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Daevabad Tome 1 La cité de laiton
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l’avis des lecteurs
Une belle découverte que cette lecture choisi au hasard parmi les sorties de fin d’année 2017 !Mahri est une arnaqueuse et vit dans les ruelles sombres du Caire du 18ième siècle. Elle piège les crédules superstitieux en jouant sur leurs croyances. Elle n’est pas motivée par l’argent, mais plus par sa propre survie vu qu’elle a grandit depuis toujours dans la rue et en a appris l’égoïsme nécessaire (personne ne prendra soin d’elle à sa place).
Mais Nahri a des secrets. Le premier étant qu’elle peut ressentir la santé des autres personnes et les guérir si elle le souhaite, secret qu’elle garde bien caché. Le second est qu’elle comprend toutes les langues et qu’elle en parle même une que personne n’a jamais reconnu.
Lors d’une cérémonie qu’elle organise pour exorciser une jeune fille qui serait possédée par un démon, elle utilise sa propre langue pour rendre la cérémonie plus mystérieuse en espérant que ses clients la recommande à leurs amis. Ce qu’elle ne s’attendait pas, c’est que l’enfant soit réellement possédée et que ses paroles appellent à elle un Djinn …
La voila donc embarqué dans une quête pour essayer de retrouver son histoire et l’explication derrière ses mystérieux pouvoirs au coté de Dara, un Daeva brisé qui a plus ou moins perdu la mémoire mais qui tient vraiment à la mener à Daevabad, la capitale des Djinns, Daevas ou Ifrits (trois appellations pour la même race, suivant leur faction historiquement), car ses pouvoirs n’ont rien à faire au milieu des autres humains.
Ma première peur quand j’ai ouvert le livre était qu’il soit pour un public plus jeune que ce que j’apprécie habituellement. Mais en fait pas du tout, on est la totalement dans de la fantasy pour adultes que ça soit dans son le rythme, ses personnages ou la complexité de l’intrigue globale.
En plus de Nahri nous suivons aussi un second personnage principal, à savoir Ali ou plutôt le Prince Alizayd.
Il est le second fils vivant du roi de Daevabad. Il a été élevé à la citadelle pour devenir le premier ministre de son frère lorsque celui ci prendra le trône et en attendant il fait office de ministre de la sécurité de son père.
La partie d’Ali est essentiellement politique. Le jeune homme se retrouve au milieu d’une toile enchevêtrée de complots et desseins politiques bien complexes car il a de bonnes intentions et veut corriger ce qu’il pense être une grosse injustice en finançant secrètement les shafits, qui est le terme désignant les être mi-djinn, mi humains. Ils sont considérés comme des moins que rien, n’ont le choix qu’entre devenir des esclaves pour les autres daevas ou mourir de faim car ils possèdent des pouvoirs et ne peuvent donc pas quitter la ville ni travailler indépendamment. Ce fait va conduire Ali à plein de complications car la politique de son père va totalement à son encontre et il va vite se rendre compte qu’il risque bien plus que juste sa vie la dessus.
Difficile de vous expliquer vraiment la situation en quelques lignes car on est vraiment ici sur une intrigue bien complexe aussi bien sur le coté politique que sur les mystères du passé et de qui est vraiment Nahri et de comment elle c’est retrouvé au Caire.
Mais je peux vous dire une chose, c’est que je l’ai trouvé vraiment très intéressante. J’ai aimé sa complexité, la façon dont on en apprend les détails qui éclairent tout vraiment petit à petit et jusqu’à la fin. On a l’impression qu’on est toujours en train d’en apprendre plus et les détails s’ajoutent à la situation de base la rendant plus nuancée, c’est vraiment très prenant. On a aussi le droit à pas mal de retournements de situations dans le genre que j’adore. Et on se pose tout du long tellement de questions sur la position de chaque personnage secondaire et à qui nos personnages doivent faire confiance, c’était vraiment bien fait.
Je me suis vraiment prise au jeu et j’ai lu ce tome quasiment d’une traite tellement il m’a plu.
