L'été des charognes
  • Date de parution 09/01/2020
  • Nombre de pages 168
  • Poids de l’article 100 gr
  • ISBN-13 9782757879962
  • Editeur POINTS
  • Format 178 x 108 mm
  • Edition Livre de poche
enfance Romans français Biographies, Mémoires Drogue

L'été des charognes

3.75 / 5 (266 notes des lecteurs Babelio)

Résumé éditeur

Ici c'est La Fourrière, un "village de nulle part" et c'est un enfant qui raconte : massacrer le chien de "la grosse conne de voisine", tuer le cochon avec les hommes du village, s'amuser au "jeu de l'arabe", rendre les coups et éviter ceux des parents. Ici on vit retiré, un peu hors-la-loi, pas loin de la misère aussi. Dans cette Guerre des boutons chez les rednecks, les bêtes sont partout, les enfants conduisent leurs parents ivres morts dans des voitures déglinguées et l'amitié reste la grande affaire. C'est un pays d'ogres et d'animaux errants, un monde organique fait de pluie et de graisse, de terre et d'os, où se répandent les fluides des corps vivants et ceux des bestioles mortes. Même le ramassage scolaire ressemble au passage des équarisseurs. Mais bientôt certains disparaissent, les filles vous quittent et la forêt finit par s'éloigner. D'une bagarre l'autre, la petite musique de ce premier roman vous emmènera jusqu'à l'adolescence, quand la douleur fait son entrée et que le regard change, dans les turbulences d'une langue outrancière au plus près du rythme de l'enfance : drôle et âpre, déchirante et fièvreuse, traversée de fulgurances.

livré en 5 jours

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  • Date de parution 09/01/2020
  • Nombre de pages 168
  • Poids de l’article 100 gr
  • ISBN-13 9782757879962
  • Editeur POINTS
  • Format 178 x 108 mm
  • Edition Livre de poche

l’avis des lecteurs

"L'été des charognes" m'a fait successivement passer par une palette d'émotions plutôt intenses... Signe, me direz-vous, qu'il s'agit sans doute là d'un bon roman. Tout dépend de la nature des dites émotions...


La première impression a été un mélange de dégoût et de saturation. Simon Johannin nous emmène à "La fourrière" -ça promet !-, un coin reculé de la campagne française, mais l'on comprend d'emblée que le bucolisme ne sera pas au rendez-vous.


Le roman s'ouvre sur une scène de lapidation, pratiquée par deux enfants sur un chien. S'enchaînent ensuite divers épisodes relatés par un jeune narrateur à la langue âpre et familière, épisodes dont l'étouffante succession et le caractère répugnant semblent vouloir démontrer à quel point ces bouseux de la cambrousse sont des sauvages décérébrés dépourvus de toute notion d'hygiène, des quasi monstres mal dégrossis, exprimant une bestialité d'un autre temps...


Les enfants évoluent dans cet enfer rural en se vautrant dans une immonde saleté composée d'excréments divers et d'entassements de cadavres en putréfaction, élevés -ou pas- à coups de gueulantes et de torgnoles par des parents taiseux et souvent brutaux. C'est un monde de survie quasi instinctive, soumis aux aléas des saisons et au mépris du reste de la société, dont les rivières et l'air, pollués par les usines d'engrais aux relents délétères, n'ont même plus le charme d'une nature préservée à offrir.


Immergé avec violence dans ce quotidien rude et glauque, le lecteur, pris à la gorge, est assailli d'odeurs repoussantes et de sensations visqueuses...


L'auteur m'a donné le sentiment de faire dans la surenchère aux dépens de la crédibilité du récit. Et malgré un ton très réussi, qui parvient très habilement à mêler ingénuité et abjection, tout en laissant percer les bribes d'une sensibilité opportunément humaine, j'ai vraiment eu du mal à adhérer à la première partie du roman.


Puis, au moment où je m'étais résignée à continuer ma lecture en diagonale pour la conclure au plus vite, j'ai eu l'impression d'entamer un autre livre... Le narrateur a grandi. Devenu jeune adulte, toxicomane, il erre en ville, exprimant un délire halluciné et désespéré, nourri d'obsessions et de cauchemars éveillés. Il le fait dans une langue riche de métaphores, où le sordide s'allie à la poésie.


Je ressors donc de cette lecture avec des sentiments contradictoires, suscités par le décalage entre le manque de subtilité avec lequel Simon Johannin traite son sujet et sa parfaite maîtrise d'un style original et très marquant.


A suivre tout de même, donc...


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