même la situation politique, tout est installé au fur et à mesure des conversations entre les protagonistes et leurs souvenirs d’un passé plus ou moins lointain. Alors ce n’est pas un procédé innovant mais il y a énormément d’informations à assimiler, des questions qu’il faudra savoir soulever car ne sont pas forcément traiter dans ce tome. Il y a une fin pour l’intrigue qui concerne le Darujhistan et une ouverture avec une lointaine guerre sainte qui se profile.

L’âge des personnages est peu commun, certains ont 100 ans, 1 000 ans et même 100 000 ans pour Anomander Rake. Les dieux viennent mettre leur grain de sel dans l’échiquier du monde histoire de rajouter un peu de bazar sous différentes formes, directement incarnés dans le monde, par possession ou par le truchement d’un artéfact.

L’armée d’Unbras est alliée avec un peuple volant, les Moranths. Ils sont toujours couverts d’une armure, le visage invisible plongé dans les ombres et chevauchent des créatures volantes, ils me font penser aux Nazguls dans le Seigneur des anneaux. Il y a également les T’lan Imass des guerriers zombies qui ont l’air d’avoir une sacrée importance mais je pense qu’ils auront plus de place dans un autre livre.

Le système magique par Garenne comprendre des lignes d’énergie maitrisées par les mages est très riche. Les Garennes peuvent servir à lancer des sorts extrêmement puissants, à se protéger mais aussi à se téléporter d’un point à un autre pour couvrir un maximum de distance en peu de temps mais certaines Garennes anciennes proches du Chaos sont à éviter au risque de s’y brûler les ailes et surtout l’esprit comme Toupet.

Si une saga qui met en avant des créatures humanoïdes et des dieux vous intéresse tout en étant abordable aux novices, je vous conseille La Belgariade de David et Leigh Eddings.

En bref, j’ai peiné sur cette lecture et même si je n’étais pas à fond pendant un moment, arrivée au Darujhistan j’étais déjà plus intéressée et Kruppe m’a beaucoup amusé, apportant une touche de légèreté bienvenue dans toute cette noirceur. Cette saga compte 10 tomes, le 3ème vient de sortir et le 4ème est déjà prévu pour cette année, c’est une affaire rondement menée. Je lirai forcément la suite mais j’ai besoin de me remettre en lisant plus léger d’abord, on verra cet été.

Si j’écris peu c’est que je me suis embarqué ces jours-ci dans quelques pavés. A commencer par Les jardins de la lune, premier volume du Livre des martyrs de Steven Erikson.

Un empire en guerre. Un empire qui a une nouvelle impératrice qui doute de la loyauté de ses armées et de ses mages, qui avaient servi l’ancien empereur. Des cités libres qui résistent mais tombent les unes après les autres, il en reste une debout : Darujhistan.

Des mages qui ont chacun leurs intérêts propres. Les soldats survivants de la 2° armée dans le collimateur de l’impératrice. Des dieux qui adorent intervenir dans les affaires humaines, à leurs risques et péril parfois. En plus des humains, d’anciennes races, plus ou moins moribondes, plus ou moins ambitieuses, plus ou moins indifférentes au devenir des cités et de l’empire.

Dans ce tourbillon on suivra un jeune soldat issu de l’aristocratie, des assassins de la guilde de Darujhistan, quelques mages, un maître espion, une jeune fille changée en assassin sans pitié, un seigneur mage d’une race qui disparait peu à peu en lutte contre l’empire et bien d’autres. Et ce n’est que le premier volume.

Autant le dire tout de suite, j’ai failli abandonner dans les 100 premières pages. L’auteur ne fait aucun cadeau au lecteur, il le plonge, d’emblée, dans le grand bac d’eau froide sans rien lui expliquer. On se retrouve à suivre des personnages sans absolument rien comprendre aux tenants et aboutissants de l’histoire. Comme si on y était en vrai, en bon fantassin qui avance, se bat et en prend plein la poire sans rien savoir des enjeux.

Pas d’explication sur le système de magie, ni sur l’histoire de l’empire, aucun éclaircissement sur la mythologie et le panthéon de dieux qui interviennent allègrement, rien sur les anciennes races. Plouf, à l’eau et nage garçon.

Mais bon, il faut croire que si au début elle est froide, après elle est bonne, parce que j’y ai pris goût. Ne serait-ce que pour comprendre. Et pour ça, même si certaines choses deviennent peu à peu familière, il faudra sans doute attendre. Pour savoir aussi ce qui arrive à des personnages hauts en couleur auxquels on s’attache. Et parce que l’auteur a un réel talent de constructeur de mondes. Et parce que les scènes épiques sont particulièrement réussies.

Donc j’ai mordu. Je lirai sans doute cet été le second volume. Je pense que les suivants attendront, mais si la qualité se maintient, en prenant mon temps, j’irai au bout.

Dans un monde qui a vu naître et disparaître d’innombrables races et civilisations, l’empire malazéen étend implacablement sa domination, soumettant des continents entiers les uns après les autres, grâce à la discipline de ses armées et la supériorité de ses mages de guerre. Mais la loyauté de ses soldats, abandonnés et trahis par leur impératrice, est mise à rude épreuve. Perdus, abandonnés et déchus, les fidèles de l’empire vont devoir tenter de survivre, entre sacrifices et dangers mortels. Un complot bien plus vaste se joue en toile de fond. D’anciennes forces terrées dans l’ombre semblent se réveiller, prêtes à tout pour regagner leur splendeur passée. Regroupés sous la coupe du jeu des dragons, dieux et ascendants, sorciers et chamans, Eleints et changeurs de formes, tirent les ficelles d’un drame qui, transcendant les conflits des simples mortels, se joue à l’échelle du temps lui-même.

Je me suis lancée avec appréhension dans ce tome 1 du Livre des martyrs. Après avoir lu et adoré le premier tome du préquel, La complainte de Danseur, il était temps pour moi de goûter à cette énorme saga. L’auteur le dit lui-même dans son prologue: si au tiers du roman, le lecteur n’accroche pas, il doit abandonner. Il faut dire que Steven Erikson ne nous facilite pas le travail. Il nous plonge en effet in medias res et laisse son lecteur se dépatouiller.

J’ai eu du mal à saisir l’intrigue au départ car les informations nous arrivent les unes après les autres sans vraiment d’explication. Les personnages sont nombreux et sont tantôt appelés par leur nom, tantôt par leur surnom, tantôt par leur fonction. Ce n’est pas évident de s’y retrouver. Pourtant, j’ai franchi le premier tiers, je me suis accrochée et au final, j’ai adoré cette lecture.

On y parle d’une troupe d’élite qui va chercher à semer la zizanie dans le camp ennemi. On y parle de forces obscures qui sont réveillées alors qu’elles devraient se taire à jamais. On y parle de dieux qui interfèrent avec les humains et qui font d’eux leurs pantins. Steven Erikson a su construire un univers unique où rien n’est laissé au hasard. Il faut se accepter de se laisser embarquer dans les méandres de ces intrigues multiples qui s’entrecroisent. Il faut aussi accepter aussi parfois de ne pas tout comprendre. Les chose se mettront en place au fur et à mesure.

J’ai aimé le rythme de l’intrigue, les personnages, le style de l’auteur. Ce premier tome est épique et savoureux. Alors oui, il faut s’accrocher et persévérer. Ce n’est pas de la fantasy facile d’accès mais Steven Erikson a su me conquérir avec ce premier tome d’une richesse incroyable!

Le premier tome du « Livre des martyrs » annonce une sage épique mythique!

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