En fait de toute l’histoire mon seul regret est la trop stricte séparation des histoires de Nahri et Ali. Au final j’aurais bien aimé avoir une partie ou Nahri se mêle à la politique concernant les shafits de la ville vu que ça la concerne directement (étant une shafit elle même) mais en fait non. En fait elle n’en entend même pas parler durant le tome et donc toute sa partie se concentre sur sa propre place dans le bouillon de culture qu’est la cour et la politique à Daevabad. Disons que pour moi c’est un peu un potentiel gâché pour l’instant même si je suis d’accord pour dire que ça aurait pu vraiment rendre la situation bien plus compliqué qu’elle ne l’est déjà pour l’instant (et qui sait, ça se produira peut être dans les tomes suivants).
Les deux personnages qu’on suis sont vraiment très différents, autant Nahri est assez dure et égoïste, et ne prend pas de pincettes, autant Ali est plus naïf et doux derrière sa façade militaire qui n’exprime jamais ses sentiments en public. Derrière ses erreurs on fini par voir émerger un personnage avec plein de potentiel. Ils sont tous très complexe finalement et évoluent vraiment durant tout le tomeLes personnages secondaires ne sont pas en reste, surtout Dara le djinn mystérieux et brisé. On a un peu de mal à comprendre son histoire au début, comment il s’intègre dans la globalité et surtout finalement de quel coté il est vraiment. Mais justement ça participe à son mystère et plus on se pose de questions sur lui, plus on devient fasciné par le personnage. On a déjà eu pas mal de révélations concernant son personnage dans ce tome mais je pense qu’on n’est encore qu’au tout début et qu’on a encore pas mal à apprendre le concernant.
Pour ce qui est de l’ambiance, elle est vraiment réussi. Le world building fait totalement parti de l’intrigue et donc pour l’instant on n’en a qu’une image parcellaire et il y a encore pas mal de chose à découvrir dedans. On est plongé dans un monde des milles et une nuits totalement magique et qui prend véritablement vie dedans nos yeux.
De plus le rythme est vraiment bien adapté. On a du début assez lent ou on découvre le monde et petit à petit tout s’accélère et je ne pouvais plus lâcher le livre.
J’ai été époustouflée par la fin. On n’a pas de cliffhanger mais en même temps on a tellement de révélations importantes que je pense que je me serais jetée sur le tome suivant directement si il était sorti.
Pour finir dans le concret et terre à terre je dirais que cette intrigue est vraiment l’héritière des romans d’aventure à l’ancienne et de la fantasy classique et donc si on l’analyse elle est assez classique si ce n’est l’originalité des références et des lieux de l’action mais elle reste vraiment très solide et j’ai pris un plaisir fou à la découvrir.
17/20
Écrivaine américaine, Shannon A. Chakraborty a réussi à charmer son public avec sa toute première trilogie qui s'intitule Daevabad. Or, après un gros succès en grand format chez De Saxus, le tome 1, La Cité de Laiton vient d'être publié par les éditions J'ai Lu.
Lu dans le cadre d'un partenariat avec les éditions J'ai Lu, je remercie Chaïma pour l'envoi de ce service de presse.
Le Caire, XVIIIe siècle, Nahri se rêve médecin. Mais en attendant d'avoir réuni suffisamment d'argent pour financer ses études de médecine, elle escroque les crédules en leur promettant de les libérer de l'ensorcellement d'esprits facétieux. Un jour, lors de l'une de ses fausses cérémonies de désenvoûtements, elle libère un esprit maléfique qui la poursuit dans les rues du Caire, déchaînant même une horde de goules à ses trousses. Mais alors qu'elle croit sa dernière heure arrivée, elle invoque involontairement un djinn guerrier qui, contre toute attente, lui vient en aide pour s'échapper de la ville. De là, il lui propose de rejoindre une mystérieuse cité où selon ses dires, elle trouvera toutes les réponses à ses interrogations. Pour autant, suivra-t-elle cet être péremptoire pour affronter l'inconnu et le danger qui va avec ?
Avec La Cité de Laiton, Shannon A. Chakraborty inaugure une trilogie de fantasy orientale de haute volée. Dès ce premier tome, elle pose les bases d'un univers fouillé qui puise son inspiration dans différents mythes : arabes, iraniens ou mésopotamiens. Aussi, elle a peuplé les pages de son livre de nombreuses figures ou créatures issues de divers bestiaires merveilleux pour venir nourrir un imaginaire méconnu des lecteurs de fantasy anglophone ou francophone.
Entité prédominante du folklore orientaliste, le Djinn est également le pilier central de cette saga. En effet, l'autrice a imaginé ici plusieurs tribus rivales ou alliées qui empruntent à l'existant ou relèvent de la pure fiction. Six tribus se distinguent entre ces lignes avec les Geziris, les Anyaanles, les Daevas, les Sahrayns, les Agnivanshis et les Tukharistanais. Toutes ont des caractéristiques propres et des lieux de vie différents. Néanmoins, ce sont les Daevas qui nous intéressent plus particulièrement ici puisque l'essentiel de l'action se déroule au sein de leur capitale, Daevabad. Autrefois très puissants, les Daevas se sont vus restreints dans leurs pouvoirs par le prophète Souleymane en personne en représailles du mal qu'ils ont fait à l'humanité. Terre de rébellion, le Daevastana a été également marqué par le renversement de pouvoir par Zaydi al Qahtani qui a éteint la puissante lignée des guérisseurs Nahids.
Ainsi, l'intrigue de La Cité de Laiton repose à la fois sur une mythologie minutieusement développée, qu'un jeu de pouvoir politique machiavélique dans lequel Shannon A. Chakraborty jette son héroïne sans lui avoir communiquer au préalable les règles.
En outre, dans La Cité de Laiton, l'autrice nous propose une construction intéressante de son récit en alternant les points de vue de Nahri et d'Ali d'un chapitre à l'autre. Ce choix de narration nous donne une visibilité sur les deux camps nous rendant finalement incapables de nous positionner pour les Nahids ou les Qahtanis car force est de constater que ces deux narrateurs sont touchants dans leur histoire. Même si Shannon A. Chakraborty s'appuie sur une communauté de protagonistes aussi diversifiés qu'hétéroclites, on s'attache surtout ici à Nahri, Dara et Ali.
Avec ses personnages, l'autrice casse un peu les codes en nous en brossant un portrait plutôt atypique. En effet, Nahri est une escroc qui ignore tout de ses origines magiques et le moins que l'on puisse dire est qu'elle n'excelle pas dans la maîtrise de son héritage. Voilà donc un personnage qui se forge un destin dans l'adversité. Plus souvent soumise à l'échec qu'à la réussite, elle est de suite attachante et son caractère bien trempée ne gâche rien au plaisir de la suivre, bien au contraire. Dara, lui, est un être ombrageux et calculateur. Séduisant et mystérieux, Dara nous demeure très énigmatique quant à son passé et surtout à ses motivations réelles. Il semble toujours avoir un coup d'avance et mystifie son entourage, y compris Nahri elle-même. Clairement, il est une ombre que l'on brûle de comprendre. Enfin, Ali est un personnage ambivalent. Tiraillé entre sa loyauté familiale et son indignation pour les injustices, Ali est le Qahtanis qui nous est impossible de détester. Il adoucit l'image négative que l'on peut se faire de son clan car il incarne le protagoniste fragile empli de doutes qui souhaite juste bien faire. Bien qu'il soit un pion pour son père, il ne peut s'empêcher d'éprouver de l'empathie et de la curiosité pour Nahri. Il prouve donc qu'il n'est pas si facilement manœuvrable et nous réserve finalement pas mal de surprises.
Atout charme du livre, ce trio de personnages s'accorde tellement bien à la qualité de l'intrigue qui est d'ailleurs particulièrement captivante. Il faut dire que l'autrice nous fait passer d'un dangereux road-trip au quotidien d'une vie de cour émaillée de complots et de rivalités. Véritable page-turner, ce roman est un petit bijou du genre que l'on n'a pas envie de lâcher.
Un premier roman qui met la barre haute autant du point de vue de la construction de l'univers enrichi d'une mythologie fabuleuse que de la puissance de l'histoire distillant suspense et péripéties jusque dans ses dernières lignes.
En outre, La Cité de Laiton est également un texte riche du point de vue des thématiques abordées. Il est à la fois intéressant de voir l'émancipation de cette femme s'imposer dans un monde impitoyable fait de duplicité que de mettre en lumière l'épineux problème du sectarisme conduisant à la pire des barbaries.
Avec La Cité de Laiton, Shannon A. Chakraborty signe une grande épopée de fantasy qui capitalise tous les ingrédients caractéristiques des plus grandes œuvres du genre. Gros coup de cœur livresque de l'été, il me tarde déjà de lire la suite, pas vous ?
Dans les rues du Caire du XVIIIe siècle, Nahri est une jeune escroc aux talents inégalés : lecture de la main, exorcismes et un mystérieux don de guérison ; elle a fait des nobles ottomans sa cible principale dans le but de survivre. Un jour, pendant l’un de ses « ?coups? », elle invoque accidentellement Dara, un mystérieux guerrier djinn, et elle va comprendre trop tard que même les stratagèmes les plus intelligents peuvent avoir des conséquences mortelles.
Forcés de fuir Le Caire, Dara et Nahri voyagent ensemble à travers des sables chauds et balayés par le vent, grouillants de créatures de feu et de rivières où dorment les mythiques Marids. Des ruines de métropoles humaines autrefois magnifiques aux montagnes où les oiseaux de proie ne sont pas ce qu’ils semblent, leur périple a pour destination Daevabad, la légendaire Cité de Laiton.
Bienvenue au Caire, en Egypte. Nahri est une jeune guérisseuse qui escroque plus qu’elle ne soigne. Un jour, elle invoque sans le vouloir un Djinn, Dara. Ce dernier lui apprend qu’elle est la dernière survivante d’un clan puissant. Nahri et Dara partent pour Daevabad, la Cité de Laiton mais la route est semée d’embûches…
Quel souffle! Quel récit! S.A Chakraborty ne fait pas les choses à moitié avec ce premier tome simplement sublime et passionnant. Elle place son récit dans un univers de fantasy orientale très complexe et passionnant. Les chapitres alternent entre l’histoire de Nahri, jeune guérisseuse des rues qui va entrevoir un autre monde grâce à Dara, et Ali, un Djinn, qui lui, vit dans la Cité de Laiton. Les chapitres consacrés à Nahri sont ceux qui m’ont le plus plu car avec elle, on découvre le monde des Djinns et son système de caste. Elle forme un très bon duo avec Dara, personnage très intriguant et nuancé.
Ali est aussi un personnage passionnant même si les chapitres qui lui sont consacrés sont très politiques, parfois complexes. Stratégies, stratagèmes, jeux de dupes, Ali se retrouve au cœur d’une machination qui le dépasse.
L’univers oriental est extrêmement bien rendu. J’ai tout simplement adoré découvrir cette mythologie qui emprunte pour beaucoup au moyen-orient. C’était tout simplement enchanteur. Les détails sont retranscrits avec beaucoup de charme et d’authenticité. L’auteure nous laisse vraiment percevoir ces effluves de déserts brûlants et d’oasis ressourçantes. Et que dire de cette fin? L’auteure laisse entrevoir une suite à la hauteur du premier tome.
Ce premier tome est cependant assez complexe. Le système de castes est très détaillé; les intrigues politiques sont bien développées mais c’est ce qui en fait un excellent roman de fantasy.
Avec ce premier tome, S.A Chakraborty nous transporte dans un univers dense avec des personnages nuancés et une intrigue passionnante. A suivre donc…
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